La fin de la Gauche : une histoire des 30 dernières années
25 septembre 2011, 11:35, par Copas
Il est exact que la critique ne permet pas en soi de dégager des routes vers le pouvoir des travailleurs.
Néanmoins, il est toujours utile de voir ce qui ne marche pas et le Front de Gauche prend le même chemin que l’union de la gauche il y a 40 ans époque du programme commun. En plus petit.
De ce point de vue, les militants du FdG sont des étourneaux et recommencent sans cesse le même chemin à se saouler d’espérances électorales.
Ce qui pose problème c’est leur incapacité à comprendre comment une société évolue.
L’analyse de l’état, des institutions, ce qu’on peut y faire, à quelles conditions, ce qu’on ne peut pas y faire, etc..
C’est là la plaie régressive du réformisme organisé sans réformes. Car si il y a une critique à porter au réformisme organisé c’est qu’il est incapable d’obtenir des réformes favorables à la classe populaire , et , bien au contraire devient réac et anti-populaire quand il arrive à avoir des places dans l’appareil d’état (appareil d’état là au sens indiqué par les marxistes).
La critique a cela d’utile c’est qu’elle permet de voir ce qui ne marche pas.
Ce qui marche ce sont les masses mobilisées sur la bases de leurs propres intérets, ce qui est en fait le deus ex machina de la gauche révolutionnaire qui est totalement issue du PC en France comme courants politiques (ce que les grenouilles de bénitier ne savent apparemment jamais essayant de faire passer la gauche révolutionnaire pour des extra-terrestres).
Une bonne partie de l’histoire de l’extrème gauche est l’histoire du PCF dont l’extrème gauche est peut-être plus le successeur que les nomenclaturistes qui s’agitent en ce moment pour avoir une part plus grosse dans l’état.
Les conceptions de la gauche révolutionnaire s’appuient bon an mal an sur les grands mouvements de masses et travailleurs mobilisés en 1936, 1945 et 1968, périodes où les masses firent l’histoire et où les conceptions d’enkistage dans l’état des bureaucraties la refermèrent .
Donc exit la gauche réformiste qui cherche sans arrêt à tenir en laisse le mouvement de masse, le combat méthodiquement pour l"inféoder et toujours incapable de réformes pour l’essentiel sans qu’elle se fasse botter le cul par la classe populaire.
la question que ne se pose pas l’extrème gauche dans son ensemble : pourquoi les travailleurs ont ils, en masse, déserté le camp de l’émancipation sociale ; pour une part préférant l’abstention et pour une autre part choisissant le camp capitaliste ( Fn ou droite libéral )
que les gauchistes m’expliquent ça car cracher sur les "communistes" ou les "socialistes" ne fera pas avancer la cause de l’émancipation sociale et surtout ne resortez pas des propos aussi éculés que le pouvoir des médias bourgeois et la trahison de la gauche et autres billevesées. (...)
D’abord on ne comprend pas ce que tu entends par gauchistes à part l’injure et ton angoisse de la critique.
Et tu oublies en permanence que les ruptures qui ont amené la création de la gauche révolutionnaire représentent bien plus la filiation communiste que ce qu’est actuellement le PC, le PG ou le PS...
Ensuite tu indiques que les masses désertent le mouvement de masse. Serais-tu amnésique au point d’avoir oublié ce qui s’est passé il y a moins d’un an ? Le mouvement de masse le plus gros depuis 68 !
Tu as raison de mettre des guillemets à socialistes et communistes, mais cela ne change rien au fait que ceux que tu baptises ainsi existent bien ailleurs et pas dans ces partis.
Loin des insultes qui te viennent à la bouche pour camoufler des ralliements indignes , il s’agit effectivement de dégager des chemins qui permettent de repousser le capitalisme et que les travailleurs prennent le pouvoir.
Cela ne peut se faire que si les masses sont mobilisées sur leurs propres intérets, avec leurs propres organisations, il n’y a pas de raccourcis à cela.
La gauche révolutionnaire dont les conceptions s’appuient sur des victoires populaires incontestables, même pour de simples réformes (les masses, et tout et tout...) est maintenant confrontée à ses propres responsabilités maintenant que les partis réformistes nomenclaturisés sont devenus bien petits .
Le champ laissé par les bons à rien du réformisme est dévasté dans la mesure où le réformisme organisé était hégémonique dans la classe populaire .
En ce cadre, l’échec du réformisme organisé par son hégémonie a conduit à un très grave recul , ça peut te paraitre des billevesées mais cette réalité est indéniable.
On ne comprend pas les difficultés du mouvement de masse si on oublie :
1) la gauche au gouvernement et encore à la gouvernance des collectivités locales dans pas mal de cas, au service de la bourgeoisie et violemment contre les travailleurs.
Ca remonte à la nuit des temps ???
Billevesées ?
Nous avons déjà eu beaucoup de chances que cette politique désastreuse du PC, du PS et des verts (et de Melenchon, etc) ne nous amène pas le fascisme.
2) le réformisme syndical bureaucratisé développant des tactiques de résistance amenant systématiquement à des défaites car dilapidant des forces et voulant les endiguer.
Entre le point 1 et le point 2 il y a une différence fondamentale... Les syndicats sont nos organisations tandis que le PS et EEV non. Quand aux partis du FdG ils sont entre les deux.. suivant la puissance en leur sein des ennemis nomenclaturistes.
Ces deux points expliquent fondamentalement les difficultés du mouvement de masse .
Que tu essayes de lever un contre-feu en t’attaquant à la gauche révolutionnaire construite elle sur les victoires du mouvement de masse c’est un problème classique du reformisme : refaire l’histoire, s’attaquer à toute alternative à l’approche de nouvelles alliances sentant mauvais , etc, un vieux classique du sectarisme réformiste organisé.
Les problèmes spécifiques de la gauche révolutionnaires viennent en partie dans la dernière période (avant c’était l’hégémonie sectaire de la gauche réformiste parmi les travailleurs) d’avoir accepté de rentrer dans le jeu du FdG alors qu’il s’agissait d’assumer ses responsabilités les plus larges parmi les travailleurs.
La gauche révolutionnaire est née d’une critique du réformisme et des leçons des victoires populaires, il lui faut maintenant assumer ses responsabilités en travaillant, en même temps que les questions de pousser à la résistance, aux questions de la création d’un grand parti de l’émancipation des travailleurs et de reconstruire les organisations de masse.
Le retard pris dans la construction concrète organisationnelle sur ces deux terrains , organisation politique et organisation de résistance de masse sont les clés indissolubles de l’appel à la résistance.
L’appel à la résistance n’a de sens qu’en travaillant à ce qui a manqué à l’automne dernier pour gagner : des outils organisationnels de résistance de masse unis et centralisés pour porter la riposte en en ayant légitimité et un parti soutenant cette logique donc travaillant concretement à occuper l’espace dévasté par les FdG, PC, PS , EEV, etc
Cette question est la question de la classe populaire et la gauche révolutionnaire en fera partie, tandis que les nomenclaturas non.
Je sais qu’il ne faut pas le dire, mais on n’a jamais vu des ânes se transformer en chevaux de course.
Construire une tendance syndicale unifiée travaillant partout à une seule organisation démocratique , lutte de classe, de résistance de masse sur la base de la recherche d’une mobilisation sans limites sur les moyens face au capitalisme.
Il n’y a pas lieu d’accepter en cela les frontières des différentes claques bureaucratiques (sans être niais sur les différences entre CGT et CFDT par exemple).
Construire directement dans les entreprises et les grands secteurs du prolétariat moderne les briques du parti portant la bataille pour l’émancipation et, pour cela, ne rien attendre de partis qui n’y sont plus d’une façon organisée.
Soutenir sans hésitation et pousser à la fusion avec les interets de la classe populaire les differentes formes de radicalité qui peuvent surgir à l’image des mouvements dits d’indignés qui continuent de faire tâches d’huile dans le monde et qui ont des problèmes d’orientation.
Organisons-nous politiquement sans attendre dans les grands secteurs professionnels au delà des seules tentatives timides de la gauche révolutionnaire.
Et évidemment une tendance lutte de classes inter-syndicale et déterminée est le pendant de cette bataille politique.
Il est exact que la critique ne permet pas en soi de dégager des routes vers le pouvoir des travailleurs.
Néanmoins, il est toujours utile de voir ce qui ne marche pas et le Front de Gauche prend le même chemin que l’union de la gauche il y a 40 ans époque du programme commun. En plus petit.
De ce point de vue, les militants du FdG sont des étourneaux et recommencent sans cesse le même chemin à se saouler d’espérances électorales.
Ce qui pose problème c’est leur incapacité à comprendre comment une société évolue.
L’analyse de l’état, des institutions, ce qu’on peut y faire, à quelles conditions, ce qu’on ne peut pas y faire, etc..
C’est là la plaie régressive du réformisme organisé sans réformes. Car si il y a une critique à porter au réformisme organisé c’est qu’il est incapable d’obtenir des réformes favorables à la classe populaire , et , bien au contraire devient réac et anti-populaire quand il arrive à avoir des places dans l’appareil d’état (appareil d’état là au sens indiqué par les marxistes).
La critique a cela d’utile c’est qu’elle permet de voir ce qui ne marche pas.
Ce qui marche ce sont les masses mobilisées sur la bases de leurs propres intérets, ce qui est en fait le deus ex machina de la gauche révolutionnaire qui est totalement issue du PC en France comme courants politiques (ce que les grenouilles de bénitier ne savent apparemment jamais essayant de faire passer la gauche révolutionnaire pour des extra-terrestres).
Une bonne partie de l’histoire de l’extrème gauche est l’histoire du PCF dont l’extrème gauche est peut-être plus le successeur que les nomenclaturistes qui s’agitent en ce moment pour avoir une part plus grosse dans l’état.
Les conceptions de la gauche révolutionnaire s’appuient bon an mal an sur les grands mouvements de masses et travailleurs mobilisés en 1936, 1945 et 1968, périodes où les masses firent l’histoire et où les conceptions d’enkistage dans l’état des bureaucraties la refermèrent .
Donc exit la gauche réformiste qui cherche sans arrêt à tenir en laisse le mouvement de masse, le combat méthodiquement pour l"inféoder et toujours incapable de réformes pour l’essentiel sans qu’elle se fasse botter le cul par la classe populaire.
D’abord on ne comprend pas ce que tu entends par gauchistes à part l’injure et ton angoisse de la critique.
Et tu oublies en permanence que les ruptures qui ont amené la création de la gauche révolutionnaire représentent bien plus la filiation communiste que ce qu’est actuellement le PC, le PG ou le PS...
Ensuite tu indiques que les masses désertent le mouvement de masse. Serais-tu amnésique au point d’avoir oublié ce qui s’est passé il y a moins d’un an ? Le mouvement de masse le plus gros depuis 68 !
Tu as raison de mettre des guillemets à socialistes et communistes, mais cela ne change rien au fait que ceux que tu baptises ainsi existent bien ailleurs et pas dans ces partis.
Loin des insultes qui te viennent à la bouche pour camoufler des ralliements indignes , il s’agit effectivement de dégager des chemins qui permettent de repousser le capitalisme et que les travailleurs prennent le pouvoir.
Cela ne peut se faire que si les masses sont mobilisées sur leurs propres intérets, avec leurs propres organisations, il n’y a pas de raccourcis à cela.
La gauche révolutionnaire dont les conceptions s’appuient sur des victoires populaires incontestables, même pour de simples réformes (les masses, et tout et tout...) est maintenant confrontée à ses propres responsabilités maintenant que les partis réformistes nomenclaturisés sont devenus bien petits .
Le champ laissé par les bons à rien du réformisme est dévasté dans la mesure où le réformisme organisé était hégémonique dans la classe populaire .
En ce cadre, l’échec du réformisme organisé par son hégémonie a conduit à un très grave recul , ça peut te paraitre des billevesées mais cette réalité est indéniable.
On ne comprend pas les difficultés du mouvement de masse si on oublie :
1) la gauche au gouvernement et encore à la gouvernance des collectivités locales dans pas mal de cas, au service de la bourgeoisie et violemment contre les travailleurs.
Ca remonte à la nuit des temps ???
Billevesées ?
Nous avons déjà eu beaucoup de chances que cette politique désastreuse du PC, du PS et des verts (et de Melenchon, etc) ne nous amène pas le fascisme.
2) le réformisme syndical bureaucratisé développant des tactiques de résistance amenant systématiquement à des défaites car dilapidant des forces et voulant les endiguer.
Entre le point 1 et le point 2 il y a une différence fondamentale... Les syndicats sont nos organisations tandis que le PS et EEV non. Quand aux partis du FdG ils sont entre les deux.. suivant la puissance en leur sein des ennemis nomenclaturistes.
Ces deux points expliquent fondamentalement les difficultés du mouvement de masse .
Que tu essayes de lever un contre-feu en t’attaquant à la gauche révolutionnaire construite elle sur les victoires du mouvement de masse c’est un problème classique du reformisme : refaire l’histoire, s’attaquer à toute alternative à l’approche de nouvelles alliances sentant mauvais , etc, un vieux classique du sectarisme réformiste organisé.
Les problèmes spécifiques de la gauche révolutionnaires viennent en partie dans la dernière période (avant c’était l’hégémonie sectaire de la gauche réformiste parmi les travailleurs) d’avoir accepté de rentrer dans le jeu du FdG alors qu’il s’agissait d’assumer ses responsabilités les plus larges parmi les travailleurs.
La gauche révolutionnaire est née d’une critique du réformisme et des leçons des victoires populaires, il lui faut maintenant assumer ses responsabilités en travaillant, en même temps que les questions de pousser à la résistance, aux questions de la création d’un grand parti de l’émancipation des travailleurs et de reconstruire les organisations de masse.
Le retard pris dans la construction concrète organisationnelle sur ces deux terrains , organisation politique et organisation de résistance de masse sont les clés indissolubles de l’appel à la résistance.
L’appel à la résistance n’a de sens qu’en travaillant à ce qui a manqué à l’automne dernier pour gagner : des outils organisationnels de résistance de masse unis et centralisés pour porter la riposte en en ayant légitimité et un parti soutenant cette logique donc travaillant concretement à occuper l’espace dévasté par les FdG, PC, PS , EEV, etc
Cette question est la question de la classe populaire et la gauche révolutionnaire en fera partie, tandis que les nomenclaturas non.
Je sais qu’il ne faut pas le dire, mais on n’a jamais vu des ânes se transformer en chevaux de course.
Construire une tendance syndicale unifiée travaillant partout à une seule organisation démocratique , lutte de classe, de résistance de masse sur la base de la recherche d’une mobilisation sans limites sur les moyens face au capitalisme.
Il n’y a pas lieu d’accepter en cela les frontières des différentes claques bureaucratiques (sans être niais sur les différences entre CGT et CFDT par exemple).
Construire directement dans les entreprises et les grands secteurs du prolétariat moderne les briques du parti portant la bataille pour l’émancipation et, pour cela, ne rien attendre de partis qui n’y sont plus d’une façon organisée.
Soutenir sans hésitation et pousser à la fusion avec les interets de la classe populaire les differentes formes de radicalité qui peuvent surgir à l’image des mouvements dits d’indignés qui continuent de faire tâches d’huile dans le monde et qui ont des problèmes d’orientation.
Organisons-nous politiquement sans attendre dans les grands secteurs professionnels au delà des seules tentatives timides de la gauche révolutionnaire.
Et évidemment une tendance lutte de classes inter-syndicale et déterminée est le pendant de cette bataille politique.