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le parti communiste grec dénonce les manoeuvres impérialistes contre la Syrie
par géronimo
Publie le mercredi 23 novembre 2011 par géronimo - Open-Publishing3 commentaires
Le PC de Grèce (KKE) dénonce l’escalade dans l’intervention impérialiste en Syrie et exprime sa solidarité avec le peuple Syrien, seul maître légitime de l’avenir de son pays
Le PC de Grèce (KKE) dénonce l’escalade dans l’intervention impérialiste en Syrie et exprime sa solidarité avec le peuple Syrien, seul maître légitime de l’avenir de son pays
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Le KKE dénonce l’escalade dans l’intervention impérialiste en Syrie, qui comme en Libye, est menée sous prétexte de défendre la « démocratie » et la « liberté ». Dans le cadre de cette intervention impérialiste, nous pouvons constater qu’ils ont dépassé toutes les limites de l’hypocrisie et du cynisme, ceux qui invoquent la « démocratie » et la « liberté » : les monarchies anti-populaires du Golfe, la Turquie, qui occupe par son armée la moitié de Chypre, l’Union européenne, où un certain nombre d’Etats-membres ont interdit les Partis communistes, les Etats-unis, qui est à l’origine ou soutient depuis un certain temps des juntes aux quatre coins du monde.
La Turquie, l’Arabie saoudite et la Jordanie, en collaboration avec les États-Unis et l’Union européenne, jouent un rôle particulièrement réactionnaire. Il n’est pas à exclure qu’une intervention militaire contre la Syrie se produise via ces pays.
Les objectifs que poursuivent ces puissances ne sont pas la défense en Syrie des droits démocratiques et populaires, comme ils le prétendent. Leur objectif est le contrôle des matières premières de la région, des routes énergétiques et de transport de marchandises, les parts de marché, l’affaiblissement de l’influence politique et économique qu’ont d’autres puissances rivales dans la région, comme la Russie et la Chine.
Par conséquent, une intervention militaire impérialiste en Syrie engendrera des destructions matérielles et humaines importantes dans ce pays, et en outre, privera le peuple Palestinien d’un allié fiable dans la région, un allié des mouvements anti-impérialistes dans la région, et ouvrira même la voie à une offensive impérialiste en Iran, prenant comme prétexte son programme nucléaire.
Le gouvernement grec (PASOK-ND-LAOS) porte de lourdes responsabilités, ainsi que les gouvernements des autres pays de l’OTAN et de l’UE qui, d’une manière ou d’autre, sont impliqués dans les plans impérialistes contre la Syrie et l’Iran.
Les forces opportunistes portent également de lourdes responsabilités, celles qui au nom de la « gauche » soit soutiennent directement l’intervention impérialiste en Syrie, sous le prétexte des droits démocratiques, soit se maintiennent dans ce moment crucial dans une position d’ « équidistance » et font comme si elles ne voyaient pas l’intervention impérialiste et les plans anti-populaires qu’elle porte.
Le KKE exprime sa solidarité avec le peuple et les communistes de Syrie et reconnaît que seul le peuple de Syrie a le droit de décider de l’avenir de leur pays, sans suggestions ni interventions étrangères.
Il appelle le gouvernement Grec ici et maintenant à mettre un terme à toute coopération militaire avec Israël. A ne pas mettre le terrain, les ports et l’espace aérien de la Grèce à la disposition de l’offensive impérialiste contre la Syrie et l’Iran, qui embarquera le peuple de Grèce et d’autres peuples de notre région dans de dangereuses aventures.
Messages
1. le parti communiste grec dénonce les manoeuvres impérialistes contre la Syrie, 23 novembre 2011, 19:55, par jean 1
Otez-moi d’un doute, est-ce bien le K.K.E.qui avec la police grecque a protégé, dans une période"pré-révolutionnaire",le parlement qui quelques jours plus tard a adoubé un gouvernement composé de ministres allant du "p.s." à l’extrême droite avec à sa tête un banquier ayant déjà sévi à la B.C.E. et à la"golden sach" ?
1. le parti communiste grec dénonce les manoeuvres impérialistes contre la Syrie, 23 novembre 2011, 20:35, par géronimo
Le PC de Grèce (KKE) souligne la nécessité d’intensifier la riposte populaire contre le nouveau « gouvernement d’union nationale » mené par le banquier Papademus
govLe PC de Grèce (KKE) souligne la nécessité d’intensifier la riposte populaire contre le nouveau « gouvernement d’union nationale » mené par le banquier Papademus
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Les directions du PASOK social-démocrate, de la Nouvelle démocratie de droite et du LAOS nationaliste, exprimant les intentions stratégiques du capital national et de l’UE, ont procédé à la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale, qui au nom de la ploutocratie tentera d’aller plus loin dans l’offensive contre les travailleurs et le peuple.
La coopération politique entre ces trois formations, avec le soutien d’autres partis bourgeois, comme le parti de centre-droit DHSY, celui de centre-gauche DHMAR, les écologistes et d’autres, a abouti à la création d’une coalition gouvernementale avec la nomination du banquier L.Papademus comme premier ministre.
Le Bureau de presse du Comité central du KKE dresse le constat suivant concernant l’accord PASOK-ND-LAOS : « Le PASOK, la ND, et Karatzaferis ont placé à la tête de leur gouvernement d’union le banquier L.Papademus ; c’est le souhait de la ploutocratie Grecque et de l’UE. Le peuple doit opposer sa propre alliance ouvrière-populaire à cette sombre alliance pour la mettre en échec et la faire tomber ».
Une première riposte à ce nouveau gouvernement anti-populaire a été portée par le PAME, avec des manifestations de masse à Athènes et dans d’autres villes du pays, dans la soirée du 10 novembre.
Le rassemblement à Athènes s’est tenu sur la place centre, Omonoia, Giorgos Sifonios, président du syndicat de l’entreprise sidérurgique « Greek Steel » a prononcé le discours d’ouverture du rassemblement et a transmis aux manifestants les salutations militantes et de classe des 400 travailleurs de l’entreprise, qui sont en grève depuis le 31 octobre, avec des mouvements reconduits toutes les 24 heures pour la ré-embauche de 34 de leurs collègues licenciés.
Au nom du PAME, Savvas Tsimpoglou a souligné que le mouvement syndical sur des positions de classe s’oppose à la soi-disant cohésion sociale. Il rejette la conciliation de classe. Avec les mobilisations et manifestations de grève, il va se fixer un nouveau cap, dans des fronts de lutte qui doivent se développer afin de se battre pour la résolution des problèmes populaires.
S’en est suivie une manifestation assez massive en direction du Parlement.
La secrétaire-générale du Comité central du KKE, Aleka Papariga, qui a participé à la manifestation a rendu la déclaration suivante aux médias :
« Nous ne devons pas perdre le moindre jour. Avant même que le gouvernement se reforme, avant qu’il prenne ses premières mesures, il devra faire face à l’opposition du peuple. Il existe des problèmes immédiats, comme ces lourds impôts qui doivent être abolis, des problèmes immédiats qui sont liés à la fiscalité, à la taxe de « solidarité », à la hausse de la TVA, à ces établissements scolaires qui n’ont pas d’argent, ces logements étudiants qui vont fermer leurs portes bientôt, il n’y a plus d’argent pour les universités, nulle part, pour les financer.
Par conséquent, ces problèmes sont immédiats et des luttes doivent se développer partout. Immédiates et dans le même temps, bien sûr, des exigences qui doivent aller en s’intensifiant, pour conduire à la grande contre-attaque populaire, car, comme M.Papademus l’a déclaré, tout est fiscal. Vous savez ce que fiscal signifie ? Cela signifie la fin du financement de l’éducation, de la santé, de tout. Sous prétexte de ne pas perdre tout des salaires, des retraites et de la 6ème tranche du plan, ils vont tout nous couper avec la 6ème tranche, la 7ème tranche et avec le nouveau mémorandum. »
2. le parti communiste grec dénonce les manoeuvres impérialistes contre la Syrie, 24 novembre 2011, 08:54
et c’est pas le PG qui a voté la guerre impérialiste en Libye ?