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Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent

par Thierry Deronne

Publie le vendredi 24 janvier 2014 par Thierry Deronne - Open-Publishing
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Occultés par les médias privés vénézuéliens et leurs relais internationaux (Le Monde, El Pais, Libération, NY Times, etc..) les chiffres révélés en janvier 2014 par l’Institut National de la Statistique indiquent une nouvelle baisse du chômage, tombé à 5,6% en décembre. Ce chiffre est le plus bas enregistré par le gouvernement bolivarien (rappelons que le chômage atteignait 11% lors de l’élection de Hugo Chavez en décembre 1998).

De 1999 à 2013, l’économie vénézuélienne a décollé grâce au rôle moteur de l’État et aux investissements publics, permettant à 4.185.697 personnes de trouver un emploi. L’étude indique également que le travail “informel” qui occupait 55 % de la population active en 1999 a reculé en 2013 à 37,9 %. Dans la même période l’emploi formel a fortement augmenté, passant de 45,0% à 62,1% de la population. Signe des temps, le Venezuela est devenu, après l’Argentine, le deuxième pays latino-américain en nombre d’immigrants (en grande majorité espagnols) qui fuient l’Europe en quête d’un travail.

En janvier 2014, le président Maduro a décrété une nouvelle augmentation de 10 % du salaire minimum, ce qui en fait le plus élevé d’Amérique Latine. De mai 2013 à janvier 2014 celui-ci a augmenté au total de 59% pour s’établir actuellement à 3270 bolivars. Parallèlement les droits des travailleurs vénézuéliens ont été renforcés par une nouvelle loi du travail qui a brisé le carcan néo-libéral (1).

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Pour gommer ces faits, les médias internationaux préfèrent insister sur l’inflation (qui, soit dit en passant, selon le FMI était bien plus forte sous les régimes antérieurs à la révolution bolivarienne) (2). Ils “oublient” qu’au Venezuela l’alimentation, les soins de santé, l’éducation à tous ses niveaux, le logement et l’ensemble des missions sociales sont subventionnés par l’État, sont dans certains cas totalement gratuits, et qu’une part croissante de la population bénéficie de la sécurité sociale. En 1998, à l’arrivée de la révolution, le Venezuela ne comptait que 380.000 pensionné(e)s ne percevant que 60 % du salaire minimum. On compte aujourd’hui 2.750.000 pensionné(e)s dont les allocations augmentent au même rythme que le salaire minimum et leur sont versées avec un mois d’avance. De sorte que les hausses du salaire et du pouvoir d’achat sont bien réelles.

Il faut y ajouter la loi des “coûts et des prix justes” qui vient de limiter à 30 % la marge bénéficiaire d’un secteur commercial privé pratiquant jusqu’ici des hausses de 200 à 1000 %, la réduction des bails pour les locataires ou les petits et moyens commerçants, les coups de pouce aux petits épargnants, et les divers mécanismes économiques qui dégonflent peu à peu la bulle spéculative du dollar.

L’investissement social (qui stagnait à 12 % avant la révolution) a totalisé en 2013 54% du budget de l’État et passe à 60 % en 2014.

On comprend pourquoi, malgré la guerre économique menée en 2013 par l’opposition, les politiques mises en oeuvre par le gouvernement bolivarien continuent de faire baisser la pauvreté. Celle-ci est passée de 21,6% en 2012 à 19,6 % en 2013. Sur la même période, la pauvreté extrême est passée de 6,3 à 5,5%. Ces chiffres sont confirmés par la CEPAL (Commission Économique des Nations Unies pour l’Amérique Latine). Le président Maduro a rappelé que l’objectif de la révolution bolivarienne est “la pauvreté zéro en 2019”.

T.D., Caracas, 22 janvier 2014.

Graphique 6 Graphique 1 Graphique 2 Graphique 3 Graphique 5

Notes :

1) “La nouvelle loi du travail, un pas de plus vers la vraie viehttp://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-loi-du-travail-au-venezuela-un-pas-de-plus-vers-la-vraie-vie/

2) Voir “Associated Press et le mythe d’une opposition muselée au Venezuelahttp://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/14/associated-press-et-le-mythe-de-lopposition-muselee-au-venezuela/ et “The Economist.. économise la vérité sur le Venezuelahttp://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/30/the-economist-economise-la-verite-sur-le-venezuela/

3) Sur le mythe d’une économie en difficulté au Venezuela, “L’apocalypse tant espérée n’aura pas lieu”, http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/11/10/venezuela-lapocalypse-tant-esperee-naura-pas-lieu/

URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-laugmentation-du-salaire-et-la-baisse-du-chomage-continuent/

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  • El comité ejecutivo del Sindicato de Trabajadores de Ferrominera Orinoco condiciona la paz laboral al respeto.
    Ciudad Guayana. 14/01/2014. (Foto Correo del Orinoco).- A propósito de la reunión entre la Corporación Venezolana de Guayana (CVG) y los sindicatos de las empresas básicas la semana pasada, el secretario general, Rubén González, desea ratificar su respaldo a la recuperación de las empresas y la garantía de paz laboral. “Se dio una discusión amplia de los proyectos que tienen para 2014. Hablan de cero paro. Yo le puedo decir que la paz laboral no se decreta, se construye con responsabilidad. No es posible que me exijas paz, si no le cumples a los trabajadores. Eso es un absurdo”, dijo en rueda de prensa junto a los 12 miembros de la estructura sindical.

    González dice estar abierto al diálogo “sin ningún temor” siempre y cuando se reconozca a los dirigentes sindicales electos por los trabajadores como sus interlocutores.

    “Tenemos que manejarnos en un mutuo respeto, nosotros cumplimos con los planes para impulsar la producción y ellos cumplen con el contrato”, acotó.

    Parte de esa disposición, contó, la han visto con el nuevo presidente de Ferrominera Orinoco, Jesús Zambrano, a quien reconocen por haber amortizado las deudas de la caja de ahorro, prestaciones sociales, seguro de salud, aporte de vivienda, ingreso de 56 trabajadores cooperativistas de transporte, inclusión de los siete despedidos y vacaciones.

    Empero, subrayó que no por ese avance cesarán en la exigencia del cumplimiento fiel del contrato y jamás desecharán la herramienta de la huelga para exigir los beneficios cuando sea necesario.

    Por ejemplo, señaló que es tiempo de que se adecue y se le dé proporcionalidad a algunas clasificaciones de trabajadores de Ferrominera que quedaron por debajo del salario mínimo.

    Contrato

    El resto de los salarios se adecuarán en la medida que finalice la discusión del contrato, cuyas cláusulas se han discutido en un 64 por ciento faltando sólo 87 entre ellas las económicas.

    Alertó que ninguna de las instituciones que deben estar en la negociación han asistido, salvo la empresa. “Si pretenden luego desconocer aquí lo que van a crear es un caos. Lo que queremos es que el ministro firme, que este año empecemos como tiene que ser, queremos llevar una buena relación, pero eso no se decreta. Si no cumplen allí no puede haber entendimiento”.

    González informó que dentro de ese compendio de cláusulas destacan la actualización del salario de los médicos y el personal de las clínicas.

    El dirigente se refirió también a la continuidad del juicio que se le sigue este 17 de enero en Caracas. “¿Me van a hablar de justicia a mí y de instituciones que son del estado y no son políticas ? Claro que están partidizadas y allí está un ejemplo de este juicio ordenado por el PSUV, por la FBT y el M21”.

    Pidió la libertad para el trabajador Rodney Álvarez quien está acusado desde hace tres años de ser el responsable del homicidio del trabajador Renny Rojas en el portón de Ferrominera en 2011.

    “Todo el Estado y toda Guayana sabe que ese muchacho es inocente. Y que el criminal fue Héctor Maican y lo agarraron con el arma en la mano. Hago un llamado a que realmente se libere a ese muchacho que lo tienen como un chivo expiatorio ¿para qué ? ¿Para salvaguardar al verdadero responsable que fue este compañero ?”, dijo.

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