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FIN DE LA TRÊVE CANTONALE : EXPULSONS LES ÉLUS DE DROITE...

Publie le vendredi 4 mars 2011 par Open-Publishing
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ENSEMBLE DENONÇONS LA SITUATION DE ST MAUR, MEDAILLE DE BRONZE EN FRANCE AU PALMARES DES VILLES QUI PAYENT LE PLUS D’AMENDES POUR NON RESPECT DE LA LOI SRU :

RDV 11H00 POUR UN RASSEMBLEMENT SUR LE PARVIS DE LA GARE RER DE ST MAUR LE PARC

La crise du logement est aujourd’hui une réalité. Des millions de personnes y sont confrontés. Cette crise, c’est celle de la spéculation, de la financiarisation, de l’appropriation par des entreprises privées du logement, ainsi transformé en simple marchandise comme une autre.

En 2008, Sarkozy annonçait la construction de 40000 nouveaux logements sociaux en 2014. Nous en sommes loin aujourd’hui. Le droit au logement opposable, pourtant adopté, n’est pas respecté.

La loi SRU, votée le 13 décembre 2000, prévoit l’obligation pour les communes de plus de 3500 habitants de disposer d’au moins 20% de logements sociaux, afin de répondre à un manque criant de logements accessibles à tous, notamment aux plus démunis. 14 villes de notre département, toutes de droite ne la respectent toujours pas. Pourtant, plus de 50 000 demandes de logements sociaux restent en souffrance dans les 94. Ne pas appliquer la loi SRU est un choix délibéré inacceptable.

Saint Maur, Vincennes, Ormesson, Nogent sur marne, sont les délinquants de notre département en matière de respect de la loi sur le logement social. Elles sont les exemples mêmes de ces villes hors la loi où les maires préfèrent payer des amendes plutôt que de construire ces habitations. Les maires de ces communes utilisent même la non construction de logements sociaux comme argument électoral, en vendant l’image d’un « paradis » pour riches, quand de plus en plus de familles dorment aujourd’hui dehors. Ainsi Saint Maur ne dispose que de 6% de logements sociaux quand Ivry sur Seine ou Vitry en compte plus de 40%.

Alors que le département du Val de Marne agit pour faciliter l’accès au logement et le maintien des personnes en difficultés (en permettant l’accès au logement des jeunes val de marnais, en améliorant les conditions d’habitat des personnes âgées ou handicapées, en prévenant les expulsions et en rénovant les foyers pour travailleurs immigrés), ces villes s’entêtent et plongent des milliers de val de marnais dans la galère du mal logement. En l’occurrence, le respect de la loi SRU dans notre département permettrait de dégager 17 000 logements sociaux, à cela pourrait s’ajouter les 18 000 logements vacant dans le parc privé. Cela renforce les enjeux d’une bataille rassembleuse, pour imposer, aux villes le respect de la loi, et au préfet d’user de son droit de réquisition.

Nous préconisons de refuser toute subvention aux municipalités hors la loi qui refusent d’atteindre le seuil des 20% de logements sociaux sur leur territoire

Nous réclamons le gel des loyers du privé

Nous exigeons la réquisition des logements vides et l’arrêt des expulsions locatives

Mouvement des Jeunes Communistes du Val de Marne

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