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Une projection de "Rouge bandit" pour Rouillan et Cipriani

1er avril 2010, 22:00

ce que la social-démocratie a fait de pire avant Mitterrand !

Mitterrand c’était le Ministre de l’Intérieur de Guy Mollet. Peut pas dire qu’il était ni mieux ni pire...

Pour ce qui est de la "confiance" à Guy Mollet c’est vrai qu’il y a eu des choses pas faciles à digérer. Mais je pense qu’on savait pas tout ce qu’on sait sur les Sociaux-Démocrates de la SFIO. Même si on s’en méfiait. Congrès de Tours et non-intervention blumesque obligent...

De plus la "décolonisation" c’était pas encore dans les moeurs, même dans le Parti. Surtout pour l’Algérie qui était alors un département français et ou on ne parlait pas d’une "guerre" mais de "maintien de l’ordre" face à des éléments factieux.

Maintenant qu’on connait le rôle qu’ont joué les réseaux atlantistes en jouant à la fois de la volonté de libération du FLN, de la volonté de la France de garder l’Algérie, puis plus tard en organisant et armant en sous-main l’OAS, afin de tenter rendre impossible une quelconque coopération entre un futur nouvel Etat algérien et la France, c’est plus facile de juger.

Mais alors tout le monde, y compris les cocos, pensait souvent à la "Main de Moscou" derrière le PCF, mais personne à celle de "Wall-Street" derrière la bourgeoisie européanisante de Guy Mollet.

A l’époque je pense que personne à la tête du PCF n’était en mesure de calculer les vraies décisions à prendre. Un peu comme s’il y avait aujourd’hui des événements en Corse et qu’il faille décider quoi faire pour un Gouvernement dit de gauche. Comme un éventuel futur gouvernement Ségolène Royal par exemple, s’il avait à faire face à un problème similaire dans un département français.

Ca serait pas difficile, nos copains de la CIA sont devenus des champions dans ce genre d’opérations "humanitaires" et de soutien aux "Minorités opprimées" quitte à les inventer s’il le faut. Ils jouent sur les tableaux des carences de nos soi-disant "démocraties".

Dans le cas de l’Algérie y avait rien à inventer, l’oppression était là ainsi que les promesses non tenues après 45 par le Gouvernement provisoire.

G.L.