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C. CASTORIADIS : "Se reposer ou être libre" ("stopper la montée de l’insignifiance")

14 avril 2011, 08:09, par Copas

Là ou j’ai réagi au quart de tour c’est que ton propos me semblait généraliser ce que de plus "moral" il y avait au sein du NPA qu ’au sein de la mouvance PC-CGT..

well, bon désolé...

Notre morale et la leur...

Oui, le courant dont est issu le NPA a été plus moral, du point de vue des intérêts de la classe ouvrière que le courant PC d’une façon claire et identifiée de l’époque du programme commun jusqu’à maintenant.

On ne peut mélanger des partis qui servent ouvertement et activement les patrons, ce que fit le PCF en se mettant au service de la bourgeoisie par son incrustations dans l’état et par le désarmement de la classe ouvrière, et des partis et courants qui combattirent cela

Tu peux peut-être mélanger tout, mais là dessus, je sais bien qu’une partie des militants et ex-militants du PC ça les fait sursauter comme un coup de fourche dans le cul que de leur dire Oui le PCF a servi activement la bourgeoisie, Non ce n’est pas vrai qu’il n’y avait que cette position et Oui il y eu des courants qui eurent une morale utile pour la classe ouvrière par rapport à cela.

Qu’on se pose la question de l’efficacité des lignes politiques utilisées par le courant dont est issu en partie le NPA (qui comprend nombre d’anciens du PC), ou les anars, etc, c’est juste, mais c’est bien autre chose que de manœuvrer pour que la classe ouvrière n’entre pas en scène (ne pas gêner les camarades ministres) puis finir par participer à des politiques anti-ouvrières claires et brutales (le dernier gouvernement de gauche + privatisateur que tous les gouvernements de droite ou de gauche en 60 ans ).

Il y a un aspect moral à respecter.

Même si ça fait chier.

C’est comme ça et c’est une réalité.

Maintenant ça c’est la morale, mais il y a des raisons de fond là dessus qui viennent de la lutte des classes et des dérives de couches sociales particulières dans le spectre PC-CGT qui se sont mises à confondre leur survie et leur avidité avec les intérets de la classe ouvrière.

Maintenant que le désastre est arrivé on ne peut plus parler de bloc PC-CGT, car l’affaiblissement dû à cette mauvaise ligne politique, immorale, reflétant les intérêts d’une nomenclatura avide de reconnaissance a fait très mal aux organisations du mouvement ouvrier , le PC a explosé en bantoustans divers dominés par un désir de survie bien plus que par une recherche d’une stratégie de révolution .

Bref les ponts PC-CGT sont en grande partie détruits, les positions des communistes dans la CGT sont chaotiques et complètement contradictoires , il n’y a plus l’unité d’antan

Mais ça ce sont les derniers développements, comme le sont également les premiers points de blocages de dérives vers la droite de la CGT par la grâce des terribles attaques de la bourgeoisie.