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"le front républicain est un réflexe de classe" l’interview hallucinante de Patrick Buisson
Publie le mardi 29 mars 2011 par Open-Publishing5 commentaires
[...] ’électorat du FN – ouvriers, chômeurs, précaires, smicards – « se compose d’une droite radicalisée et, pour l’essentiel, d’un électorat populaire qui n’a rien à voir avec l’extrême droite. » Et tous ces petits, ces sans-grade se sentent de plus en plus abandonnés. Il accuse : « Le mépris dans lequel les tient la classe dirigeante a quelque chose de sidérant. Nos élites sont mues par une invraisemblable prolophobie dont elles n’ont parfois même pas conscience. »
Patrick Buisson : « Le front républicain est d’abord un réflexe de classe et de caste »
Prolos contre bobos, ce serait là la grande fracture. Le politologue met tous les partis classiques dans le même sac. Il stigmatise notamment l’aveuglement du PS. « Les impensés de la gauche sur la sécurité et l’immigration témoignent d’un déni persévérant de celle-ci face à l’expression de certaines souffrances sociales. » Ce tout sauf le PS explique la stratégie présidentielle du refus de l’alliance droite-gauche contre le FN. « Ce serait, dit-il, une machine à laminer l’UMP en l’assimilant au PS au sein d’une sorte de syndicat des sortants. » En clair, l’alliance élitiste PS-UMP contre les petits frontistes est une machine à perdre. Et en pointillé, ceux qui prônent ce front républicain, de Fillon à NKM et à Valérie Pécresse, sont des super-bobos coupés de la France qui souffre. Patrick Buisson résume : « Avant d’être une posture politique, le front républicain est d’abord un réflexe de classe et de caste. » Mais alors que faire pour reconquérir cet électorat populaire qui s’est laissé bercer par les promesses non tenues de 2007 ? Le conseiller a déjà un plan de bataille. En trois points.
Sur l’immigration, beaucoup plus de fermeté (c’est la nouvelle politique Guéant). Sur l’identité nationale, un débat qui débouche enfin sur des actes politiques lourds comme un nouveau code de la laïcité. Enfin, sur le pouvoir d’achat, il plaide pour une grande loi de réhabilitation du travail. Elle lutterait contre l’assistanat en réservant par exemple le RSA et le RMI aux Français qui ont un travail.
Contrairement à certaines allégations, Patrick Buisson ne souhaite pas un second tour 2012 Sarkozy-Le Pen. « Ce serait une catastrophe, car il priverait le second mandat de Nicolas Sarkozy de tout contenu politique et empêcherait le président de mener à bien les réformes dont la France a besoin. » Il estime que 2012 se jouera sur des enjeux de civilisation. « Mme Aubry vient de signer la préface d’un ouvrage collectif intitulé “Pour changer de civilisation” . C’est ce que les Français ne veulent pas : ils sont attachés à leurs traditions, à leur clocher, à leurs usines. » [...]
Messages
1. "le front républicain est un réflexe de classe" l’interview hallucinante de Patrick Buisson, 30 mars 2011, 00:05, par Gnafron
"C’est ce que les Français ne veulent pas"
Comment peut-il, comme Guéant, savoir ce que pensent et ce que veulent les français ?
2. "le front républicain est un réflexe de classe" l’interview hallucinante de Patrick Buisson, 30 mars 2011, 00:26
PATRICK BUISSON
Origines et études
Fils d’un ingénieur d’EDF engagé d’abord à l’Action française avant d’adhérer en 1947 au RPF du général de Gaulle[1], Patrick Buisson est élevé dans le culte de Charles Maurras et de l’anticommunisme[2]. Ainsi en 1956, sa mère l’emmène manifester contre l’entrée des chars soviétiques à Budapest.
Son engagement politique débute au lycée où, marqué par la guerre d’Algérie, il refuse de respecter une minute de silence après un attentat meurtrier de l’OAS[1]. Étudiant en histoire à l’université de Nanterre, appréciant notamment Philippe Ariès et Raoul Girardet, il est titulaire d’une licence d’histoire et d’une maîtrise de lettres en 1971. Sous la direction de Girardet, il rédige un mémoire de maîtrise sur le mouvement Algérie française. Durant ses études, il devient vice-président de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF), et s’oppose au Mouvement du 22-Mars en 1968 aux côtés d’Alain Renault[2].
Journaliste politique
Plus analyste que militant politique, Buisson s’éloigne de la politique active dès la fin de ses études et, après quelques années d’enseignement, se tourne vers le journalisme : Minute (1981-1987) dont il devient le correspondant à l’Assemblée nationale puis pendant un an le directeur de rédaction, le Crapouillot, puis Valeurs actuelles, qu’il dirigera pendant six ans avant d’entrer à LCI[1].
En 1984, il publie avec Pascal Gauchon, ex-rédacteur en chef de Défense de l’Occident et ancien secretaire général du Parti des forces nouvelles, OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, livre préfacé par Pierre Sergent, l’un des dirigeants de l’organisation.
Lorsqu’il dirige Minute de 1986 à 1987, il œuvre alors au rapprochement de toutes les droites[1], déclarant que « Le Pen, le RPR et le PR, c’est la droite. Souvent, c’est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres »[3]. Selon son analyse, « les électeurs du FN sont pour l’essentiel d’anciens électeurs du RPR déçus par le recentrage et l’évolution pro-européenne de Chirac, pour le reste d’anciens communistes nostalgiques du temps où le PC était conservateur, autoritaire et nationaliste »[1]. Remercié de Minute, il devient directeur de la rédaction générale de Valeurs actuelles en 1987[2].
Conseiller politique[modifier]
Après quinze ans de presse écrite, il s’oriente vers le conseil aux hommes politiques. Il devient conseiller de Jimmy Goldsmith et de Philippe de Villiers dont il dirige la campagne pour les élections européennes de 1994 et la campagne présidentielle de 1995, en axant les discours vers l’aile droite du RPR par l’affirmation du souverainisme. À la tête de sa société Publifact, il vend ses services à Alain Madelin et François Bayrou[2]. Il lance en 1996 la revue hebdomadaire Politique Opinion en association avec l’ensemble des directeurs des instituts de sondages, et anime à partir de 2000 la page « Opinion » du Figaro. Créateur et animateur de nombreuses émissions politiques sur LCI dont Le Club de l’opinion (1997-2000), Politoscopie (1999- 2000) puis 100% Politique (à partir de 2001), en compagnie de David Pujadas. Créateur et animateur de Un livre, un débat en 2003 puis de Questions qui fâchent (à partir de 2005). Entre 2005 et 2007, il co-anime ensuite l’émission hebdomadaire sur LCI intitulée Politiquement Show, et assure également l’émission Questions qui fâchent avec Michel Field.
Ayant prédit la victoire du « non » à 55% au référendum français sur le traité constitutionnel européen, il est approché par Nicolas Sarkozy en 2005, alors ministre de l’Intérieur, qui en fait un de ses proches conseillers, équilibrant le gaullisme social d’Henri Guaino, rédacteur des principaux discours de sa campagne présidentielle[2]. Sans poste officiel à l’Élysée, à sa demande, il demeure cependant un collaborateur très écouté du nouveau président de la République, et quitte l’antenne de LCI[4]. Dès lors, Patrick Buisson guide les choix de Nicolas Sarkozy, notamment sur la création du ministère de l’Identité nationale (et de l’immigration)[5] ou encore dans la conquête du vote Front national via l’élaboration d’un discours sécuritaire ad hoc[6]. À la tête du cabinet Publifact, Patrick Buisson a facturé en 2008 à l’Élysée un total de 130 autres factures pour des conseils, dont une quinzaine de sondages réalisés par OpinionWay et publiés par Le Figaro et LCI, pour un prix de 392 288 euros. Selon la Cour des comptes, le total de ses prestations a atteint la somme de 1,5 million d’euros pour l’année 2008[7]. Le 23 juillet le PS demande la création d’une commission d’enquête[8].
Décoré par le président de la République de la Légion d’honneur le 24 septembre 2007, il dirige la chaîne Histoire (détenue à 100% par le groupe TF1) depuis octobre 2007[9]. Selon Le Monde, c’est sa proximité avec le président de la République qui aurait permis à la chaîne Histoire de recevoir, entre 2008 et 2009, 270 000 euros de la part du ministère de la Culture[10].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Buisson
1. "le front républicain est un réflexe de classe" l’interview hallucinante de Patrick Buisson, 30 mars 2011, 08:20
Merci, tout est dit.
3. "le front républicain est un réflexe de classe" l’interview hallucinante de Patrick Buisson, 30 mars 2011, 09:32, par marie.lina
C’est comme cela ,il y a des êtres qui on droit au prix "vaseline’ ,avec en prime une notification pour un "pétain d’or" bref de la "m...e d’exrême droite !on peut leur conseiller de lire les rappors du camps n°2 de Treblinka ,cela leur donnera des idées !marie.lina
4. "le front républicain est un réflexe de classe" l’interview hallucinante de Patrick Buisson, 30 mars 2011, 10:41, par al
""". Enfin, sur le pouvoir d’achat, il plaide pour une grande loi de réhabilitation du travail. Elle lutterait contre l’assistanat en réservant par exemple le RSA et le RMI aux Français qui ont un travail.""
plus con tu meur ! reserver le rmi et le rsa a celles et ceux qui travaillent .....
soit il predit que le salaire ne permettrait plus de vivre (c’est deja le cas pour beaucoup)
soitil veut tout simplement retirer le rmi et le rsa a ceux qui sont les plus précaires sous pretexte qu’ils ne travaillent pas !
quand on lis des saloperies pareilles d’un e... qui a reçu la légion d’honneur, petain fait figure de petit joueur....