Accueil > manifestation le 30 mai : Aung San Suu Kyi à Depayin, souvenirs d’un massacre
manifestation le 30 mai : Aung San Suu Kyi à Depayin, souvenirs d’un massacre
Publie le mardi 29 mai 2007 par Open-Publishing1 commentaire
MANIFESTATION LE MERCREDI 30 MAI DEVANT L’AMBASSADE DE BIRMANIE
60, rue de Courcelles 75008 Paris
métro Courcelles
Après le refus par la junte de libérer Aung San Suu Kyi, et la prolongation
de son assignation à résidence, et en rappel de la tentative
d’assassinat dont elle a été victime le 24 mai 2003,
Info Birmanie manifestera de 13h à 14.
REJOIGNEZ-NOUS !
Aung San Suu Kyi à Depayin :
souvenirs d’un massacre
Le 3O mai 2003, le convoi d’Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991, et de membres de son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), tombaient dans un guet-apens tendu par la junte militaire qui se maintient au pouvoir depuis 1962. Si Aung San Suu Kyi a miraculeusement échappé à la mort ce jour-là. les estimations les plus fiables parlent de 100 à 200 démocrates pacifistes assassinés lors de l’attaque
Un prix Nobel de la paix en détention
Aujourd’hui, Info Birmanie et l’Alliance franco-birmane commémorent le quatrième anniversaire du jour où la dictature a voulu faire taire les démocrates par les armes en s’attaquant directement à son leader pacifiste, Aung San Suu Kyi. Le 27 mai dernier, la dictature a décidé de prolonger l’assignation à résidence d’Aung San Suu Kyi d’un an, jusqu’au 27 mai 2008. Aung San Suu Kyi est la seule prix Nobel de la paix vivant en détention dans le monde. Info Birmanie et l’Alliance franco-birmane rappellent que la libération du prix Nobel de la paix et des milliers d’autres prisonniers politiques birmans est un préalable indispensable au rétablissement de la démocratie en Birmanie.
Que s’est-il passé à Depayin ?
En mai 2003, Aung San Suu kyi et d’autres membres de la Ligue Nationale pour la Démocratie, poursuivaient dans la division de Sagaing une série de meetings politiques pour rendre espoir au peuple. La LND a remporté plus de 80% des sièges aux élections législatives de 1990, mais la junte a refusé de respecter ces résultats, et accentué l’oppression contre les opposants à la dictature. Aung San Suu Kyi avait été libérée de son assignation à résidence en mai 2002.
Le 30 mai 2003, près de 5 000 personnes proches du régime ont attaqué le convoi de voitures de la LND. Aung San Suu Kyi a pu s’enfuir mais a été rattrapée, comme la majorité des rescapés, dans la ville suivante sur la route, puis arrêtée. Elle a ensuite été à nouveau assignée à résidence. Elle ne peut aujourd’hui sortir de sa maison, et n’a pour seul contact avec l’extérieur que la visite de son médecin.
Le déroulement des évènements le 30 mai 2003 montre que l’attaque était préméditée. Loin de condamner la tentative d’assassinat d’Aung San Suu Kyi, le dictateur Than Shwe l’a justifiée en présentant le prix Nobel de la paix comme une personne dangereuse, qui pouvait faire sombrer le pays dans l’anarchie. Le Général Soe Win, dignitaire du régime dont l’implication dans la préparation du massacre est fortement soupçonnée, n’a pas subi d’enquête mais a au contraire été promu. Il est aujourd’hui Premier ministre du régime. L’enquête indépendante demandée par les opposants et le secrétaire général des Nations Unies, Koffi Annan, n’a jamais été menée.
Depuis 4 ans, la répression du régime contre les opposants continue : arrestations arbitraires, torture, fermeture des bureaux, interdiction de réunions, etc. de la même manière, les violations systématiques des droits de l’homme continuent en Birmanie : travail forcé, viols, torture, enrôlements forcés d’enfants-soldats, etc.
Que devons-nous faire ?
Info Birmanie, la Fédération internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Reporters Sans Frontières, les Amis de la Terre, la Ligue des Droits de l’Homme et le réseau Ritimo ont lancé la campagne de pétition « Birmanie : Menace sur la paix », qui demande au gouvernement français de s’engager pour une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. La libération d’Aung San Suu Kyi et des autres prisonniers politiques détenus en Birmanie est une des revendications de la campagne.
Informez-vous et signez la pétition en ligne sur www.info-birmanie.org
Contact : Info Birmanie 74 rue Notre-Dame-des-Champs 75 006 Paris
http://www.info-birmanie.org O1 46 33 41 62
Messages
1. manifestation le 30 mai : Aung San Suu Kyi à Depayin, souvenirs d’un massacre, 29 mai 2007, 22:50
Et surtout n’oublions jamais que le docteur Kouchner fut payé d’un chéque de 25 000 euros pour blanchir par un rapport qu’il écris la junte narco fasciste Birmane et ses implications avec Total qui construisait a l’aide de prisonier politiques Birman-es un pipe line dans des conditions atroces et en violation de toutes les lois internationales sur les droits humains
Pour le docteur Kouchner c’est simple il expliquait dans son rapport que non Total n’employait pas le travail forcé de prisonier-es politique en Birmanie