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C. CASTORIADIS : "Se reposer ou être libre" ("stopper la montée de l’insignifiance")

16 avril 2011, 11:25, par Copas

yes...

et ça c’est l’aspect moral...

Maintenant en revenant à nos amis qui parlent de socialisme en URSS et de socialisme scientifique , faut pas déconner quand même !

Soit on est marxistes et on estime que ce sont les classes qui font l’histoire, que les travailleurs se libèrent eux-mêmes (pour simplifier) et il n’y a pas d’autre écriture des choses que le socialisme ne peut être que le pouvoir des travailleurs, soit on est autre chose et on invente des socialismes sans pouvoir des travailleurs, sans libertés individuelles et collectives de cette classe, et on aboutit à une histoire illisible.

Les luttes de classe qui se menèrent dans les pays dits "socialistes" sont fondamentales pour comprendre comment se sont fabriqués des couches sociales qui se sont transformées en classe bourgeoise pour l’essentiel.

Un socialisme qui existe depuis des dizaines d’années et qui peut être renversé, passer au capitalisme par des putchs de sommet ou des révolutions de "velours" et autres, sans qu’une classe ouvrière fulminante se jète à la gorge de ceux qui veulent lui enlever son pouvoir.

Donc pas de socialisme sans pouvoir des travailleurs réel et concret , avec toutes les libertés nécessaires de cette classe pour qu’elle exerce réellement ce pouvoir.

Les répressions anti-sociales, anti-populaires, des régimes de "l’Est" ne sont pas des necessités dues à la dureté de la grande lutte contre le capitalisme mais des indices précieux d’un régime qui n’est pas (ou plus) socialiste et mène une lutte de classe contre la classe ouvrière.

Et ça ne signifie pas que les régimes de "l’Est" n’avaient pas des conquêtes sociales populaires à défendre, ni qu’elles n’avaient pas de poids contre-balançant les fers de lance de l’impérialisme.

Mais de socialisme point.

Le socialisme se nourrit des libertés individuelles et collectives, il est pouvoir des travailleurs, il est pour les droits de l’homme (et de la femme),...

Il n’y a pas de socialisme sans les masses, de la même façon qu’il n’y a pas d’anti-impérialisme qui se fasse sans les masses.