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météo-rentrée

par hdm

Publie le lundi 1er septembre 2014 par hdm - Open-Publishing

CE MERCREDI 3 SEPTEMBRE 2014

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

« Parfois sans le savoir, nous gagnons tous les jours. Ailleurs. » (V.Dedaj)

L’été aura été marqué par une météo capricieuse, difficile, inattendue, laquelle aura nourri les conversations les plus polémiques et les plus chaudes, que jamais salle de rédaction ne connût auparavant. A peine s’il restait de la place pour les faits divers, tels que l’étrangleur des plages, le violeur de piscines gonflables, les voleurs de poulpes, ou encore le nouveau gouvernement socialiste.

Au fond, dans un brouhaha indescriptible, la voiture-balai de la Grande Caravane Publicitaire Qui Nous Informe, ramassait quelques bribes de guerres lointaines où il n’y avait pas grand-chose à comprendre. Il n’en restait qu’une étrange impression. Les évènements se succédaient sans logique, les coupables devenaient victimes, les avions tombaient sans laisser de preuves, les roquettes artisanales et les tunnels semblaient menacer notre tranquillité. Et surtout, il pleuvait.

Etrange impression donc. Comme si une machine de propagande dévouée comme jamais au Capital prédateur et guerrier, s’était mise en branle, pour nous asséner que les résistants étaient terroristes et les terroristes des démocrates. Etrange hein ? Euh…

Cela entraînait, chez le consommateur cœur de cible de la Caravane susdite, un sentiment d’impuissance et de fatalisme, face aux grondements sourds de la guerre approchant, et plus subitement, face aux factures qui s’accumulaient dans la boîte aux lettres, alors même que pendant ce temps, au camping… Enfin vous voyez… Bref, il pleuvait…

Il arrivait parfois que, entre deux eaux, la petite musique résignée du comité qui gère les affaires courantes de la bourgeoisie (un nom de fromage à pâte molle, celui d’une danse autrichienne, tout cela est très confus – et sans intérêt), cette petite musique donc, vînt à caresser les tympans des sondés pour leur chanter que rien n’est possible et qu’il faut payer si on veut pouvoir encore payer demain.

Bref, il pleuvait. Encore.

Or, en dehors de la Caravane que vous savez, des gens soucieux de la réalité des faits plutôt que de l’apparence qu’on veut leur faire avaler, commençaient sérieusement un travail d’information, d’analyse, de recoupement et ce, sans avoir de carte de presse ni de chemise blanche ouverte à tous les vents guerriers. La pilule orwellienne prescrite ne passait plus. Sous les articles pompeux des grands medias en ligne, les forums fourmillaient de moqueries et de lazzi envers les plumitifs copieurs de dépêches. Hi hi hi !

On put savoir, dès lors, de plus en plus nombreux, que, contrairement à ce que laissait suinter la propagande, la Résistance portait des coups. Que construire des tunnels, c’était pas si bête. Que des camarades antifascistes déroutaient les mercenaires de l’oligarchie et leurs supplétifs néo-nazis. Que l’Empire ne savait plus où donner de la tête, préparant même une guerre contre des soudards qu’il n’avait même pas fini d’entraîner. Que cela donnait du répit aux peuples désireux de construire autre chose, comme au Venezuela, où le processus révolutionnaire se développe et s’enracine. Bref, il y avait une éclaircie.

C’est de cette météo, toujours orageuse certes, que nous traiterons ce mercredi de rentrée, avec Saïd Bouamama.