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Le Communisme a besoin d’un PARTI.. Le PCF est mort : VIVE LE PARTI COMMUNISTE

Publie le samedi 22 janvier 2011 par Open-Publishing
16 commentaires

Avant propos
Afin déviter un article encore plus indigeste , je reviendrais une autre fois prochaine, sur quelques pistes concrêtes quant aux formes permettant d’essayer un processus associant le maximum de camarades à ce qui fait l’objet ici ne quelques réflexions, dont beaucoup sembleront du rabâchage , de la phraséologie"portes ouvertes enfoncées" , voire du délire sénile..etc..
Ce qui suit ne saurait intéresser quelques lecteurs

- Ceux qui ont décidé que tant que les trois lettres P.C.F existeront, tant que des élus présentés par le PCF-FDG seront plus nombreux que ceux des autres partisse réclamant ; comme lui, de la"gauche dela gauche" , tant que des badges pouront s’agrafer à des revers...de veston dans les manifs et de veste dans les élections.., la question d’e la nécessité d’un PARTI Communiste est une curieuse question..puisqu’il existe !

Tout aussi allergiques à ce que je peux écrire ceux qui de toutes façons ont décidé que tout Ex pcf qui veut bien se rendre utile , voire expier ses errements passés peut se laver de ses péchés originels en adhérant au NPA, à L.O, au POI..

Ceux qui pensent que le Capitalisme , on pourra encore lui sucer un peu de moëlle , ceux qui croient en la Révolution par conversion de DSK - Mélanchon et Eva Jolly au Marxisme et décrets lois d’un Parlement votant la dissolution du MEDEF..peuvent aussi zapper, pour ne pas avoir à laisser un commentaire -pléonasme me traitant de" pov con. qui hallucine"..

Pour les autres, en ce samedi matin et sans trop travailler le style, quelques généralités , pour en débattre :

Le CAPITALISME est il oui ou non dans la phase terminale de sa CRISE GLOBALE et Systémique

Je suis de ceux qui en sont persuadés.

Je ne crois à aucune des théories qui m’expliquent que c’est sa forme de "financiarisation de l’économie" qui le rend "fou" et meurtrier.

Je serais sinon au Parti Socialiste et comme tel ou tel de ses dirigeants je plaiderais pour un retour à je ne sais quel "capitalisme rhénan" favorisant l’investissement productif" source de plein emploi et de croissance, en opposition avec le "capitalisme de la spéculation boursière"..

Non, le Capitalisme est prédateur par nature et aujourd’hui, c’est au nom d’une recherche de taux de profit maxi là ou ça peut juter le plus vite, que les possédants jouent au baccarat des Bourses plutôt qu’au mécano industriel.

C’est une Crise globale, je n’insiste pas ici

Elle est en phase terminale parce que le développement spectaculaire des sciences et des techniques fait obligation au K.l de considérer désormais que la "réforme" c’est le RECUL humain, social, démocratique etc..
C’est dans cette contradiction que nos ancêtres ont inventé l’expression "Socialisme ou Barbarie"..

Ce Capitalisme est il en position de forces.?

Oui et non pour faire vite.

Sa violence et l’apparence des rapports de force , sur Bella Ciao comme dans tout ce qui est de"mouvance marxienne (ou "iste") donne lieu à d ’intéressants débats.

Comme d’autres j’avais relevé dans le bouquin de RUFFIN des analyses pertinentes

Dans son interview que j’avais conservé on notait le rappel de la cynique affirmation

La lutte des classes existe, et c’est la mienne qui est en train de la remporter. » notait le milliardaire Warren Buffet,

Mais... avons nous exploré toutesles contradictions de ce monde unipolaire..
La récente révolution tunisienne, la situation en Amérique latine, ,les luttes récentes dans les pays que DSK et Trichet, entendent ficeler dans l’austérité étouffante avec la complicité des appareils gouvernementaux de droite ou sociaux démocrates , ce que de nouveau les effets visibles de la Crise a modifié dans les consciences concernant le Capitalisme , sont ils ou non des éléments que nous aurions pu prévoir quand nombre d’entre nous se posaient la question un peu de la façon suivante

« Oui, tant mieux que le Mur de Berlin soit tombé et que ce "socialisme réel" parte en sucette..mais maintenant QUI va faire contre poids à l’appétit glouton du Capitalisme".. »

Le COMMUNISME frappe à la PORTE..mais les Partis "Communistes "sont MORTS

Ce Communisme du millénaire certes est à "réinventer" dans sa modernité et plus que jamais MARX est d’actualité

 :"Ce sont les Masses qui font l’Histoire"

Peuvent elles l’écrire dans la seule LUTTE des classes sans l’existence d’un Parti Révolutionnaire.

Le débat n’est pas clos .

Je suis plus que jamais du côté de Gramsci contre tout le " spontanéisme des masses"..

On voudra bien se référer à ce lien qui reprend quelques thèmes

http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=624:la-pensee-politique-de-gramsci-jm-piotte&catid=50:histoire&Itemid=55

Je m’en tiendrais à deux citations du texte :

Gramsci est en effet le premier disciple de Marx à avoir mis, au centre de sa pensée, une reprise réflexive de son propre positionnement, et du positionnement de ses homologues adverses. Gramsci a inventé les concepts d’intellectuel « organique », « traditionnel », « collectif », et il en a déduit ceux de « société civile » et de « société politique ».

Aux yeux de Gramsci, le parti communiste est l’intellectuel organique collectif du prolétariat. Son travail est de développer au sein du prolétariat une conscience de classe qui, sans lui, n’existerait que comme potentialité.

D’ou, si on est dans cette logique, un constat -conclusion de cette première partie

IL N’y a PAS en FRANCE, un tel OUTIL pour la REVOLUTION

Jaurès ayant dit fallait « partir du réel pour aller à l’idéal », je pense que la situation que traverse le courant révolutionnaire , implique de réfléchir sans se voiler la face :

La question n’est plus dans une « possible » disparition du PCF..mais dans le constat qu’objectivement il est MORT., cliniquement, comme ondit en médecine

En tant que Parti pouvant AIDER au processus révolutionnaire .il est mort non pas seulement –ce serait un autre débat-parce que déjà 1920 portait des "incompatibilités d’avec Marx," par un "PACS" matrice Babeuf et léninisme importé.).mais surtout parce qu’aujourd’hui, le PC n’est plus un repère de fonction assumée des décennies : avocat du peuple, porte voix des « petits », « délégué des Ouvriers »

Je ne vais pas allonger le propos sur ce qui caractérise en2011, ce Parti ou des "identitaires" à la Gérin disputent à des frontistes divisés la direction d’une organisation qui a jeté Marx à la poubelle et ou Dimicoli se creuse la tête pour savoir comment on démocratise la BCE.!

Je n’insiste pas sur ces épisodes tragi comiques ou un petit clan cherche comment éviter qu’une implosion trop rapide ne prive quelques permanents de la paye mensuelle.

Je ne reviens pas sur le ridicule d’un ton gauchisant 18 mois avant de chercher comment on réussira à obtenir un sous secrétariat d’état à la Pêche dans le train d’Alternance rose de 2012.

Le PCF est mort.
IL ne faiut pas le dire troi fort ça pourrait réveiller ceux qui entendent dans ce brasier final, jeter des dés à coudre d’eau tiède en se tenant les coudes au sein de groupuscules comme"vivelepcf"..ou "laRiposte"..

Il faut franchir le RUBICON..

Longtemps j’ai été de ceux, incapables, de critiquer le PCF sans aussitôt presque m’excuser fraternellement auprès de mes copains encore encartés et en souffrance.

"De l’intérieur nous luttons, rejoins nous" me répétait on..
Je répondais que "je respectais , que je comprenais, qu’etc etc"

En 2011, je crois qu’il faut parler clair , briser un tabou d’"ex".
Non, le Parti Communiste Français ne PEUT pas être-ou ne plus être si certains préfèrent- la Maison Commune des révolutionnaires..

Ni lui, ni -et des copains peuvent eux aussi le regretter et trouver ce la injuste- le NPA ou tout autre Orga qui ne peuvent pas "attirer les masses"..

Tant en projet qu’en terme d’organisation, tout ce qui ne sera pas construit par LES MASSES, pour les MASSES, n’a aucune chance de jouer un rôle décisif

Réfléchissons amis et Camarades qui voulez restés à tenir la main décharnée de l’Agonisant en coma dépassé..

Même si c’était dans une stratégie qui nous fut fatale (programmatisme et Union de sommet) , même avec une trop longue cécité sur le stalinisme.,même si la conception d’avant garde a été –(et reste !!) objective dépossession du mouvement populaire de son rôle d’Acteur-Auteur de la REVOLUTION.._ même en plein Afghanistan, avec , en URSS un Brejnev que nous « soutenions »..(dans des contradictions connues ici).. il n’en demeure pas moins une réalité :

Quand un prolo, un jeune disait « J’adhère au Parti » personne ne lui demandait :"Lequel ?" .

Aujourd’hui, ce nom glorieux de Parti Communiste..qui faisait peur à la bourgeoisie dans toutes les composantes de personnel politique à sa solde..fait hélas ou sourire..ou pleurer !

Alors allons nous rester ainsi, les uns et les autres, larmoyants ou acides ?

Notre putain de VIE d’Hommes et de FEMMES debout..est elle condamnée à finir en rassemblement d’aigris , en spectateurs de la déliquescence d’un ESPOIR à portée de LUTTES et de courage..

Allons nous nous contenter de commenter notre impuissance sur le NEt, de tirer à vue sur les nièmes tentatives de " collectifs ceci ou cela" , de "Colloques" aussi sympas soient ils, comme celui organisé récemment par Rouges VIfs 13 et Charles Hoareau ?

Faut il que des Gerin passent pour ce qui serait une thérapie contre la Nostalgie ?

Finirons nous comme au Canada ou en Islande dans un pays ou "parti Communiste" "Communisme" seront des mots qui ne seront d’aucun vocabulaire , sauf dans tel amphi universitaire..et dans les réunions studieuses de Conseils d’admlinistrations ou o n étudie Marx ...beaucoup plus sérieusement que ne l’évoque le PCF-quand il en parle..-

Ou bien sommes nous aujourd’hui en situation de dépasser ce qui a été tenté pour rassembler la force communiste éclatée, divisée, parsemée , avons nous l’énergie collective pour tenter l’aventure, à savoir commencer le processus se fixant comme objectif d’aller vers le CONGRES constituant d’un PARTI DU COMMUNISME..

Et ce, en nous engagent dans une procédure inédite.

c’est à nous d’en débattre, d’affiner, de proposer.

Pour ma part j’avancerai quelques idées persos..mais dans un second temps..

A chacun ici qui s’intéresse à cette "affaire" de donner déjà un point de vue, fut il pour me dire avec argument."Non, AC c’est pas comme ça qu’il faut voir les choses c’est c, selon moi, autrement c’est à dire.. je pense c’est à dire."

Merci de la patience du lecteur.

Cordialement

AC

Messages

  • vers le CONGRES constituant d’un PARTI DU COMMUNISME..

    J’en suis (du verbe "être" et non "suivre" ;-))

    Il faut évidemment travailler dare-dare à cela.

    Et nous ne partons pas de rien.

    LL

    • sur quelles bases politiques ?

      Il me semblait que certaines des phrases de mon modeste"papier" pouvaient etre considérées comme une base"politique,"non ?
      A part que tu penses que se réclamer de Marx -pour ce qui est des"fondamentaux tels que la"propriété" et la place des masses dans le processus de LDC..- et de Gramsci-sur le besoin de Parti révolutionnaire - ce ne soit pas une donne" politique" relativement claire.

      Comme je crois avoir en tête quelques unes de tes interventions, je ne te confonds pas avec ceux qui prétendent que la politique, c’est ce que nous connaissons actuellement comme scènes à te faire s’abstenir bientôt 98 pour cent des prolos et des jeunes.!

      .
      Une conception, pour certains, de "la politique" qui fait de "2012."...un concurrent du film catastrophe du même nom !

      .
      Comme si le devenir de l’ humanité était scotché aux deux tours d’une élection avec finale entre le pire et moins puant ..

      Quels que soient les finalistes.

      C’est d’ailleurs , quand je parle de Parti Communiste, un vrai débat d’actualité que de se poser la question de savoir si on peut construire un Parti révolutionnaire et , en même temps cautionner, dans l’état actuel de ’institutions totalement en opposition avec le besoin d’autogestion , le cinéma que nous mijote le Capital avec ses duettistes de l’alternance sans risques pour le K... et ses porteurs d’eau (de rose) qui s’agitent ..à la gôche de la Gogôôche...

      C’est une parenthèse mais en ce qui me concerne la réponse est nette :

      Tant que l’urne n’est pas en lien avec la LDC pour peser sur le rapport de forces entre classes antagoniques, je fais comme pour la télé-réalité sur TF1 ou M6 : ce n’est pas mon affaire..

      Je zappe.

      AC

  • La gauche de la gauche est bien la plus grande force politique française ; d’ailleurs c’est elle qui dispose du plus grand nombre d’orgas......et ne cesse pas d’en créer de nouvelles !

  • La contribution d’AC est une heureuse initiative. En effet, plutôt que de ratiociner, il importe en effet de passer à la très nécessaire étape de création d’un authentique parti communiste (révolutionnaire, même si c’est redondant).

    J’apprécie le rappel à l’Union de la gauche et de sa démarche programmatique. Car, alors que le Parti fournissait d’excellentes analyses du CME, il se fourvoyait dans cette union. Ce n’est pas l’union en soi qui a précipité sa perte, mais cette union avec le PS et le parti radical. Le PCF a cru qu’il jouerait un rôle hégémonique. L’expérience a prouvé qu’il a été laminé en quelques années.

    N’oublions pas, bien sûr, et surtout pas ! l’effondrement du socialisme réel à l’Est de l’Europe. Ce qui mit en valeur la première erreur du PCF : son attachement fusionnel au PCUS et au Pacte de Varsovie, son absence d’influence critique, rejougnant le courant européocommuniste initié par le PCI.

    Dès 1945, PCF et PCI ont renoncé à être ce qu’ils prétendaient être en désarmant des 2 côtés des Alpes la Résistance, laissant toute l’initiative historique, là, à la démocratie chrétienne dirigée en sous main par la CIA et, ici, le gaullisme du grand capital, mi-national(iste), mi-américanophile. La tendance nationaliste se dirigeant, par défaut, sur la pente rhénane sous prétexte qu’il valait mieux une Allemagne européenne plutôt qu’une Europe allemande.

    Et, pour ne pas heurter le socialisme dans un seul pays, cher à Staline et ses successeurs, le PCF n’a eu de cesse de se frayer un chemin vers un socialisme à la française (ce qui n’a absolument aucun sens !).

    Il y a eu dichotomie entre cette capacité à décrire et analyser le capitalisme dans son développement et la stratégie politique censée le combattre.
    N’oublions pas l’abandon, hors congrès et hors statut, du concept de dictature du prolétariat qui disait bien autre chose que la caricature qu’en fit Georges Marchais lors de la préparation du 22ème congrès en 1976.

    C’est donc à donner le jour à un Parti communiste révolutionnaire qu’il importe de donner le jour puisque, en effet, celui de 1920 est bel et bien mort, en voie d’inhumation.

    Il importe d’analyser de façon exhaustive le passé du mouvement communiste mondial et du PCF, cela dans un contexte historique mondial, procédant à l’examen complet de la genèse du capitalisme au plus loin de ses origines, intégrant l’essor industriel du XIXème siècle, à l’intérieur des puissances européennes, mais mettant l’accès sur le nouveau monde, la colonisation de la planète au long de siècles entiers, expliquant scientifiquement toutes les phases de formation de ce capitalisme, à la fois national, dans ses moyens et ses intérêts de classe, et international en tant que processus historique et planétaire.

    Le communisme naît de la contestation de l’exploitation industrielle asservissant le prolétariat. Mais il tire ses origines bien avant dans l’expérience tragique des peuples colonisés, même si celle-ci ne fut pas publiée ni savante ni académique.

    Le communisme théorique connaît donc un succès précoce et planétaire, il inspire des peuples qui, au départ, n’étaient pas inscrits dans le champ de la lutte des classes de la façon présentée par les théoriciens européens.

    Le PCF ne prit donc pas toute la mesure de la situation coloniale dans la situation algérienne, soutenant le Parti Communiste Algérien, mais restant évasif et ambigu quant à l’issue politique de la guerre d’Algérie et lui imposant le cadre colonial intact comme espace de libération.

    Et c’est avec la politique coloniale de la SFIO que le parti entendit néanmoins s’unir à partir de 68 (j’opère sciemment une ellipse à intention provocatrice).

    On le voit, l’air de rien, la liste des errements du PCF au long de son Histoire est gravement importante :

     lien fusionnel avec Moscou, dès l’acte de naissance.

     attitude trouble au lendemain de la Libération, rendant les armes à l’Etat bourgeois.

     manque de volonté politique affirmée au long de la guerre d’Algérie.

     union coupable de la gauche en 72 jusqu’en 81 et absence totale de réaction au moment de l’effondrement soviétique.

    Aujourd’hui, la situation formée par un capitalisme en crise profonde, structurelle et systémique met à l’ordre du jour son renversement par la révolution populaire sur des bases révolutionnaires de classe. Ce qui implique l’existence, la théorie, la pratique et l’action d’un parti ayant à accomplir un rôle historique autant qu’universel, fût-ce dans le dépassement national de la crise. Etant bien entendu que ce dépassement national ne peut être étroitement qu’à la française vu les conséquences immédiates au plan international et même mondial.

    Du reste, un parti communiste n’est communiste que s’il est internationaliste en rapport étroit avec un mouvement communiste beaucoup plus large.

    L’analyse marxiste du capitalisme au XXIème siècle ne peut conduire qu’à favoriser l’internationalisme avec d’autres partis réellement communistes sans pratiquer de sectarisme a priori, sans oeillères staliniennes. Tout mouvement de contestation servant les intérêts de la libération sociale est un allié de classe où qu’il se trouve. Toute coopération avec lui est une obligation pour ce parti révolutionnaire.

    Je n’ai traité (et très mal) qu’une partie de la question. A tous les contributeurs de participer et de proposer afin d’améliorer l’ensemble. AC va se faire un plaisir de tout synthétiser. Non, j’déconne...

    • Karl Marx revient sur terre a l’époque de Brejnev , tout le monde est bien emmerde surtout quand il demande 1 minute d’antenne a une heure de grande écoute sur la télévision d’état mais personne n’ose la lui refuser .
      Marx apparait a l’écran et déclare : Camarades je n’ai qu’un mot a vous dire : Pardon .

    • 92.***.162.*

       ??
      En chiffre.., je sais pas ce que ça veut dire

      Mais en lettres , décodé c’est "LE FIGARO"

    • Merci du contenu de ta participation à ce débat

      Juste un point qui n’est pas de détail pour moi.

      (Certes je ne partage pas certaines de tes affirmations sur la stratégie du PCF.mais nous n’allons pas nous fourvoyer dans de la confrontation sur certaines questions du passé..)

      Par contre je suis en désaccord de fond avec ceci

      Ce n’est pas l’union en soi qui a précipité sa perte, mais cette union avec le PS et le parti radical. Le PCF a cru qu’il jouerait un rôle hégémonique. L’expérience a prouvé qu’il a été laminé en quelques années.

      Selon moi -mais y compris selon le PCF.après 81...qui pourtant renouvelle et en "rajoute en 97, c’est le fait que l’union se soit faite au Sommet qui la rend forcèement a-marxiste, à tout le moins.

      Le Parti , tu le dis justement s’imagine alors que c’est SON influence par rapport au jeune et nouveau Parti socialiste qui règle la question du contenu et du rythme des réformes que prévoit un accord à 90 pour cent de reprises des propositions "communistes !

      Cette mise à l’écart des masses qui sont pourtant censées"faire l’histoire" interdit TOUT possible changement.

      Même si Mitterrand avait été un homme sincère , n’ayant en se rasant, que l’idée de faire le "bonheur des travailleurs"..le PCG , parce qu’il s’inscrivait en termes de demande de soutien des masses et non de leur intervention en LUTTES et en construction de projet et contenus de "réformess" , était non révolutionnaire pour ne pas dire contrerévolutionnaire.

      Pas parce que le PCF signait avec des gens comme Miterrand et Crépeau.

      Même si cela avait été un PCG entre le PC et une "extrème gauche" " pesant davantage que l’ex Ligue dans le paysage politique, même sans social -démocratie"organisée" , les camaros Marchais -Krivine avec 25 ministres de la LCR et 20 du PC., sans un APPEL aux Masses pour qu’elles se mêlent de ce qui les regarde..et affronte le K sur les lieux d’exploitation et de vie" quotidienne ...ils se seraient plantés, tout autant !

      J’ose affirmer que c’est plus dans la négation de l’intervention populaire , autogestionnaire, combative et au coude à coude avec son Orga ..que dans le goulag et du stalinisme qu’était inscrit la fin du soviétisme

      Selon moi, du moins qui, de cec fait, n’aie jamais eu de réelle sympathie pour ce qu’on appelait le trotskysmmême si je sais reconnaitre qu’il fut victime de la folie stalinienne..

      "Les SOVIETS partout"...-y a pas que lénine Staline qui ont coupé court à ce qui étéit profondèment marxiste., n’en déplaise à quelques aveugles de la 4°internationale qui n’aiment pas qu’on fasse ce rappel.....

      Ce qui bien entendu ne saurait éxonérer la social démocratie et Staline de leurs responsabilités tragiques .

      Et le PCf de son incapacité à accompagner une démarche révolutionnaire..

      .

    • Tout le monde veut refaire le parti communiste ... et il ya pléthore de candidats au présidentielle .. ça m’emmerde tout ça et je regrette beaucoup le centralisme démocratique ... on ne voit aujourd’hui que des karl marx en puissance ..

    • Cela fait très longtemps que je n’ai plus l’habitude d’aborder les questions politiques. Ceci explique cela. Même si j’avoue que je n’ai jamais été très adroit.

      Tu as totalement raison concernant la démarche militante et la stratégie au sommet du Parti. C’est clair que la direction nous demandait à nous, militants et sympathisants, de suivre. Tout était orienté vers les élections et les mots d’ordre privant d’agir en dehors de la ligne étaient les seuls que l’on recevait. Sauf, bien évidemment ces appels aux manifs ou, côté syndicats à direction communiste, aux grèves mais seulement pour "soutenir" la politique du Parti. A fortiori envers les forces qui n’étaient pas organisées dans le Parti ou dans sa zone d’influence. Et encore moins celles qui n’étaient pas du tout organisées.

      Et je retiens de ton post un mot : autogestion. Au début, il m’a fait tiquer. J’en comprends maintenant plus et mieux le sens et l’importance.

      Mais ma formation première m’a bridé et j’ai tendance à toujours fonctionner sur un mode autoritaire venant d’en haut.

      Mais bon, je suis capable de m’en guérir. Difficilement, mais d’en guérir quand même.

    • Faut mettre des majuscules.au barbu stp..

      .comme à A.C.

       :)
      Plaisanterie à part..il ya dans ton commentaire un peu de mépris pour qui tente aujourd’hui (moi parmi tant d’autres beaucoup plus "formés" à la théorie..) de "travailler" à poser des questions dont les réponses, collectives, sont selon moi une des clés d’un possible changement..
      Contrairement à toi , ce" centralisme" , qui a étouffé la diversité , qui a paralysé l’action, je le regrette d’autant moins...que, si ça se trouve, autant que toi ou même davantage..., je porte une part de responsabilité dans ce qu’il a pu entrainer comme dégats ..!

      Pour des idées , certes, mais surtout pour des hommes et des femmes que "nous" avons traité d’anti-partis, de liquidateurs sans même nous interroger un instant sur le paradoxe qu faisait de"nous" , vendeurs émérites du programme Commun, inlassable avocats de l’Urss contre vents et marées, niant le réel pour nous accrocher à nos images d’Epinal, militants pourtant courageux et inconditionnels défenseurs de la classe ouvrière, de pauvres gardiens de la ligne officielle., d’autant plus connement,que (différence d’avec trop de mickeys actuels) , nous étions sincères et désinteressés....

      Le Parti que nous créerons, cher Camarade inconnu, c’est en n’oubliant pas ou conduit l’unanimisme(apparent) de la pensée , les certitudes d’adhérents organisés souvent en "contre société " ou même l’Amour a pu hélas semblait plus "fort" parce que soudant des "camarades" .....

      Un Parti ou tel philosophe (je pense à Lucien Sève) ne sera pas absent des biblios militantes..au prétexte qu’au comité Central il contestera (à tort ou à raison) telle décision prise par le Bureau Politique.

      UN parti révolutionnaire, parce que nous sommes vaccinés à jamais contre la Vérité qui tombe d’en "haut".., un Parti ou une réunion ne consistera pas à répéter , en introduction, tel édito de l’Huma...surtout quand il est signé par tel dirigeant

      Oui, c’est un exercice qui "nous" demandera un minimum d’effort.

      Dans cette Société et hélas aussi à l’intérieur ce qui a été pourtant un grand Parti de classe et de masse.., rien n’habitue à ce qu’on exprime haut et fort ce que l’on pense etre"vrai"...quand cela va à contre courant de ce qui est l’opinion générale ou du moins ce qu’elle peut sembler être..
      Il ya de ce point de vue,dans les Entreprises, un stalinisme de DRH qui fait des "staliniens" d’antan , des petits rigolos amateurs en matière de sectarisme !

      Quel drame que ces quelques milliers de combattants, communistes mais ligotés à ce PCF en mort clinique, s’apercevant chaque jour un peu plus douloureusement, qu’ils sont amenés à se ranger derrière la bannière de tel ou tel petit sous comandante de la "chute finale".

      D’autres -j’en suis- sont de ses SDF de Communisme qui souffrent d’une dispersion mortifère, d’une absence de lien organisationnel , de lieux de confrontations d’expériences et d’idées dont certaines peuvent nous sembler irrationnelles..

      C’est un gâchis immense..que ce militantisme en jachère.

      Savoir qu’en 2011..quand on parle de"parti communiste" cela renvoie à une vieille Dame nonogénaire incapable de pisser sans la sonde de mélanchon et le pot de chambre de la rue Solférino, moi ça me bouleverse..!

      Et je pèse mes mots (même s’il m’arrive de les tremper dans le vinaigre..)

      Je n’enrage pas au nom de la "nostalgie" du "bon vieux temps" ..

      Non, je peste en pensant à mes deux derniers gosses qui, si nous ne nous bougeons pas le cul rouge dont nous sommes fiers, seront "galériens" à vie( si l’on peut dire)

      Savoir que ne pas tenter d’en sortir, c’est objectivement donner au Capital la gégène qui torturera mes enfants, cela me "shoote", mon ami.

      Si tu veux tout savoir, j’emmerde ceux que je fais ricaner, ceux qui me demandent s’il pourrait y avoir un jour béni ou je cesserai de gonfler la "room" avec mes délires, assortis d’un humour vermot , parfois plus que limite..

      Se résigner à ne rien attendre de la vie , c’est déjà attendre sa mort.

      Moi , comme je ne suis pas pressé d’engraisser les vers du Cimetière communal de Merignac 33., histoire de me rendre "utile" ..je bricole du Communisme, pas peu fier que ce que j’exprime soit peut ¨être utile à la réflexion d’un inconnu qui , lui même en retour, enrichira de sa réaction -même brutale, on s’en fout !- ce que mes neurones usés sont encore capables de passer au crible de la nécessaire "critique"

      C’est en raison de cette façon d’aborder le "réel" , sans me prendre le chou, sans auto censure, y compris avec des ratés et des dérapages , que je me sens aujourd’hui plus communiste que lorsque j’étais un "dirigeant" du PCF...

      Je t’avoue que cela n’est pas simple. : c’est même douloureux parfois, déroutant, desespérant..même.

      .J’estime que c’est nécessaire de se faire"violence" pour changer..
      D’ailleurs peut on être un révolutionnaire , donc quelqu’un qui entend changer le monde si, on ne commence pas par sa propre révolution..culturelle.

      Bonne nuit

      AC

      qui te remercie de ton commentaire"blasé" qui me permet d’aborder une"intime" conviction" qui ne fait pas assez débat dans le courant révolutionnaire..Du moins , je le crois.

  • ALAIN , je partage ton analyse sur la crise systèmique du capitalisme et sur la mort des partis communistes ainsi que ta conclusion sur la nécessité urgente de créer un PARTI DES COMMUNISTES ;

    Comme le dit LL nous ne partons pas de rien , des communistes il y en a partout , dans le PCF , au NPA et à LO dans les syndicats et surtout de nombreux EX et de nombreux non-encartés .

    La difficulté est donc de réunir tous ces camarades , de les fédérer , mais sous quelle forme ? pour ma part ce n’est pas très clair et j ai du mal a faire des propositions concrètes à part bien sur la tenue d ’un congrès fondateur .

    Tu as connu comme moi la difficulté de quitter le PCF et je pense que les communistes sincéres qui y sont toujours appréhendent de faire le pas par crainte de l’isolement et par affection pour le parti et je suppose qu’il en est de même pour les communIstes qui militent au NPA ou dans d’autres organisations , alors pourquoi par exemple pour favoriser le regroupement de ces camarades ne pas accepter, au moins au début de l existence du nouveau parti, la double appartenance .

    Ce n’est peut-être pas la question fondamentale , mais elle me semble néanmoins importante et mérite d ’être débattue .

    FRATERNELLEMENT

  • Tout à fait acquis à la cause de la création d’un parti du communisme.

    Effectivement nous ne partons pas de rien.

    Si des initiatives ont déjà existé, c’est qu’à tout moment la nécessité de repartir sur de nouvelles bases se faisait et se fait toujours sentir. On ne peut surtout pas dire qu’elles ont échoué puisque l’idée est toujours d’actualité et l’urgence se fait de plus en plus ressentir face à ce capital qui atteint ses limites et a l’inexistence d’une organisation du peuple capable de mener à bien l’auto gestion sur des bases de classe et de masse.

    Je suis persuadé que de nombreux es encartés sont sur ces bases, et que le nombre de communistes isolés attendent une initiative de ce genre. Quant à l’histoire du communisme, l’analyse des erreurs commises par le PCF auquel j’ai contribué : d’accord ou pas, il faudra bien entendu l’aborder pour ne pas refaire les mêmes erreurs.

    Quant à « tout le monde veut refaire le parti communiste » je ne suis pas partant si l’on doit refaire les mêmes choses et conserver les lutteurs de places.

    Et donc, je suis partant pour un parti du communisme.

    Les bases restent bien sur à déterminer, quant à l ‘autogestion cela ne me dérange aucunement.

    A bientôt pour affiner et mettre au point

    Amitiés

    MCOCO Le Rebelle Médocain

    NB Alain il n’est pas question que je paye une cotise pour que tu puisses refaire ta cuisine ou t’assurer un train de vie de sénateur !!!!!!!!!!! A bon entendeur ………

  • Je suis fort étonné que lorsqu’il s’acit de savoir quel charognard on va ou on ne va pas mettre à la présidence de la répuiblique en utilisant des dés pipés à l’avance d’une démocratie à la bourgeoise et entachée d’un déni de démocratie tout récent ;Plus der 84 interventions sont enregistrées sur le sujet.

    Lorsqu’il s’agit de décider de construre avec le peuple une autre société, une société communiste,, `une socité autogestionnaire sous le controle du peuple, on enregistre à peine 10 intervenants ;

    Serions nous si peu de communistes sur ces bases, ou y a t’il beaéucoup de camarades en vacances.

    Ne voulons nous plus nous investir, la, difficulté de proposer plus d’équité,plus de satisfaction des besoins pour l’ensemble de notre peuple, une autre organistion qui pourtant nous ressemble à quelques bémols près.

    Ne voulons nous plus de cela ?

    A moins que chacun ici soit en train de rrédiger sa participation avec beaucoup de réflection.

    L’urgence mais pas la précipitation fait que ma préocupation reste intacte.

    Je m’interroge à juste titre, mais j’espère que ce sujet va obtenir un reccord de participation.

    Amitiés à tous

    MCOCO Le Rebelle Médocain

    • On va croire que c’est un sujet réservé aux Médocains de souche et révolutionnaires des"chateaux"

      .Comme Charles Horeau relaie "mon petit article"

      http://www.rougemidi.org/

      cela me fait relire un texte vieux de plus de 3ans que Francis Combes avait "pondu" sur Rouge Midi et un papier de notre ami commun Peyret..produit aussi..le jour ou je balançais ce texte sur BC.

      Voyons ce que cela apporte débat que nous essayons de mener ici

      Qui aura eu au moins le mérite d’être relancé même si ça finit aux oubliettes et noyé sous le déluge d’articles et de commentaires commentaires qui traitent de ce virus pire que le Hini ..le mélanchonisme et la névrose 2012..

      Pour un Parti des communistes de France

      jeudi 6 décembre 2007

      par Francis COMBES

      (et quelques remarques à propos d’un texte de Lucien Sève)

      La direction du Parti communiste a décidé de transformer le Congrès extraordinaire en assemblée des délégués de section. Le Congrès véritable devant se tenir en 2008. Sans doute les communistes ont-ils besoin de plus de temps pour réfléchir et décider de leur avenir. Dans le même temps qu’ils sont requis par l’actualité des luttes sociales pour riposter à Sarkozy, ils peuvent mettre à profit ce délai pour engager une vraie réflexion. Celle-ci s’esquisse à peine. Du côté de la direction, comme chez la plupart des militants, c’est l’incertitude qui domine. Deux attitudes opposées (mais à certains égards symétriques) se manifestent. Il y a ceux qui se prononcent pour garder le parti communiste et ceux qui proposent de l’abandonner. Soit en étant partie prenante d’une « chose » pour l’instant mal définie, une nouvelle formation politique, comportant peut-être une « composante communiste », (de Gayssot à Cohen-Séat), soit en maintenant la référence au communisme mais en tentant de dépasser la forme parti. La formulation la plus claire de cette dernière position a été exprimée par un récent texte de Lucien Sève qui circule sur internet.

      Je voudrais avancer l’hypothèse que l’alternative réelle à laquelle les communistes sont confrontés n’est pas le maintien du Pcf tel qu’il est (réduit à une peau de chagrin) ou sa liquidation.

      Lucien Sève pense que tout le mal vient de la forme parti, avec sa structure verticale, qui induirait une conception obligatoirement aliénante (et donc non communiste) de la politique. Il faudrait en finir avec le parti et créer plutôt un mouvement (pour lequel il suggère un nom, « Initiative communiste »). Il y a dans sa critique de la « verticalité » une part de vérité. Trop souvent en effet les directions n’ont pas été au centre, mais « au sommet’ ». Même si le travers que Lucien Sève dénonce n’est sans doute pas spécifique au parti communiste. Il est une tendance en quelque sorte naturelle de tout appareil dont l’existence elle-même finit par l’emporter sur la raison d’être. Mais à partir du constat juste que les moyens ont eu tendance à devenir fins en soi, il en vient à abandonner les moyens. Il insiste sur le fait que le communisme est le « mouvement du réel qui abolit l’état présent » et ce mouvement devient tout. But et moyen à la fois. Plus d’obstacle et plus de ces anciens moyens de les surmonter qu’étaient la révolution, le socialisme, le parti… Il y a là quelque chose qui ressemble à un retour au communisme utopique et à l’angélisme dont Marx (et Lénine, à qui Sève se réfère pourtant) avait tenté de guérir le mouvement ouvrier.

      Concernant le parti, sa proposition aboutit en pratique à laisser le parti et son « appareil » à la direction. Or, pour que le mouvement prenne corps, pour que les idées deviennent force matérielle, il faut aussi des « appareils ». Nous aurions aujourd’hui grand besoin d’un parti, avec ce que cela suppose aussi de centralisation des expériences, de formation des adhérents et de moyens.

      La seule façon de se prémunir contre le danger de bureaucratisation, d’institutionnalisation et de dégénérescence du parti n’est pas d’abandonner le « parti » pour le « mouvement », mais d’unir « parti » et « mouvement ».

      Nous avons besoin d’un parti réellement communiste, c’est-à-dire qui permette à la classe ouvrière, au sens actuel du terme, de gagner son indépendance politique à l’égard de la bourgeoisie et de devenir le sujet conscient et actif de sa propre histoire. Pour cela il faut un parti communiste idéologiquement autonome.

      Avec Strauss-Kahn au FMI, Lamy à l’OMC et Hollande d’accord avec Sarkozy pour faire passer et douce le mini-traité européen… il est clair que la direction du Ps est devenu une béquille du grand capital. Ce n’est pas tant la soumission du Pcf au PCUS dans les années cinquante, ou le fait qu’il ne se serait pas encore assez affranchi de la « matrice » d’Octobre qui expliquent son effacement actuel … que sa soumission au Ps. Le Ps a besoin du PCF comme il a besoin du PRG, c’est à dire d’un parti réduit à une simple étiquette à seule fin de maintenir les apparences d’un rassemblement de la Gauche.

      La première question est donc d’ordre stratégique. Le Pcf doit faire le choix qu’il n’a pas fait lors de la présidentielle, ce qui lui a coûté si cher. Sans renoncer aux possibilités d’union avec certains socialistes (ou avec le Ps en tant que tel sur certains sujets), il doit s’affranchir de la tutelle du Ps et faire le choix d’être du côté de la vraie gauche. Il peut et doit jouer un rôle essentiel dans la formation d’une sorte de nouveau front populaire, un front social et solidaire, une Convergence anti-capitaliste, capable de faire pièce au bipartisme que l’on est en train de nous imposer. Plutôt que la création d’un nouveau parti (avec qui ?), cela semble la voie réaliste, correspondant au respect des uns et des autres et à l’état actuel du mouvement. Nous avons d’abord besoin d’un parti qui renoue avec le mouvement de ceux qui luttent.

      Dans le même temps, il faut renouer avec le mouvement dans le parti. Lors de la rencontre de Vénissieux, nous avons été plusieurs, venant de différents départements à avoir avancé une idée nouvelle : l’idée d’un Parti des communistes de France. Pourquoi « Parti des communistes de France » ? A la fois pour affirmer la filiation avec le meilleur de l’héritage du Pcf (les luttes ouvrières, la défense de la souveraineté nationale, l’anticolonialisme), mais aussi pour marquer la nécessité de dépasser le Pcf dans sa forme actuelle.

      Si ce parti en est où il en est, c’est aussi parce qu’il a failli, comme parti révolutionnaire, du fait de défauts rédhibitoires (électoralisme, abandon du marxisme, rupture avec le monde du travail, manque de démocratie interne) qui ont favorisé le suivisme politique, l’affaissement idéologique et l’effacement militant.

      Dire Parti des communistes de France (et non pas Parti communiste français) c’est d’abord une façon d’affirmer, face à la globalisation capitaliste, la nature internationaliste du communisme. Le communisme ne peut être que s’il est projet mondial et pas seulement projet national. S’il veut être un outil d’union du prolétariat moderne, (c’est à dire de tous ceux qui ne possèdent que leur force de travail), le parti communiste doit être un parti où se retrouvent à égalité travailleurs français et immigrés (lesquels constituent environ un tiers de la classe ouvrière).

      Dire « Parti des communistes de France », c’est aussi affirmer la volonté d’unir la « force communiste » dans sa diversité, en tenant compte des courants réels qui la traversent
      . Un tel parti doit accepter la libre confrontation des points de vue, le pluralisme aujourd’hui inévitable de ceux qui se réclament du communisme et qui, malgré leurs différences, ont bien des raisons de travailler ensemble. Il doit donc naturellement reconnaître le droit de tendances (seul antidote au conformisme stalinien ou réformiste) mais aussi prévoir sa contrepartie obligée : la recherche permanente de l’unité, de façon fraternelle, dans la discussion et dans l’action.

      Cette proposition nouvelle, à soumettre à la réflexion de tous, peut ouvrir une perspective unificatrice à la fois pour ceux qui sont toujours membres du parti et aussi pour les communistes qui n’en sont pas ou plus membres mais n’ont pas pour autant renoncé à la lutte ni au communisme. Un appel dans ce sens devrait leur être lancé.

      AC

      Je loge Peyret ci dessous

    • Peyret, à son habitude( on a du mal à faire"court" , nous les"ex..) publie ce long texte texte qu’arbitrairement je "cisaille"

      L’intégralité sur ROUGE MIDI :

      http://www.rougemidi.org/spip.php?article5598

      Michel rappelle la critique antérieure de travaux de Alain Bihr

      Comment, sous quelles formes, dans quelle mesure le prolétariat a-t-il assuré et assure-t-il actuellement les conditions de son auto-activité en tant que classe ?

       »

      Le lecteur m’excusera de"tronquer" le texte de Peyret , par souci de ne pas faire du "copier-coller" trop longet donc de ne mettre en ligne .. que la conclusion de l’article

      On lira l’’intégralité sur ROUGE MIDI :

      http://www.rougemidi.org/spip.php?article5598

      Je peux me tromper, mais Michel très attaché à l’essentiel de Marx àsavoir- Expropriation et approfondissement du fameux" "LES MASSES FONT l’Histoire", me semble témoigner plus de souci à réactiver de la réflexion sur les"Conseils ouvriers"....que de se "fixer" sur le besoin immédiat de Parti..que Combes ou moi développons dans les articles pré-cités.

      .

      Ce n’est pas un petit débat...Comme d’autres je suis loin d’avoir un avis définitif..

      .
      La parole pour la conclusion de Michel :

      Pour que le communisme soit plus qu’une utopie

      dimanche 23 janvier 2011
      par Michel Peyret

      ... ...

      UNE SUBORDINATION PERSISTANTE ET RÉCURRENTE

      Aussi, si l’expérience historique du prolétariat témoigne de la puissance ( au double sens de la capacité et de la potentialité ) d’autonomie du prolétariat, elle ne témoigne pas moins, et contradictoirement, de son hétéronomie [1], de sa subordination persistante et récurrente aux structures d’oppressions de la société capitaliste.

      « Autrement dit, pour Alain Bihr, il faut considérer la réalisation de l’auto-activité du prolétariat comme un processus dialectique, enveloppant une série de contradictions ( à déterminer ) dont le développement constitue l’expérience historique concrète du prolétariat.

      ....

      COMMENT LES CONSEILS OUVRIERS ONT-ILS ÉTÉ COMPRIS ?

      Dans cet esprit, on pourrait, dit Alain Bihr, comparer par exemple les différentes analyses au sujet des conseils ouvriers, qui sont apparus dans les épisodes révolutionnaires au cours des années 1900-1930, développées par Lénine, Trotsky, Luxemburg, Gramsci, Gorter, Pannekoek mais aussi par Sorel, Malatesta, Voline, Makhno, etc...

      Comment cette nouvelle forme d’organisation de la lutte, mais aussi de réorganisation potentielle de la production et de la société que sont les conseils ouvriers, a-t-elle été comprise, analysée, théorisée par les uns et les autres ?

      LA QUESTION DE L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE

      Avec la question de l’organisation révolutionnaire, de sa forme, de ses structures, de ses fonctions, il ne s’agit pas seulement, dit-il, de revenir sur les notions de parti d’avant-garde, de programme, d’articulation entre les intellectuels révolutionnaires et la conscience spontanée des masses, etc... pour les réévaluer là encore à l’aune de la notion d’auto-activité.

      L’AUTO-ACTIVITÉ COMME CONTRADICTION

      « Il s’agit plus fondamentalement, met-il en évidence, de s’interroger sur les contradictions que recèle le développement de cette dernière, dont l’article n’a fait qu’esquisser l’analyse, en rappelant que les médiations entre le tout de la classe et ses différentes parties, de même que celle entre les moments partiels de sa lutte et la totalité de ses objectifs ( ses objectifs finaux ) peut échouer ou se transformer elle-même en obstacle bloquant le mouvement.

      « La question qui est ici posée est en définitive celle-ci : comment maintenir la référence essentielle à l’auto-activité comme principe révolutionnaire sans tomber dans les illusions et les impasses du spontanéisme, autrement dit en concevant l’auto-activité aussi comme une construction ( un résultat ) et non pas seulement comme une donnée immédiate de la lutte des classes ?

      « Et comment ( à quelles conditions ) une organisation révolutionnaire peut-elle œuvrer à la résolution de cette contradiction ? »

      Est-il pertinent d’ajouter quoi que ce soit à l’actualité pressante de ces interrogations

      AC