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Quand N. Arthaud (LO) fesse P. Laurent (Front de Gauche)...

9 juillet 2011, 01:00, par Cop

défendre l’inexistence politique de Laurent faut le faire.

Laurent est nul et n’explique pas comment la gauche, appareil PC compris, ont fait une politique anti-sociale ouvrant la route à la droite extrème et l’extrème droite.

Laurent est un bureaucrate qui ne répond jamais à aucune question sauf de demander aux travailleurs de se vouer à un culte de l’amnésie.

Laurent demande de recommencer sans cesse le même chemin : donnez-nous la majorité et nous ferons des mesures favorables aux travailleurs.

La gauche a eut la majorité et elle a pris des mesures favorables aux patrons

Là ça recommence avec le FdG qui est bien moins à gauche que ne fut le programme commun il y a plusieurs décennies ;

On peut se tromper une fois, deux fois, mais recommencer c’est quand même être vraiment assez nuls.

On peut ou pas approuver le détail de Arthaud de LO mais il y a quand même un gouffre avec le fils à papa qui voue un culte particulier à l’amnésie et propose le même chemin de croix qui a amené ce qui fut le parti des travailleurs à bosser pour les patrons.

C’est que tout cela renvoie à l’analyse des institutions , ce qu’on peut y faire et à quelles conditions pour ne pas recommencer à jouer le jeu des patrons.

Laurent n’est pas un révolutionnaire, ça se voit et se comprend, mélenchon pourrait dire que c’est un petit bourgeois (non je déconne, quand Mélenchon traite de petits bourgeois les lecteurs et participants de BC il a tord).

C’est son choix, on comprend.

Et Arthaud a bien tord de parler de lui comme d’un communiste, mais ça fait partie de la bonté des révolutionnaires d’être gentils ...

je pense qu’elle a tord, comme Besancenot avait tord de parler de gauche radicale en parlant du PC et du PG.

Ce sont des erreurs avec beaucoup de sens. Par contre oui il y a des communistes au PCF comme ailleurs, mais le titre ne fait pas la qualité .

Mais n’empêche, la question demeure d’une stratégie qui n’embourbe pas dans le mouvement d’émancipation des travailleurs dans la soumission à ses bourreaux , via des élus transformés en gestionnaires du système.

Je ne suis pas ce ceux qui pensent que la relation au PS est le deus ex machina du mélange des genres. C’est un révélateur que l’attitude du FdG vis à vis du PS (les alliances douteuses aux régionales et dans beaucoup de collectivités alertent) mais ce n’est pas le centre du problème.

Le centre du soucis se situe dans la colonne vertébrale de la résistance. Si on la pense à l’intérieur des institutions et que les masses sont convoquées en groupies, alors le FdG sera inéluctablement un congloméras au service de la bourgeoisie.

Ce qui dans la période de crise du capitalisme que nous vivons aura de grandes conséquences.

Le problème du FdG est là et beaucoup de militants communistes et plus encore bien des travailleurs ont beaucoup de craintes là dessus.

La question revient bien à développer une légitimité démocratique taillée dans les luttes et se donnant des organisations unitaires des travailleurs, concurrentes par elles même de l’état et ses institutions, indépendantes de l’état, des élus, etc

Cette question de fond, un Laurent, produit pur de la bureaucratie a du mal à l’aborder.