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ONU Uranium les 4 salopards et les 27 mous du genou, Ukraine : jusqu’ici tout va bien

par jean yves peillard

Publie le mercredi 3 décembre 2014 par jean yves peillard - Open-Publishing

 premier message :

INCIDENT NUCLÉAIRE EN UKRAINE : TOUT VA BIEN, MAIS RIEN NE VA PLUS EN EUROPE À L’APPROCHE DE L’HIVER.

Un incident nucléaire est survenu hier à la centrale nucléaire de Zaporizhye, dans le sud-est de l’Ukraine, là où les forces militaires pro-russes sont présentes. L’alerte a pu paraître inquiétante mais la mise à l’arrêt automatique de la centrale est pour l’instant rassurante. L’accès à l’information dans cette zone reste cependant sujet à des craintes en matière de transparence, voire d’intox.

Réaction de Michèle RIVASI, députée européenne écologiste, fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) et de Nuclear Transparency Watch (NTW), réseau européen (comprenant des membres en Ukraine) de vigilance pour la sûreté nucléaire :

« D’après les informations de première main que j’ai obtenues de représentants de la Commission européenne à Kiev, il n’y aurait pas de danger imminent. Un transformateur électrique aurait pris feu suite à un court-circuit, entraînant la mise à l’arrêt automatique du réacteur. C’est un problème qui est loin d’être surprenant et pourrait devenir récurrent, en Ukraine et ailleurs : la vétusté des installations couplée à une forte demande d’électricité due à l’arrivée du froid pourrait faire apparaître d’autres incidents similaires et récurrents. La pénurie d’énergie et le rationnement conséquent devraient affecter durablement l’Ukraine ».

« Même si l’alerte semble être levée, il y a de nombreuses raisons de s’inquiéter des risques nucléaires en Ukraine, et notamment à celle de Zaporizhye. Les tirs de missiles sont fréquents dans la région et pourraient frapper – de manière volontaire ou non – une centrale nucléaire. Par ailleurs, du combustible usagé a été envoyé en août dernier de la Hongrie vers la Russie, à travers l´Ukraine alors déjà en guerre civile. L´Union Européenne n´a rien fait pour garantir la sécurité de ces transports, dont la légalité est fortement remise en question. La Commission européenne qui était avertie depuis plus d´un an déjà par des ONG – dont NTW – ne semble pas vouloir se saisir de ce dossier pourtant grave pour les populations concernées par ces échanges. Le risque de prolifération nucléaire est bien réel dans la région ».

« De manière générale cet incident sur le transformateur peut affecter n’importe quel pays, n’importe quelle centrale, comme ça a été le cas ce dimanche pour le réacteur de Tihange 3 en Belgique. Dès lors se pose la question du risque de black-out dans certaines régions d’Europe, ce qui est le cas en Belgique où la moitié de la capacité nucléaire est à l’arrêt pour des problèmes de microfissures dans des cuves de réacteurs ou de sabotage. La France elle-même est dans une situation problématique, dépendant chaque hiver d’un approvisionnement extérieur en électricité, du fait d’une politique passée ayant favorisé l’usage du chauffage électrique et s’étant désintéressée de l’importance d’une isolation thermique efficace des logements ».

« Les survols de drones en France font toujours planer le doute sur les intentions de leurs auteurs : une action terroriste ciblée et simultanée sur plusieurs transformateurs de centrales nucléaires pourrait provoquer un black-out régional, national, voire même européen avec des conséquences humaines et économiques désastreuses. Les autorités doivent apporter des réponses concrètes aux doutes et craintes des Français ».Fin du message.

source : http://www.michele-rivasi.eu/medias/incident-nucleaire-en-ukraine-tout-va-bien-mais-rien-ne-va-plus-en-europe-a-l%E2%80%99approche-de-l%E2%80%99hiver/

Donc tout va bien sauf à certain endroit ailleurs...

 2ème message:Recu de la coordination http://independentwho.org/fr/2014/09/21/forum-effets-genetiques/).

(mauvaise traduction sans doute) :

« L’ Assemblée générale de l’ONU soutient l’aide au « nettoyage » de l’uranium appauvri

150 Etats ont soutenu une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU reconnaissant la nécessité d’une assistance internationale aux pays touchés par la contamination de l’uranium appauvri.

Dans un second vote sur la cinquième résolution de l’ONU sur les armes à l’uranium appauvri (UA) lors de l’Assemblée générale à New York, 150 Etats ont soutenu un appel à la communauté internationale à fournir une assistance aux pays touchés par la contamination UA. La résolution intervient cinq mois après que l’Irak ai appelé à l’aide la communauté internationale face à "l’héritage" des conflits de 1991 et 2003.

"Nous considérons cette résolution comme une étape positive vers l’établissement d’une obligation sur la reconnaissance des conséquences de l’UA », a déclaré Doug Weir coordonnateur ICBUW. « Le besoin de travaux de réparation pour protéger les civils a été identifiée par l’Organisation mondiale de la santé, l’UK Royal Society et le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Le refus persistant des États-Unis et du Royaume-Uni d’assumer la responsabilité de leurs actions évince les communautés à risque."
Le vote a été précédé par l’information que des hélicoptères de combat US A10 capables de tirer des armes à l’UA étaient arrivés au Koweït pour appuyer des opérations contre ISIS.(http://www.bandepleteduranium.org/en/us-a10-gunships-depleted-uranium-join-is-fight).

Le Pentagone avait déjà confirmé que les Etats-Unis utiliserai de nouveau de l’UA en Irak » Cette décision controversée, faite en dépit des appels de l’Irak à l’aide pour le "nettoyage" et la demande d’un traité pour l’interdiction mondial sur les armes, souligne en outre la nécessité pour des mesures plus sévères sur les armes.
Contrairement aux mines terrestres anti-personnel, les sous-munitions et autres restes explosifs de guerre, il n’existe aucune obligation de dédouanement formels en place pour protéger les civils suite à l’utilisation des armes à l’UA. La nouvelle résolution, et la décision américaine de déployer les armes une fois de plus en Irak, ont contribué à mettre en évidence cette disparité. Les expériences des Balkans et en Irak suggèrent que même sans interdiction de traité sur les armes, la protection des civils exige une obligation qui garantit la transparence sur le ciblage, les évaluations environnementales et de santé indépendants robustes, et l’aide internationale pour éliminer la contamination.
La prise en charge de la résolution, qui est parrainé par l’Indonésie au nom du Mouvement des pays non alignés a été en hausse constante depuis qu’il a été déposé en 2007. Le dernier vote a eu lieu en 2012 et a attiré le soutien de 155 États. Cette année, la Suède et la Bulgarie soutiennent la résolution pour la première fois, après avoir abandonné l’abstention. L’Allemagne subit la colère des militants en se déplaçant à une abstention après de nombreuses années en faveur, sans justification valable. Le vote a été contestée par seulement quatre États - les États-Unis, Royaume-Uni, la France et Israël. La diminution du nombre d’Etat en faveur depuis 2012 (155 à 150) est due au fait que plusieurs Etats n’étaient pas présents pour le vote.
Les États-Unis et, dans une moindre mesure, la responsabilité du Royaume-Uni pour l’utilisation de l’uranium appauvri en Irak et les États-Unis en particulier, continuent d’entraver les efforts visant à dépolluer les sites en refusant de transférer des données de ciblage pour les autorités irakiennes, les agences onusiennes et les organisations de déminage. Dans une récente lettre au secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, membre du Congrès Jim McDermott a fait valoir que : « Agir sur cette question aujourd’hui permettra d’éviter les coûts politiques et sociétales futures. Dans le passé, notre gouvernement a dû investir des ressources importantes pour atténuer les conséquences involontaires de systèmes d’armes comme l’agent Orange et les sous-munitions. Le retrait des manifestations physiques de notre héritage militaire en Irak aiderait à favoriser la compréhension mutuelle, indispensable à notre future stratégie dans le pays ".
Wim Zwijnenburg de PAX, qui a étudié l’héritage de l’utilisation d’UA en Irak, a déclaré : « La communauté internationale doit répondre à l’appel de l’Irak de l’aide dans le traitement de la contamination. Le manque de transparence rend le nettoyage et l’aide civile à peu près impossible. Nous avons documenté que l’UA a été utilisé sur un éventail beaucoup plus large de cibles que celles reconnues par les États-Unis, dont beaucoup étaient dans les zones peuplées. Le Ministère de de l’Environnement d’Irak a mis en évidence le « nettoyage » de l’UA comme une priorité et un soutien international est nécessaire de toute urgence. Les voix de ceux qui sont touchés méritent un plus grand rôle dans le débat sur l’acceptabilité des armes à l’UA ".
Comme les années précédentes, la résolution a également appelé à une plus grande transparence de la part des utilisateurs et pour une approche de précaution pour les armes, en reconnaissance de leur effets sanitaires et environnementaux potentiels et les incertitudes persistantes dans les risques de santé qu’ils posent et leur comportement environnemental. Un autre fait, cette année était un appel à de nouvelles recherches en particulier dans les situations de conflit - une zone où plus de données sont nécessaires de toute urgence. »
fin du communiqué

source : http://www.bandepleteduranium.org/en/un-general-assembly-help-for-depleted-uranium

A noter dans ce communiqué qu’il n’est toujours pas fait mention de crime contre l’humanité, comme pour l’agent Orange, Bhopal etc. et que les « décontaminations » sont toutes relatives. (poussières, nappes phréatiques etc). Comme à Tchernobyl, Fukushima, Arlit et autres sites contaminés de par le monde, les conséquences sanitaires sont désastreuses et criminelles, en font partie les dommages subit sur le génome, sur plusieurs générations donc, le très grand crime contre l’humanité en toute impunité. Tout ceci sûrement inclus dans l’idéologie ou la phraséologie habituelle des banques, industriels, gouvernements, militaires comme faisant parti des « dommages collatéraux » ou mieux des « externalités sociales et environnementales ».
A noter aussi que la France confirme par son vote qui n’est pas forcement qu’un vote d’allegeance, l’utilisation de l’uranium appauvri dans l’armement de ces "valeureux chevaliers du ciel" qui "obéissent aux ordres".
Et que ce vote recent vient avec un autre des députés français sur la molle reconnaissance d’un Etat palestinien. Des palestiniens qui ont reçu aussi des bombardements contenant de l’uranium appauvri et autres armes de destruction massive affectant les populations civiles en toute impunité.

Thatcher avait tort mais il n’y a que deux alternatives : l’autogestion (dont l’arret immediat du nucléaire) ou l’autosuggestion ; c’est à dire répéter tous les jours :"c’est la vie de chateau, pourvu que ça dure" c’est la vie de chateau, pourvu que ça dure""c’est la vie de chateau, pourvu que ça dure" et en fin de soirée : "jusqu’ici tout va bien" "jusqu’ici tout va bien" "jusqu’ici tout va bien" "jusqu’ici tout va bien"

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