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la question de la candidature par le petit bout de la lorgnette

Publie le samedi 21 octobre 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

L’approche de la question de la candidature par le petit bout de la lorgnette ne fera guère avancer sur ce point dont on doit considérer qu’il n’est pas essentiel car le (la) candidat(e) choisi(e) devra porter notre projet /programme qui stipule clairement que la 6ème République aura un président (une présidente)...sans pouvoir !

Il faut aussi raison garder sur la capacité ou non des collectifs à contribuer ou à empêcher l’élection des députés communistes sortants...

Contrairement à ce que laisse (tente de faire) croire la majorité des médias,il n’y a à ce jour qu’un seul candidat déclaré (FN),même à droite tout n’est pas dit à l’UMP.

Les réflexions sur les candidatures doivent intégrer de nombreux paramètres dont la réalité de l’électorat des partis et mouvements dans le collectif national mais aussi les attentes de l’électorat "populaire" qui sont essentiellement sociales et non sociétales.

Les attentes essentielles portent en effet sur les mesures à prendre en matière sociale , c’est bien pour cette raison qu’elles figurent en tête du programme arrêté le week-end dernier.

Loin de moi l’idée selon laquelle les combats menés par J BOVE sont des combats mineurs mais force est de constater - ce qui est logique pour un syndicaliste paysan - que la question sociale au sens large du terme n’est pas au centre de son activité.

Il ne m’apparait donc pas, pas plus que tous les autres, le candidat "naturel" dont nous avons besoin.

Je partage le souci d’un choix de candidat qui ne casse pas la dynamique entrain de naitre ...alors prenons le temps de réfléchir tous ensemble en continuant d’échanger des points de vue sans trancher brutalement même si nous avons un ou une favori(te).

Messages

  • Ca devient lassant, cette façon de traiter Bové de "plouc" le nez dans le maïs à longueur d’articles.

    Rien à voir avec la biographie de josé Bové.

    En outre, cet article convie à "réfléchir" sur toutes les canditatures SAUF celle de José Bové.
    Je me demande ce qui POLITIQUEMENT oppose JB et le PC, tiens, par exemple.

    Bon. On peut se préparer au "vote utile" dirait-on.

    Lisez vite ce commentaire : il pourrait être politiquement dégradable très vite.

    • "Loin de moi l’idée selon laquelle les combats menés par J BOVE sont des combats mineurs mais force est de constater - ce qui est logique pour un syndicaliste paysan - que la question sociale au sens large du terme n’est pas au centre de son activité."

      Je ne vois pas ce qui dans cette phrase pourrait conduire à considérer que JB serait un "Plouc", le nez dans son maïs et que nous devrions réfléchier aux autres candidature dont il serait exclu !

      De chacun des huit candidats antilibéraux, on pourrait dire que leurs préoccupations premiéres sont différentes les unes des autres. Est-ce pour autant qu’ils (ou qu’elles) ne seront pas porteurs (ses) du programme anti libéral qui maintenant existe et qui est en débat dans les collectifs ?
      Je considére que ce qui est au centre de leur activité (et de la notre), c’est de bien terminer ce programme antilibéral... C’est de le porter ensuite à la connaissance des citoyens et d’en débattre un maximum (ne comptons pas sur les médias)... Viendra ensuite la désignation du (et des) candidats à la présidentielle et aux législatives.
      Je suis communiste, j’aurrais pu me sentir offusqué de lire que José Bové écartait Marie George Buffet de la candidature pour la simple raison qu’elle représente le PCF.
      Avec tout ce que le PCF et MGB, ont investit, avec ce que chacun de nous communistes, investissons dans ce combat pour réussir un rassemblement antilibéral et construire un programme digne de ce nom, la logique serait que MGB soit retenue comme candidate, OUI ou NON ?
      La raison, si nous voulons vaincre cette politique ultralibérale (qui tourne au fachisme), en tenant compte des relants d’anti-communisme et de l’assaut inévitable des médias pilotés par le MEDEF et le pouvoir ultralibéral, si MGB était la candidate retenue, nous conduit à voter pour une autre candidature si nous voulons gagner en 2007 et battre la droite, sans avoir à voter pour les candidats "sociaux libéraux" du PS.
      Rangeons c’est "esprit boutique", le sujet est d’importance, sachons respecter les candidat, la seule chose que nous devons exiger d’eux c’est qu’ils s’engagent à appliquer à la lettre le programme pour lequel ils seront candidats et élus. ce qui sera différent de ce que nous avons vécu par le passé.
      Georges du 64

  • Je suis bien d’accord sur le début de l’article... et voilà que la fin retombe dans notre vice préféré, induit il est vrai par le personnalisation voulue par De Gaulle (il savait ce qu’il faisait, le bougre !).
    Puisque nous sommes décidés à mener une campagne collective, peu importe que tel ou tel soit plus ou moins investi sur ceci ou sur celà ! Ce que l’un(e) ne dira pas, l’autre le fera valoir.
    Nous ne devons choisir un nom que le plus tard possible, et parce qu’il en faut un sur le bulletin.
    D’ici là, et surtout après, la campagne doit rester collective, et nous devons nous garder de dénigrer les candidats qui n’ont pas notre faveur.
    C’est sur un projet que nous nous battons, pas pour une personne, et surtout pas contre !
    MC

    • PETITE MISE AU POINT...

      Le texte signé JL Gregoire était une contrbution a un débat à partir d’un texte qui défendait vivement la candidature de J BOVE et non pas une réflexion en soi sur la question de la candidature.

      Ce texte apparait maintenant "en soi" et non plus comme une simple participation à un forum.

      Je maintiens mon point de vue sur les éléments généraux avancés, par contre la référence au seul J BOVE tient au fait que je répondais à un point de vue.

      Pour moi,il n’y a a AUCUN candidat "naturel",la politique est une activité humaine la plus éloignée qu’il soit de la "Nature" !

      La gauche antilibérale doit avoir un seul candidat : son programme et un seul représentant : le collectif de porte-paroles.