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le PCF doit réfléchir

Publie le samedi 2 décembre 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

Je suis militant PC parce que je veux fermement un monde plus juste et plus beau. Je suis militant PC parce que je crois que nous pouvons lutter démocratiquement pour inverser les choses. Le temps des révolutions, rouge de sang, est aujour’hui révolu...
Je suis militant PC enfin parce que je me sens citoyen libre.

Mais aujourd’hui je doute plus que tout de mon engagement. Que faisons nous camarades ? NOus nous sommes battus pour rassembler la gauche, pour que d’une seule banière nous idées soit portées au grand jour ; et au moment où notre rêve commun commence à prendre forme, voilà que nos vieux réflexes d’appareil nous montent à la tête.
Désolé mais là je ne suis plus...

Je ne suis plus car j’ai trouvé mes nouveaux amis. Dans ce rassemblement, j’ai compris qu’il était temps de penser autrement, de penser au delà... Par delà les partis. Les partis ne sont que l’instrument, le moyen de notre lutte. Ils ne sont pas la lutte.

Alors quoi qu’est-ce que cela peut nous faire que Marie-George ne soit pas la candidate de l’Union si cela aboutit à faire triompher la gauche ? Car aujourd’hui, camarades, notre obstination à soutenir MG conduit nécessairement au désastre, à la dissidence et aux désillusions. Cela m’écoeure.

Faut-il que nous soyons obtus à ce point pour ne pas voir que notre candidate préférée ne peut en aucun cas faire consensus ? Sommes-nous aveugles au point d’ignorer qu’un regroupement autour de sa personne serait inélactublement associé à un ressemblement autour de notre parti ? Ou bien peut-être est cela que nous désirons plus que tout, le pouvoir... mais quel pouvoir ?

POur ma part, modeste militant PC, je n’aspire plus qu’à une chose maintenant : me fondre dans la mouvance unitaire. Militer pour elle, oublier mon parti... Car notre nouveau parti c’est bien c’est belle Union Antilibérale que nous avions rêvé, souvenez-vous !!...

Messages

  • Le PC est souverain par ses militants qui s’exprimment par voie démocratique.
    Je ne sais de quoi seront fait les jours qui viennent et MGB ne peut, seule, décider de quoi que ce soit. Elle est aussi redevable de ses actions et décisions envers le "parlement" du PC, démocratiquement élu par ses militants.

    Par ailleurs, il est assez dure d’encaisser l’idée que nous devrions être ceux qui renoncent à présenter notre candidat alors que, pour le moins, nous mouillons la chemise.

    Mais je fais des rêves identiques aux tiens.

    Et je crois la victoire possible.

    Sébastien (PCF)

  • MAIS LE PCF NE FAIT QUE CELA...

    ...mon cher monsieur... Croyez-vous être le seul à être éaquipé entre les oreilles ?
    Alors cessez de nous prendre pour des débiles !
    Et essayez de participer au travail collectif : çà rendra du contenu et du sens à l’union...

    NOSE

    • personne ne vous prend pour des débiles ,on a confiance en vous ,on vous demande de réfléchir,c’est vous les cocos qui avez les cartes en main.
      je suis sûr que vous prendrez la solution la plus raisonnable ,nous sommes des milliers à attendre votre décision,vous pesez énormément dans les collectifs,sachez que le peuple de gauche vous en sera reconnaissant comme par le passé.
      personne n’oubliera le rôle héroîque des communistes français dans la résistance ou les grandes luttes.

      nous sommes très fier d’avoir le PCF en FRANCE ,il ne faut pas nous deçevoir.
      jc (lagauche)

    • Depuis la stalinisation au milieu des années 1920 (et notamment l’exclusion des principaux fondateurs : souvarine, rosmer, loriot...), c’est la logique d’appareil qui dirige au PCF.

      La direction, composée de "bureaucrates" salariés par le parti, fera tout pour imposer buffet, pour ensuite négocier des places avec le ps, en se rangeant derrière son programme capitaliste.

      Unité à la base, auto-organisée, dans les luttes !
      Candidature unique anti-capitaliste !

    • FAUT PAS EN FAIRE TROP NON PLUS,

      ... dans le brossage.
      Bon, allez on bosse, on prend les choses au fure et à mesure sans s’emballer.
      À chaque jour suffit sa peine...

      J’ai regardé encore les photos en une de l’Huma des 10 novembre et 24 novembre :
      l’une montre un couple des Thomé Génot en Ardennes, qui pleurent de détresse devant la casse de leur entreprise, l’autre un ouvrier de Wolkswagen en Belgique qui pleure d’impuissance...
      La détresse est la même pour les 2 photos. Cela m’a remué toute la journée, comme quand j’avais reçu le journal le 10 et le 24...

      Est-ce que nous hommes et femmes de gauche nous pouvons faire comme si ces détresses n’existaient pas ?
      Est-ce que les détresses qui ne sont pas photographiées, chez les "sans" ou dans les cités hachélèmes, mais qui sont bien réelles, ne valent pas un effort de TOUS, toutes les forces de l’alternative unitaire pour qu’on parvienne à l’accord libérateur ?
      Non, on ne peut pas échouer si près !

      NOSE

    • Tu as raison. C’est justement parce qu’il ne faut pas échouer que les logiques d’appareil doivent s’effacer devant l’intérêt collectif. Ceci dit n’attendons pas tout des élections, la lutte et l’auto-organisation, la prise de pouvoir à la base, sont indispensables pour que ça change VRAIMENT.

    • ou’aie et zi vous reflechissiez aux majuscul’ k’en tant k’parti du peuple vous devriez detester autant k’les majestes et leurs majestueuses pompes ...funebres ...mais vous admirez trop les idées k’i font le pouvoir ce sentiment de superiorite de vos savoir coppier coller sans veritable pensée originale vous vous delabrez dans la piscine et ia presk’^plusd’eau dans la piscine et zki en reste croupi e z’est pa un’ bonne chose tout za za me deses pere °))))))))))zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz