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le chef des ex-RG démissionne ; quel coup tordu préparent-t-ils ?

Publie le mercredi 20 octobre 2010 par Open-Publishing
11 commentaires

cela me parait très symptomatique que le chef des ex-RG démissionne en plein conflit social

cela me permet d’émettre une hypothèse ( j’ai pas les moyens de vérifier mais bon )

concernant l’incendie du collège au Mans , j’ai été très étonné de cette information surtout en apprenant que dans ce collège il y avait moins de 300 élèves et qu’il était de type Pailleron !

Etait-il voué à la démolition ou rénovation ?

pour revenir aux RG ; l’info vient de Marianne.fr :

http://www.marianne2.fr/Exclusif-le-N-2-du-Renseignement-claque-la-porte_a198740.html?com#comments

Exclusif : le N°2 du Renseignement claque la porte

En pleine crise sociale, le patron de la sous-direction de l’information générale (SDIG), version moderne des RG d’autrefois, quitte son poste. Serge Guillen démissionne pour rejoindre ce que l’on appelle pudiquement Place Beauvau, le « cimetière des éléphants », autrement dit l’inspection générale de la police nationale. À l’heure où la rue déborde, où les conflits sociaux se multiplient dans tous les secteurs, le départ de ce policier considéré comme un chiraquien bon teint résonne comme un échec pour le gouvernement. Elle est aussi un nouveau symptôme de l’isolement du pouvoir face aux clameurs qui montent de la rue.

Le départ de Serge Guillen est accessoirement lié à une promotion au grade d’inspecteur général qui a trop tardé pour lui. Elle est surtout le signe que la SDIG, née de la réforme du renseignement voulue par Nicolas Sarkozy, n’a jamais vraiment trouvé sa place au sein de la direction centrale de la sécurité publique (la police en tenue). Chargé du renseignement en milieu « ouvert », ce service est en première ligne face à toutes les formes de contestation violente dès lors qu’elles ne « portent pas atteinte à la sécurité nationale », seuil au-delà duquel elles relèvent de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Le départ du chef de « l’information générale » fait désordre à l’heure où les cortèges lycéens fleurissent sans prévenir et où l’essence commence à faire défaut dans de nombreux secteurs. Il risque de renforcer le malaise au sein d’un service qui peine à trouver sa place, les fonctionnaires ayant du mal à percevoir la délimitation de leur périmètre, au risque de ne plus obtenir aucune information digne de ce nom.

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