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parcequ’il existe un communisme possible en dehors du pcf
Publie le vendredi 18 mai 2007 par Open-Publishing3 commentaires
Lu le paragraphe suivant tiré d’un texte publié sur le site de "Bellacio". Coup de colère légitime, totalement partagé. S’il en reste à l’indignation, il pousse à réagir :
"Pourquoi Nicolas Sarkozy s’empare-t-il des symboles historiques de la gauche alors qu’il a l’intention de mener une politique de droite dure archi-libérale ? Soucieux de manipuler ceux qui jouissent des derniers fruits de longues luttes sociales - plus pour longtemps, d’ailleurs… - et qui ont oublié contre quoi se battaient réellement Jaurès, Blum ou Guy Môquet - le capitalisme et ses ravages -, ce champion de la manipulation tente de leur faire croire non seulement qu’il est cultivé, mais qu’en plus qu’il a un cœur... Le pire, c’est que la majorité des Français vont tomber dans le panneau : après tout, c’est l’ouverture du Festival de Cannes, un grand moment de cinéma. La croisière continue de s’amuser !"
Rarement le terme de prise d’otage politique n’aura autant été justifié : voir l’homme élu sur un projet para-pétainiste, avec le concours de nostalgiques de la francisque, de négationnistes et révisionnistes s’approprier les valeurs républicaines et progressistes, les idéaux de la Résistance est à la imite de la nausée.
Avant de regarder comment il s’y est pris, un regard rapide sur les complices du rapt.
Au sein du staff du nouveau locataire de l’Elysée se trouve des gens comme, G. Longuet (très lié à V Bolloré, le monde est petit) qui est cofondateur avec Alain Madelin d’Occident, du groupuscule fasciste devenu Ordre Nouveau.
Du beau monde s’y retrouve : Devedjian, mais aussi un moins médiatisé au parcours pourtant intéressant : H Novelli qui commencera (très tôt si on en croit sa biographie sur internet) par militer à la Fédération des étudiants nationalistes (1962/1964), puis à occident (1964/1968), suivi ordre nouveau, le FN, le PFN (néo-nazi patenté), avec d’autres cadres du PFN, rejoint le CNI d’Antoine Pinay. (Maître à penser de Giscard mais pas que lui, d’autres moins à droite ont chanté ses louanges. Pinay, est nommé en 1941 au Conseil national de Vichy, comme Mitterrand il sera décoré de la francisque par leur maréchal. À la Libération, le premier est d’abord déclaré inéligible pour son attitude pendant la guerre puis bizarrement amnistié. Le second, à temps, aura senti le vent). H. Novelli, pour revenir à lui, rejoindra ensuite l’UDF, il fut le chef de cabinet d’Alain Madelin (son ancien compagnon d’Occident) enfin, il atterrira à l’UMP où il anime l’association des députés ultra libéraux. Participera aussi à cette aventure un certain Claude Goasguen, chef de la droite parisienne lui aussi ancien d’ordre nouveau.
Lors de leur congrès de 1972, tous ces gentils garçons appelleront alors leur mouvement Front National, (usurpant le nom d’une des principales organisations de Résistance créée en mai 1941 entre autre par le PCF).Notons dès maintenant cette capacité à s’inscrire dans les valeurs, principes et sigles d’organisations démocratiques et républicaine pour en tordre la symbolique et les amener sur leur contraire.
Le 21 juin 1973, ils organisent à Paris un meeting contre "l’immigration sauvage"(déjà !!). De violents affrontements opposent des contre-manifestants antifascistes aux troupes de ce qui deviendra une partie de la bande à Sarko . Leur point commun à tous, exotique (mais jusqu’à quel point) pour les héritiers de Pompidou et Chirac, un anti gaullisme cimenté par la nostalgie de l’Algérie Française.
Parmi leur fait d’armes, ils iront chercher un certain J-M. Le Pen, ancien d’Indochine, officier <
Les mêmes en 1973 créeront le GUD, une sorte de club de sport universitaire ou l’entrainement consiste essentiellement à casser concrètement la tête des rouges et anecdotiquement à assurer les collages d’affiches de Giscard en 81. Tous ces jeunes gens aux compétences avérés se retrouveront dans les différents services du château marquis de Chamalières Un peu assagis du corps, toujours activistes de la tête, ils intègreront alors les cabinets ministériels pour les uns ou les rouages du CNPF et ses satellites pour les autres, parfois les deux.
Mais là n’est pas le propos essentiel.
Une question n’est pas posée : pourquoi et comment, en 2007, N. Sarkozy et ses auxiliaires ont ils pu se permettre ce holdup de la mémoire progressiste ? Sur quel terrain ont-ils pu se déployer ?
Ce n’est pas une question à la marge, elle est partie intégrante des éléments qui ont construit la défaite idéologique des forces progressistes sur les trente dernières années.
Battu en 68 puis de nouveau en 81, ils n’ont jamais désarmé. Le mouvement populaire et ses organisations n’ont pas eu la même pugnacité.
Ne jamais lâcher d’un pouce la résistance au capital, faire comme lui, dès qu’il recule, pousser et encore pousser l’avantage, c’est d’une lutte à mort qu’il s’agit, il l’a montré à de nombreuses reprises, il le confirme aujourd’hui.
L’indolence des édiles demandant la confiance et donc la perte de vigilance de ceux qu’ils prétendent représenter nous a conduits là.
Ce n’est pas la droite qui a supprimé l’autorisation administrative de licenciement, mais ceux qui ce sont confortablement laissé endormir ou séduire par son idéologie qui l’ont fait, ils siégeaient majoritairement à gauche, PCF compris.
La droite s’est approprié les espaces qui lui ont été abandonnés par des années d’affadissement et d’oubli de concepts qui ont construit la conscience populaire progressiste, au premier rang desquels les valeurs de solidarité.
Les élus socialistes et apparentés qui n’ont jamais ratés une manif pour la liberté d’association et de conscience pour les pingouins des Kerguelen, qui les a rencontrés en masse devant les centres de rétention avant expulsion ? Les mêmes qui signent toutes les pétitions pour les droits de l’homme, quelle prise de position politique, organisationnelle suivit d’autres chose que des communiqués de presse pour les sans papiers ? De 1981 à 1988, de 1997 à 2002 ont-ils interdit l’envoi des CRS devant ou dans les entreprises en luttes ? Non
Où les voit-on ? Ils vont où ça vote, pas où ça lutte. Et comme ça vote de plus en plus à droite, leur programme (armée dans les écoles, économie de marché, drapeau tricolore dans la cuisine et autres "farfeluosité" qui seraient comiques si elles n’étaient déplorables encadre le glissement qui ouvre le boulevard à la bande à Berluskozy.
Si la droite aux affaires expulse des logements, des villes bourgeoises, du pays. Où sont passés ces élus communistes qui il y a encore deux ou trois décennies était à la tête des expulsions contre les huissiers et les forces de l’ordre que les préfets mettaient à dispositions des proprios ? Pourtant, on peut les voir, au Conseil Régional, ou ailleurs, enfermés dans des délégations et commissions intra ou extra machin chose, dans les sivom et autres qui paient (mal) les quelques permanents de l’appareil ?
Pendant ce temps, les plus anciens déboussolés et écœurés deviennent perméables aux idées sécuritaire, la droite instille en permanence la peur des plus jeunes. Ces jeunes, que vivent-ils ? deux générations de sacrifiées : Alors qu’ils étaient en droit d’attendre des dépositaires du programme du CNR, des héritiers des militants de l’enfance autre chose que les TUC, SIVP et autres Emplois Jeunes, quels souvenirs du passage de la gauche au pouvoir quand une grande masse des gosses des citées populaires de 1981 n’ont d’autres traces de vacances que le soutien aux initiatives du Secours Populaire pour aller un jour à la mer : la charité institutionnalisée alors que les profits font exploser les coffres.
Le Front Populaire et la Libération portaient d’autres valeurs en matière d’éducation Populaires que la carence crasse en mesures de fond de la part de la ministre de la jeunesse et des sport de 1997 : Le pourcentage de mômes des cités populaire partant en vacances était incroyablement plus élevé dans les années cinquante que dans les années quatre-vingt-dix alors que le PIB a explosé et les profits aussi mais que le pouvoir d’achat des familles, au nom du réalisme économique des gouvernements Maurois et "gauche plurielle ou non, successeurs", qui avaient pourtant eu le temps et les moyens de changer la vie, a régressé. Cela donne un PCF à 2% et son effondrement dans le vote des moins de trente ans.
Des mêmes, quelle présence au plus haut niveau lors des moments rappelant ce que fut la Résistance et le programme du CNR dans les lieux de mémoires ? Sarkozy a beau jeu d’aller à la cascade du bois de Boulogne (ou jamais un Président de la République es qualité n’avait mis les pieds). Inexcusable l’absence de la plus importante dirigeante du PCF, de plus prétendante à la candidature, en 2006 à Chateaubriand. Sarkozy s’y est engouffré, il tente de s’approprier Guy Môquet.
Quel ministre de l’Education a mis Toussaint l’Ouverture dans les programmes d’histoire ? Combien cela aurait été important pour empêcher aux tentatives de récupération du parti des armateurs et négociants durant la campagne.
La réaction des historiens et de la population autour des survivants du maquis après la venue de N.S. au Plateau des Glières est juste. Combiens cette présence aurait été rendu impossible dans cette forme si une évaporation de la mémoire en ce qu’elle a de constitutive d’un rapport de force ne s’était pas produit, alimentée par une succession de concession idéologique par ceux-là même qui au nom des idées demandaient au mouvement populaire de lui faire confiance ?
Devant ces terrains abandonnés, toutes les valeurs de solidarité et de progrès ont été passées à la moulinette des officines du candidat de l’UMP.
Les réactions du staff de sa semi opposante (n’oublions pas dans ce débat son partage du oui avec son pseudo adversaire), mais pas que du sien, ont été à la limite du ridicule : Sarko en appelle aux mânes de J Ferry, Jaurès, Blum et Guy Môquet ? Sans réfléchir, parce que pour ces incultes de l’élite de gauche, Ferry (Jules) = lois de l’école laïques. Ils tombent dans le piège de laisser donner une aura progressiste au colonisateur du Congo, de Madagascar, du Tonkin et ailleurs, (valeurs identitaires de la pensée de Sarkozy). Valeurs qui il est vrai permettront à la droite et à la SFIO trois quart de siècle plus tard de remettre le couvert dans des aventures coloniales ou celles du 20ème siècle ne furent pas moins barbares que celle du 19ème et ainsi amalgamer la droite colonialiste à la sociale démocratie répressive qui géreront dans l’alternance dans l’intérêt des banques et groupes qui font aujourd’hui le CAC 40.
Fernand Yveton, Maurice Audin et le cortège innombrables des patriotes algériens y laisseront la vie grâce à celui qui en 1981, sans vergognes au regard de l’Histoire proposait de la changer. F. Mitterrand clôturant le dossier en offrant une amnistie aux anciens de l’OAS qui comblera d’aise la part néofasciste de la garde rapprochée de Sarkozy
Quant à Blum, quand même, en ce soixante-dixième anniversaire de la "non intervention" qui permettra l’assassinat de la République espagnole, au moment où se commémore le même anniversaire de Guernica, rien d’audible venant de S. Royal et un chœur au silence assourdissant des autres candidats dit de la gauche de la gauche, des forces syndicales et mouvements démocratiques qui pour pouvoir se développer ont besoin de combattre les idées réactionnaires.
Le terrain était balisé pour que le p’tit Nicolas tente de se mettre à l’ombre de Guy Môquet.
Il ne s’agit pas que d’histoire. Il s’agit aussi des messages qu’elle porte, des repères qu’elle permet et de son instrumentalisation politique.
Jaurès, l’avocat et l’élu des mineurs de Carmaux des verriers d’Albi, celui qui soutien à la chambre des députés les grèves des instituteurs, des postiers des cheminots, est annexé par un politicien réactionnaire qui se fixe comme but de réussir à interdire les grèves des instituteurs des postiers et des cheminots, de casser toutes luttes sociales en 2007.
Cela dit, en 1998 un certain R. Hue, premier responsable d’un partie de la majorité gouvernementale n’a-t-il pas eu l’outrecuidance de déclarer "si j’étais cheminot, je ne ferais pas grève" heureusement pour le service public il ne l’était pas. Par contre, cette majorité là a fait que le jeune qui avait le droit à l’espoir a vu le CDD devenir la base la moins précaire de son horizon, le CDI un graal atteignable que s’il faisait allégeance au patron. Les politiques, depuis 20 ans, ont cassé statuts et garanties collectives, protection sociale. Elles ont privatisé l’économie, dans le cadre d’une course à qui casse le mieux le hommes pour mieux rémunérer le capital, en alternance. Le CPE n’avait pas que des racines de droite.
C’est donc sur les décombres des ruines d’une défaite idéologique majeure dont les responsables, conscients ou pas (pour ces derniers le doute est de moins en moins permis sauf à ce qu’ils soient accompagnés d’une surdité sélective) persistent proposer des issues qui se révèlent des impasses. Elles permettent à la Sarko Maltaise Cie de l’armement Bolloré de pouvoir impunément jouer au flibustier dans les eaux de la mémoire progressiste de notre pays.
Oui, flibustier : La campagne de la présidentielle a, sur ce point, été totalement caricaturale : un seul candidat qui ait parlé en permanence du monde du travail, talonné sur ce terrain par un Le Pen et son populisme que le candidat du Medef réussira à récupérer, même si ses réponses se gardait bien d’apporter des réponses, c’est celui de l’UMP.
Les propositions en matière de salaires des autres étaient timorées ou absentes. Un exemple : Le loyer moyen pour un deux pièces, à Paris et hors parc social, est d’au moins 600 euros, la CGT revendique un poids du logement à 20% des revenus charges comprises. Le PS, dans la période propose 1500 bruts dans 5 ans. Alors que monte dans les entreprises l’exigence légitime de 2000€ net avec ou sans profits de l’entreprise qui permet de s’en prendre au capital et de ne pas laisser à la droite le terrain du travail. Le PS reste sourd, le PCF n’entend pas.
Pendant ce temps, Sarkozy et son staff contournent le problème en parlant idéologiquement de la grandeur du travail, le glorifie de façon pétainiste mais ne fait pas l’impasse sur le fait que pour 90% des actifs de ce pays, leur unique ou quasi unique moyen de subsistance c’est le travail et son accès, il pousse idéologiquement le mérite, l’effort, la concurrence. La question des profits ne sera pas posée, celle du montant annuel des cadeaux fiscaux au capital supérieur à la totalité du déficit budgétaire ne sera pas non plus posée. De sa part, normal. Mais de ses concurrents ?
Qui ouvre le boulevard aux ultra reaganiens de la Sarko-connexion ? (mouvement syndical compris aux regards de la dimension revendicative des questions posées).
De la à récupérer Jaurès, tribun de la classe ouvrière du début du 20ème siècle, il y a un pas qu’avec l’aide d’homme aussi brillant que dénués de scrupules politique tel Max Gallo, il n’y a qu’un pas que le futur Président de la République a franchi sans hésitation.
Le nombre de transfuges des partis de l’ex gauche qui participent à ce raid idéologique est en soit édifiant. Avec l’aide, publiquement remercié, du précédent et de son passé au PCF jusqu’en 56 puis au PS, celui qui a enfin réussi à être calife à la place du calife a su s’entourer et ramener à lui ceux qui pouvaient le servir dans son OPA idéologique sur les valeurs progressistes pour accéder à l’Elysée : de Roger Hanin et son ralliement à l’engagement au PCF affiché de plus fraiches dates (et toujours membre de sa direction nationale) après avoir longuement hanté les couloirs du P.S., d’un Kouchner arrivant à un Besson déjà dans les murs ; ou de la force tranquille d’un Séguéla à la fibre libéralo maoïste d’un Gluksmann, sans oublier la caravane des Ducatel de 2007 : Attali, Védrine, Lauvergeon, Charasse. Le petit Maurice Leroy , qui a su anticiper a déjà sa place il a été plus rapide.
Les mêmes ne diront mot sur l’attaque frontale contre mai 68.
Normal, les valeurs humaines qui ont porté ce mouvement et les acquis sociaux de 10 millions de grévistes ont été arraché à ceux qui alors présents ou leurs héritiers d’aujourd’hui sont dans le comité de parrainage du zonard d’Auteuil-Neuilly-Passy.
Comme le disait Elsa Triolet :"les barricades n’ont que deux côtés", Louis Aragon, son compagnon, pouvant de son côté (le même) persister à dire "J’ai choisi mon camps".
Pierre Semard , fusillé comme G. Môquet par les tenants de l’ordre regroupé derrière le mot d’ordre "Travail, famille, Patrie" dont l’écho réactualisé lugubrement tinte dans la France de 2007, le disait de belle façon : "pour juger correctement un évènement, il faut avoir la patience de relire son histoire".
La période montre que cela permettrait aussi de ne pas s’en laisser déposséder.
17 mai 2007
Guy Hervy
Messages
1. parcequ’il existe un communisme possible en dehors du pcf, 18 mai 2007, 12:13
"pour juger correctement un évènement, il faut avoir la patience de relire son histoire".
Mais voilà, Sarko en homme pressé, n’a pas un seul brin de culture, ça se voit à la façon dont il s’exprime et au choix de ses amis. De plus, comme les médias ne cessent de le dire, c’est le premier président qui soit né après la guerre, ce qui explique son manque de délicatesse vis à vis des symboles des luttes françaises. Il est la preuve vivante qu’il n’est pas assimilé à notre culture française, même le morceau de musique était espagnol, enfin catalan, mais là c’est encore une autre histoire, avec le côté paillette qui ressort à chaque fois qu’il le peut.
Cet anticommuniste primaire, en raison de ses origines hongroises de l’extrême-droite, de sa non culture, de ses amis bizarres à paillettes et démêlés avec le fisc, voire avec la justice, donc milieu plus ou moins mafieux, n’ayons pas peur des mots, n’a pas peur de jouer avec nos symboles, avec les programmes de ses adversaires piochant allègrement dedans pour faire son propre programme qu’il n’a pas, sauf celui, c’est sûr, de torpiller définitivement nos acquis sociaux.
Et là, j’avoue que je ne comprends toujours pas pourquoi les gens se laissent faire, alors qu’il montre qu’il continuera le travail de destruction de Chirac. Mais il faudra que chacun en tire ses conclusions et prenne ses responsabilités et les assume quant au choix qui a été fait le 6 mai, et celui à venir aux législatives. La rue n’est pas la bonne solution, nous avions les urnes et le moins pire.
Comment aborder les législatives, j’en sais fichtre rien, à cause de la multitude de candidats qui s’annonce ! Voyez déjà la nouvelle stratégie médiatique de le Pen, je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres son prospectus mais caché dans une poche plastique noire, j’imagine pour que les gens s’attardent davantage. Histoire de marketing encore ! Il a des sous à dépenser. Faut dire que ça rapporte les élections, et les candidats !j
2. parcequ’il existe un communisme possible en dehors du pcf, 18 mai 2007, 23:43
GuyH je ne dirais qu’un truc "respect" comme dit mon fils . Tu as tout dit , tout bien analysé.
Maintenant nous sommes les cocus de cette histoire.
Grace a cette politique néfaste que la "Gôche " PS , PCF, Radicaux , nous sommes dans la MERDE et pour quelques jours. RESISTANCE
3. parcequ’il existe un communisme possible en dehors du pcf, 19 mai 2007, 01:40
Je partage complètement ton analyse de la situation politique à travers le processus historique de l’évolution de la pensée de gauche et d’extrème-gauche depuis les années trente.
Le communisme possible est à l’ordre du jour mais pour cela il faut "arracher" les dirigeants communistes à l’illusion de faire "bouger" le PS vers une conception plus anti-capitaliste.MGB est le prototype de dirigeants depuis Thorez de cette illusion concrètisée par le "programme commun" signé par Marchais qui a entrainé une débandade électorale de notre organisation dite "révolutionnaire" .Après cette débandade au détriment de la classe ouvrière et des salariés en général,il ne reste plus à la droite pour mondialiser l’économie capitaliste à la vitesse du TGV d’en finir avec l’indépendance Nationale en la camouflant sous un discours pseudo-glorification de la résistance en évacuant la pensée gaulliste le plus vite possible.Le choix d’un émigré,même talentueux,à la Présidence de la république est l’expression de cette volonté de la bourgeoisie d’effacer le concept "France" au profit d’une organisation de la socièté dévalorisant l’idée de la fierté française pour une socièté à l’anglo-saxonne où l’entreprise privée est la véritable nation,quelqu’en soit le patron .L’actionnariat mondialisé,sans entraves douanières et sociales,pourra ainsi se développer plus vite avec un marché anarchique respirant au gré du vent boursier .Les dégâts sociaux seront dramatiques en accentuant l’insécurité et la misère ......
Le communisme possible peut-il surgir de l’application de cette politique capitaliste sans aucune contrainte........? Sûrement si nous entravons ce développement avec une vigueur "révolutionnaire" retrouvée avec des dirigeants nouveaux convaincus comme l’était nos camarades de la résistance.Cette "guerre froide" que nous livre notre bourgeoisie avec tous les "traitres" qu’elle peut débaucher par la corruption passive et active est à l’oeuvre en ce moment avec une puissance buldozzer.Il nous faut donc passer à l’offensive par d’autres moyens que les fadaises entendus pendant les campagnes électorales.Le concept "démocratie bourgeoise" est révolu dans la lutte de classes actuelle.L’organisation communiste doit en tirer des leçons par une stratégie idéologique et de luttes de classe combative intelligente sans compromission aucune avec les tenants tant soit peu conciliants envers la bourgeoisie .Avant que le peuple ne tombe dans une misère généralisée avec un Martin HIRSCH pour panser les plaies nous devons tout de suite "interdire" la régression sociale que des Borloo,Bertrand vont négocier par petites touches successives.L’immigration subie remplacera choisie car beaucoup de travailleurs français feront leur valise en permanence pour se faire explpoiter dans toutes les parties du monde capitaliste mondialisé .Le mur de l’argent s’est solidifié au fil des années,surtout depuis 1968 grâce aux présidences Giscard,Mitterrand,Chirac...Ils ont préparé le terrain à Sarko qui n’a plus qu’à foncer tête baissée avec sa bande de malfrats prêts à tout .
Nous sommes prévenus...Soyons sur nos gardes constamment en renforçant nos forces par une lutte de classes de tous les instants .......Le communisme "possible" surgira sûrement de cette manière ......Mais prenons garde aussi aux traîtres dans cette période de vache maigre ........
bernard SARTON,section d’Aubagne