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Les mensonges de Reporters sans frontières

Publie le samedi 30 juillet 2005 par Open-Publishing

Les mensonges de Reporters sans frontières

de Salim Lamrani

Dans une déclaration datant du 6 juillet 2005, Reporters sans frontières
(RSF) répond aux accusations portées à son encontre concernant son
acharnement obsessionnel envers Cuba, ses liens financiers occultes avec
le gouvernement des Etats-Unis et certaines multinationales, ainsi que
les rapports qu’elle entretient avec des organisations aux activités
douteuses dont certaines sont gravement impliquées dans le terrorisme
international 1.

Selon RSF, « la liberté de la presse n’existe pas » à Cuba car « 
l’information reste un monopole d’Etat 2 ». Ainsi, les journalistes
cubains sont, d’après l’organisation dirigée par M. Ménard, soit des
incompétents inaptes à saisir la réalité de leur pays, soit des laquais
entièrement dévoués aux desideratas du gouvernement de La Havane et
incapables de se démarquer de la ligne officielle. Par conséquent, la
production intellectuelle de ces journalistes n’est point digne
d’intérêt et ne mérite pas une once de crédit, seulement de
l’indifférence et du mépris. Ce jugement illustre une profonde
méconnaissance de la presse cubaine, plus ouverte et plus libre à bien
des égards, que les médias occidentaux, propriétés des grands groupes
économiques et financiers 3.

Par exemple, la presse internationale prétendument libre n’a pas daigné
aborder la question du terrorisme contre Cuba et le cas de Luis Posada
Carriles, ce criminel notoire qui jouit de la protection des Etats-Unis
4. De la même manière, la scandaleuse affaire des cinq Cubains
emprisonnés dans les geôles étasuniennes pour avoir combattu le
terrorisme a complètement été supprimée de l’espace médiatique dominant
5. La violence terroriste contre Cuba est tacitement acceptée
par le biais d’une censure pernicieuse.

RSF prétend justifier ses attaques contre Cuba par le fait que « 21
journalistes sont toujours détenus dans des conditions extrêmement
difficiles 6 ». Là encore, l’organisation française manipule la réalité
en reprenant la grossière campagne de propagande orchestrée par
Washington, tendant à faire passer des agents stipendiés par les
Etats-Unis pour des « journalistes ».

Cependant, le raisonnement émis par l’organisation parisienne souffre de
nombreuses failles et ne résiste point à l’analyse.

A Cuba, 156 correspondants étrangers de 126 organes de presse en
provenance de 37 pays disposent d’une accréditation qui leur permet
d’effectuer leur travail 7. Ces professionnels jouissent de toutes les
commodités matérielles et relationnelles pour développer leurs activités
dans de bonnes conditions. A partir de ce constat, il est curieux
d’entendre RSF et divers médias internationaux parler de journalistes
« indépendants ». Si Cuba nécessite des journalistes « indépendants »,
cela revient à taxer implicitement non seulement les professionnels
cubains d’incompétence, mais également les 156 journalistes
internationaux puisqu’ils sont incapables d’effectuer leur travail de
manière correcte. Ce serait la raison pour laquelle des journalistes
cubains « indépendants » seraient obligés d’entrer en scène
afin de pallier les carences professionnels des reporters
internationaux, peu sagaces pour saisir les enjeux de la réalité
cubaine.

De la même manière, RSF n’explique pas pourquoi MM. Elizardo Sánchez et
Oswaldo Payá, les deux « dissidents » les plus actifs, virulents et
médiatisés, également qualifiés de « journalistes indépendants », n’ont
jamais été inquiétés par la justice cubaine, ni n’ ont passé une seule
nuit derrière les barreaux. Il suffit simplement de comparer les écrits
et déclarations de ces deux individus avec ceux des « 21 journalistes »
détenus pour se rendre compte que ces derniers sont,
en comparaison à MM. Sánchez et Payá, des opposants extrêmement modérés,
voire des enfants de chour 8.

RSF n’aborde pas non plus une question qui relève du pur bon sens :
pourquoi les autorités cubaines prendraient-elles le risque de
déclencher une réprobation médiatique mondiale et des conflits
diplomatiques avec l’Union européenne en mettant en prison des « 
journalistes », parfaitement inconnus des Cubains et de la presse
internationale avant leur arrestation, si ceux-ci n’avaient commis aucun
délit 9 ?

Une autre explication, évidente mais soigneusement éludée par
l’organisation parisienne, est plus plausible : les « journalistes
indépendants » évoqués par RSF ne sont point journalistes, d’une part,
puisque qu’ils n’ont jamais reçu de formation journalistique. D’autre
part, ils n’ont rien d’« indépendants » puisque qu’avant leur
arrestation, ils se réunissaient régulièrement à la Section des intérêts
nord-américains (SINA) de La Havane, entité diplomatique étasunienne, où
ils recevaient les directives et encaissaient leurs émoluments. C’est ce
financement perçu en provenance d’une puissance étrangère qui a été
sanctionné par la loi cubaine, et non pas la production intellectuelle
« indépendante ». Les faits sont avérés et ont été amplement prouvés
lors des procès de mars et avril 2003 10.

Les accusations émises par les autorités cubaines sont confirmées par
les témoignages des 12 agents des services de renseignements infiltrés
au sein des groupes de la « dissidence » et de « journalistes
indépendants ». Elles sont également authentifiées par d’innombrables
documents réunis par ces mêmes agents 11. Mais, au cas où certains,
comme M. Ménard, les autorités étasuniennes et l’extrême droite cubaine
de Floride, pousseraient la malveillance jusqu’à affirmer que tout cela
n’est que pure invention du « régime castriste », les propres documents
officiels du département d’Etat nord-américain corroborent ces
accusations. En effet, selon le rapport de M. Colin Powell, Commission
for Assistance to a Free Cuba, un budget de près de 50 millions de
dollars est alloué au « soutien de l’opposition démocratique et au
renforcement de la société civile émergeante » à Cuba 12.

Dès le triomphe de la Révolution cubaine en 1959, les Etats-Unis ont mis
en place une politique destinée à la fabrication d’une opposition à
Cuba. Par exemple, lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale
tenue le 14 janvier 1960, le sous-secrétaire Livingston Merchant déclara
 : « Notre objectif est d’ajuster toutes nos actions de manière à
accélérer le développement d’une opposition à Cuba [.] ». De son côté,
le secrétaire adjoint pour les Affaires interaméricaines, Roy Rubottom,
affirma que « le programme approuvé [destiné à renverser le gouvernement
cubain] nous a autorisé à apporter notre aide à des éléments qui
s’opposaient au gouvernement de Castro à Cuba, pour faire croire que sa
chute était le résultat de ses propres erreurs 13 ».

De la même manière, le 19 juin 1963, Kennedy a approuvé le « Plan
intégré d’action couverte » qui prétendait « maintenir toutes les
pressions possibles sur Cuba, et créer et exploiter des situations à
Cuba, calculées pour stimuler des éléments dissidents du régime [.] afin
de réaliser un coup d’Etat 14 ». Cette politique est actuellement
toujours en vigueur.

RSF prétend aussi justifier son obsession envers Cuba en affirmant que
« la presse étrangère est également surveillée à Cuba », et cite en
guise d’exemple l’expulsion de deux journalistes polonais et italien
munis de visas touristiques 15. Ces derniers avaient violé la loi
cubaine en essayant de couvrir le congrès de la « dissidence » cubaine
de mai 2005, sans visa de presse. RSF légitime cette violation en
déclarant que les journalistes n’auraient jamais obtenu de visas de
presse16. Mais, là encore, RSF n’explique pas pourquoi des dizaines de
correspondants étrangers et plusieurs diplomates, dont M. James Cason,
chef de la SINA, ont pu assister au congrès sans aucun problème 17.

L’entité française de « défense de la liberté de la presse » prétend
également ne réserver aucun traitement spécial à Cuba.Cependant, RSF
n’explique pas pourquoi l’unique page spéciale présente depuis au moins
deux ans sur son site trilingue, relative à un pays en particulier,
concerne Cuba 18. L’organisation parisienne n’indique pas non plus
pourquoi les seules campagnes médiatiques lancées au niveau national et
international destinées, entre autres, à dissuader les
touristes de se rendre sur l’île 19, comme le stipule le rapport de M.
Powell 20, stigmatisent uniquement l’Archipel des Caraïbes, alors que
selon ses propres critères, plus idéologiques qu’objectifs, la plus
grande prison du monde pour journalistes est la Chine 21. M. Ménard n’a
jamais demandé à l’Union européenne d’émettre des sanctions contre la
Chine pour violations des droits des journalistes comme il l’a fait dans
le cas de Cuba 22. Le secrétaire général de RSF n’explique pas non plus
pourquoi il se réunit avec des organisations à caractère fascisant de
Floride, ennemies acharnées de la Révolution cubaine, impliquées dans le
terrorisme international 23.

Le « troisième classement mondial de la liberté de la presse » d’octobre
2004 de RSF soulève également de nombreuses interrogations 24. Pourquoi
la Chine, où « 26 journalistes » sont emprisonnés, dispose d’un meilleur
classement que Cuba (162ème contre 166ème rang) ? Pourquoi l’Irak
(148ème), où 44 journalistes ont été assassinés depuis le début du
conflit jusqu’à octobre 2004, dispose-t-elle d’un meilleur rang que
Cuba, où pas un seul journaliste n ’a été assassiné depuis 1959 ?
Pourquoi le Brésil (66ème), Haïti (125ème), le Mexique (96ème), le Pérou
(124ème) où plusieurs journalistes ont été assassinés, disposent-ils
d’un meilleur classement que Cuba 25 ? Pourquoi la situation des
professionnels de la presse en Colombie où, toujours selon RSF, cinq
journalistes ont perdu la vie en 2004, où une soixantaine ont été
enlevés, où près d’une vingtaine ont été obligés de quitter la région,
est seulement qualifiée de « difficile », alors que la situation à Cuba
est qualifiée de « très grave 26 » ? Pourquoi le texte qui accompagne le
classement de 2003 est-il entièrement focalisé sur Cuba avec le titre
« Cuba, avant-dernier, avant la Corée du Nord 27 », au lieu d’un titre
plus adéquat comme par exemple : « Corée du Nord, dernière » ou « 
Finlande, première » ? RSF peut-elle oser nier réserver un traitement
spécial à Cuba ?

M. Ménard nie recevoir de l’argent de Washington mais admet avoir perçu
des subventions du Center for a Free Cuba 28. Il omet de signaler,
toutefois, que cette organisation est financée par les Etats-Unis par le
biais de l’Agence internationale pour le développement (USAID) et la
Fondation nationale pour la démocratie (NED) 29. Il ne souligne pas le
fait qu’elle est dirigée par M. Franck Calzón, un membre de l’extrême
droite fasciste cubaine, ancien agent de la CIA, ancien dirigeant de l’
organisation terroriste Abdala, et ancien directeur de la Fondation
nationale cubano-américaine qui a, entre autres, financé les attentats
terroristes contre l’industrie touristique cubaine qui ont coûté la vie
à un jeune vacancier d’origine italienne 30.

Le secrétaire général de RSF ne précise pas non plus que le Center for a
Free Cuba a pour objectif, selon ses propres statuts, de renverser le
gouvernement cubain 31. De la même façon, M. Ménard confesse être
financé par la Fondation nationale pour la démocratie (NED), elle-même
financée par le Département d’Etat étasunien, dont le rôle est de
promouvoir l’agenda de la Maison-Blanche 32. Donc, M. Ménard est
directement financé par l’extrême droite cubaine et indirectement
financé par les Etats-Unis.

RSF clame haut et fort que le fait d’être financée par des fondations
étasuniennes, elles-mêmes créées et subventionnées par le gouvernement
des Etats-Unis, ne l’empêche pas « de dénoncer les exactions de l’armée
américaine contre des journalistes en Irak. L’organisation a également
publié un rapport détaillé sur le tir d’un char américain contre l’hôtel
Palestine qui avait coûté la vie à deux journalistes, en avril 2003
33 ». Ici, l’organisation de M. Ménard fait allusion à l’assassinat
prémédité du caméraman espagnol José Couso et de son collègue ukrainien
Taras Protsyuk par les soldats étasuniens. Ce qu’omet de mentionner RSF
est
que ledit rapport, publié le 15 janvier 2004, exonère de toute
responsabilité les militaires étasuniens responsables du crime. La
lettre ouverte envoyée par la famille de José Couso à RSF est édifiante
 :
La famille Couso, au vu du rapport publié par Reporters sans frontières,
« Deux assassinats pour un mensonge », souhaite manifester ce qui suit :

Les conclusions de ce rapport exonèrent les auteurs matériels et
reconnus du tir sur l’Hôtel Palestine en se basant sur la douteuse
impartialité des personnes impliquées, et sur le propre témoignage des
auteurs et responsables du tir, rejetant cette responsabilité sur des
personnes non identifiées.

La réalisation du rapport a été signée par un journaliste, Jean-Paul
Mari, qui entretient des relations notoires avec le colonel Philip de
Camp, militaire qui a reconnu son implication dans l’attaque et les
morts des journalistes de l’Hôtel Palestine, et de plus, son rapport
s’appuie sur les témoignages de trois journalistes très proches des
forces nord-américaines, tous étasuniens, dont l’un d’eux - Chris
Tomlinson - a été membre des services de renseignements de l’armée des
Etats-Unis
durant plus de sept ans. Aucun des journalistes espagnols qui se
trouvaient dans l’Hôtel n’a été consulté pour l’élaboration de ce
document.

Le rapport contient de nombreuses erreurs, contradictions et
irrégularités en ce qui concerne des données importantes comme la
situation des chambres de l’hôtel, le lieu de l’impact du tir, le lieu
de présence des témoins etc.

Il nous semble, de plus, que la biographie si « humaine » faite d’un des
assassins de José Couso Permuy et de Taras Protsyuk constitue un manque
absolu de délicatesse, poussant l’offense jusqu’à remercier ces
militaires nord-américains pour leur collaboration au rapport.

Reporters sans frontières - Section espagnole - a souhaité se porter
partie civile dans la plainte déposée par la famille le 27 mai 2003
contre les responsables de la mort de José Couso. Au vu de la
publication de ce rapport qui, selon votre version, les exonère de toute
responsabilité dans l’assassinat des journalistes de l’Hôtel Palestine,
la présence de votre organisation [.] au procès est absolument
incohérente et contradictoire.

Pour cette raison, nous vous exprimons le désir de la famille que vous
retiriez votre demande de présence au procès [.] 34.

Contrairement à ce qu’elle affirme, RSF n’a jamais vraiment dénoncé les
exactions commises par les troupes militaires étasuniennes en Irak. Elle
a même implicitement soutenu l’invasion illégale et meurtrière de l’Irak
en affirmant que « le renversement de la dictature de Saddam Hussein a
mis un terme à trente années de propagande officielle et ouvert une ère
de liberté nouvelle, pleine d’espoirs et d’incertitudes, pour les
journalistes irakiens ». L’organisation française ajoute que « pour les
médias irakiens, des dizaines d’années de privation totale de liberté de
la presse ont pris fin avec le bombardement du ministère de
l’Information, le 9 avril à Bagdad 35 ». Ces propos ne sont pas tirés
des communiqués du Pentagone ou des déclarations du ministre de la
Défense étasunien, M. Donald Rumsveld, mais bel et bien du rapport sur
l’Irak de RSF en 2004.

Mais pour M. Ménard, ceux qui sortent du cadre idéologique qui régit les
médias, qui osent aborder les questions fondamentales et remettre en
question la pensée unique en ce qui concerne Cuba ne sont rien de moins
que des faquins, des « zélés castristes » dont la « mauvaise foi » n’a
d’égale que la « désinformation » qu’ils propagent. Ces « croisés de la
révolution castriste », ainsi sont-ils qualifiés par l’organisation
parisienne, ne méritent aucune attention et représentent même une menace
pour la mission de RSF. Ici, les invectives et les insultes envers les
personnes qui commettent l’impardonnable pêché de mettre à nu les
véritables activités de l’association « de défense de la liberté de la
presse » remplacent la démonstration argumentative 36.

Selon l’idéologie dominante, la norme consiste à cautionner, au moyen
d’un silence criminel, les impitoyables agressions étasuniennes contre
la population cubaine. Pour RSF, toute personne qui ose pointer du doigt
l’insoutenable, c’est-à-dire près d’un demi-siècle de terrorisme, de
sanctions économiques, de guerre politique et
diplomatique, de subversion incessante et de propagande dont est victime
Cuba, n’est rien de moins qu’un fanatique castriste totalement
déconnecté de la réalité.

Suite aux odieux attentats de Londres du 7 juillet 2005, commis contre
des civils innocents, le monde entier a respecté, à juste titre, deux
minutes de silence, en hommage à la mémoire des victimes britanniques.
Les 3 478 Cubains assassinés par des actes tout aussi atroces, organisés
par les Etats-Unis depuis plus de 45 ans, n’ont malheureusement pas eu
ce privilège.

Salim Lamrani

28 Juillet 2005

* * * *

Notes

1 Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs du
gouvernement cubain », 6 juillet 2005.
www.rsf.org/article.php3?id_article=14350 (site consulté le 15 juillet
2005).

2 Ibid.

3 Il existe plus d’une trentaine de journaux, revues et magazines
différents à Cuba qui abordent diverses questions avec une liberté et
pertinence très étonnantes. Il convient de citer, entre autres, La
Jiribilla et Juventud Rebelde.

4 Michael A. Fletcher, « U.S. Asylum Sought by Cuban Tied to Terror
Cases », The Washington Post, 13 avril 2005, p. A02.

5 Salim Lamrani (sous la direction de), Superpower Principles : U.S.
Terrorism against Cuba (Monroe, Maine : Common Courage Press, 2005).

6 Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs du
gouvernement cubain », op.cit.

7 Chiffre officiel au 1er décembre 2004, courrier électronique du
service international de Radio Havane Cuba à Salim Lamrani, 20 juillet
2005.

8 El Nuevo Herald, « Mensaje de Payá destaca que en la isla hay
desaparecidos », 18 mars 2005, p. 23A.

9 El Nuevo Herald, « Europa mantendrá la presión diplomática », 11 juin
2004.

10 Rosa Miriam Elizalde & Luis Baez, "Los Disidentes" (La Havane :
Editora Política, 2003).

11 Ibid.

12 Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba,
(Washington : United States Department of State, mai 2004).
www.state.gov/documents/organization/32334.pdf (site consulté le 7 mai
2004), p. 16 ; Roger F. Noriega, « Assistant Secretary Noriega’s
Statement Before the House of Representatives Committee on International
Relations », Department of State, 3 mars 2005.
www.state.gov/p/wha/rls/rm/2005/ql/42986.htm (site consulté le 9 avril
2005).

13 Foreign Relations of the United States 1958-1960, Réunion du Conseil
de Sécurité nationale, 14 janvier 1960, 6 : 742-743.

14 Piero Gleijeses, Misiones en Conflicto. La Habana, Washington y
África 1959-1976 (La Havane : Editorial Ciencias Sociales, 2004), p. 37.

15 Le Monde, « La répression s’intensifie à Cuba à l’occasion d’un
congrès d’opposants », 20 mai 2005 ; Le Monde, « L’UE hausse le ton
contre Cuba », 21 mai 2005 ; El Nuevo Herald, « Fustigan la expulsión de
diputados y periodistas », 23 mai 2005.

16 Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs du
gouvernement cubain », op.cit.

17 Rui Ferreira, « Grito de ’libertad’ de disidentes en Cuba », El Nuevo
Herald, 21 mai 2005.

18 Reporters sans frontières, « Cuba : les informations actualisées sur
les 21 journalistes emprisonnés », 2005.
www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=360 (site consulté le 18 juillet
2005).

19 Reporters sans frontières, « Deux ans après le « printemps noir » :
urgence humanitaire pour 21 journalistes emprisonnés », 16 mars 2005.
www.rsf.org/article.php3?id_article=12882 (site consulté le 27 avril
2005).

20 Colin L. Powell, Commission for Assistance to a Free Cuba, op.cit.,
p. 20.

21 Reporters sans frontières, « Une mobilisation impérative », Rapport
annuel 2005. http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=497 (site
consulté le 18 juillet 2005). Selon RSF, « La Chine reste la plus grande
prison du monde pour les journalistes avec 26 détenus ». Voir Reporters
sans frontières, « Chine, rapport annuel 2004 », 2004.
www.rsf.org/article.php3?id_article=10013 (site consulté le 24 février
2005).

22 Reporters sans frontières, « Reporters sans frontières interpelle le
commissaire européen au Développement Louis Michel avant sa visite à
Cuba », 22 mars 2005. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=12950
(site consulté le 18 juillet 2005).

23 Salim Lamrani, Cuba face à l’Empire. Propagande, guerre économique et
terrorisme d’Etat (Outremont, Québec : Lanctôt, 2005), pp. 82-89.

24 Reporters sans frontières, « Troisième classement mondial de la
liberté de la presse. L’Asie orientale et le Moyen-Orient sont les pires
régions au monde », octobre 2004.
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=11707 (site consulté le 18
juillet 2005).

25 Reporters sans frontières, « Recrudescence des violences contre la
presse », Introduction Amériques, Rapport 2005.
http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=499 (site consulté le 18
juillet 2005).

26 Reporters sans frontières, « Colombie - rapport annuel 2004 », 2004,
www.rsf.org/article.php3?id_article=10029 (site consulté le 18 juillet
2005).

27 Reporters sans frontières, « Deuxième classement mondial de la
liberté de la presse. Cuba, avant-dernier, juste avant la Corée du
Nord », octobre 2003. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=8240
(site consulté le 18 juillet 2005).

28 Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs du
gouvernement cubain », op.cit.

29 National Endowment for Democracy, « Description of 2003 Grants :
Latin America & the Caribbean », 2004.
www.ned.org/grants/03programs/grants-lac.html (site consulté le 27
juillet 2005) ; United States Agency for International Development, « 
Appendix A : Descriptions of Cuba Program Grantee Activities », 2005.
www.usaid.gov/locations/latin_america_caribbean/country/pubs/program_rep
ort/appendix_a.html (site consulté le 25 juillet 2005).

30 Cuba Socialista, « The Cuban exile, The Miami Mafia », 19 février
2004. www.cubasocialista.com/orgeng4.htm/when (site consulté le 25
octobre 2004) ; University of Texas, « Franck Calzón ».
http://lanic.utexas.edu/project/asce/about/history/annex1.pdf (site
consulté le 25 octobre 2004).

31 Center for a Free Cuba, « About us », 2005.
http://www.cubacenter.org/about_us/index.html (site consulté le 18
juillet 2005).

32 National Endowment for Democracy, « About Us ».
www.ned.org/about/about.html (site consulté le 27 avril 2005).

33 Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs du
gouvernement cubain », op.cit.

34 Famille Couso, « La familia de José Couso pide a Reporteros Sin
Fronteras que se retire de la querella », 17 janvier 2004.
www.josécouso.info (site consulté le 18 juillet 2005).

35 Reporters sans frontières, « Irak - rapport annuel 2004 ».
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=9884 (site consulté le 18
juillet 2005).

36 Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs du
gouvernement cubain », op.cit.