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La fin de la Gauche : une histoire des 30 dernières années

27 septembre 2011, 11:49, par A.C

Alors, on rebondit pas sur mon crime de lèse majestéconsistant à jeter le bébé LENINEavec l’eau pure de la REVOLUTION ?

On en reste à la division de"Gôôche-CACA" de gouvernance plurielle et donc de "kollaboration objective" .face aux "vrais de chez vrai", les "purs", les incorruptibles" qui, poitrines offertes aux balles du Capitalisme, sont isolés derrière une barricade..ou le courage et la conviction ..n’entrainent pas les MASSES..

Alors je vous en remets une tartine.., na !
 :))

Pas de moi

C’est trop bien écrit.

Mattick(1)est à (re)lire comme me le rappelle dans un mailmon amiPeyret

C’EST LA REVOLUTION QUI A CONDUIT LENINE

« Parce que les paysans, ajoute Mattick, se préoccupaient davantage de la terre que de la manière dont était géré le pays, les bolcheviks eurent tout loisir de conquérir le pouvoir.

« Les paysans laissèrent volontiers le Kremlin aux bolcheviks, à la seule condition que ceux-ci ne s’interposent pas dans leur lutte contre les grands propriétaires terriens. »

Paul Mattick montre ensuite que l’action de Lénine ne fut pas davantage déterminante dans les villes.

« Lénine, dit-il, n’a pas conduit la révolution, c’est la révolution qui l’a conduit...

« Il n’est pas sans intérêt de noter que le premier décret du gouvernement bolchevik fut dirigé contre les expropriations sauvages des usines par les conseils ouvriers.

« A l’époque, les soviets étaient plus puissants que l’appareil du Parti et Lénine fut forcé de décreter la nationalisation de toutes les entreprises industrielles.

« Et ce n’est que sous la pression des ouvriers que les bolcheviks consentirent à altérer leurs plans. Peu à peu, le pouvoir étatique allait s’affermir au détriment des soviets qui n’ont plus guère aujourd’hui qu’un rôle décoratif. »

LES SOVIETS N’ONT PLUS QU’UN RÖLE DECORATIF

Paul Mattick constate que pendant les premières années de la révolution, et jusqu’à l’introduction de la NEP en 1921, il y eut toutefois quelques expériences réellement communistes en Russie...

Mais, après avoir évoqué Cronstadt, il pousse son analyse : « Le pouvoir, rien que le pouvoir, c’est à cela que se réduit en fin de compte toute la sagesse politique de Lénine..

« Que le chemin suivi et les moyens utilisés pour atteindre ce but déterminent à leur tour la façon dont ce pouvoir est appliqué, voilà qui ne le préoccupait guère.

« Le socialisme pour lui n’était, en dernière analyse, qu’une sorte de capitalisme d’Etat sur le « modèle des postes allemandes. » (L’Etat et la Révolution)

« Et il devait dépasser de capitalisme postal sur sa lancée, puisque, en fait, il n’y avait rien d’autre à dépasser.

LE CAPITALISME D’ETAT

Il s’agissait, dit-il, uniquement de savoir qui bénéficierait du capitalisme d’Etat, et personne ne sut égaler Lénine en ce domaine.

Si aujourd’hui, l’"extrème- gauche" n’a pas pu occuper le"vide" né du divorcePCF-couches populaires, c’est parce qu’il n’y a pas de place pour l’ORGA quirefusera, certes en "modernisant" en "francisant" le reprendre , sous forme d’Appels à créer des COMTES POPULAIRES autogérés de RESISTANCE, le mot d’ordre, ô combien actuel

"DES SOVIETS, PARTOUT"

Car c’est DANS cette approche marxiste que naitra le PARTI qui sera le Nôtre, pas celui des"guides"des" chefs" des" tacticiens d’arrière boutique, pesant ce que vaut ici une alliance avec les alliés du PS et ailleurs la solitude des "seuls vrais représentants dela classe" !(ex Régionales 2010)

C’est dans cette démarche que la "sortie par leHAUT (je parle du COMMUNISME) sera autre chose qu’un concours de zigounettes de cours de maternelle, entre unFDG "hors jeu" et une extrème gauche du verbe et cherchant à "se compter" dansle jeu institutionnel..

Il ne suffit pas d’avoir comme participant à une compétition antidémocratique, antiouvrière, ..un syndicaliste girondin dela CGTFORD..pour porter un ESPOIR de changer le monde !

Les masses, et en cela elles sont TRES POLITISES positivement, ont déserté un manège qui tourne sans elles et que "vous", hommes rangés derrière des ’appareils , continuez à considérer comme un endroit ou se joue l’avenir.

Dérive anarchisante de ma part ?

Je l’ignore.
.
En tout cas, refus de "l’ancien" . ;que me propose les uns et les autres.

Sans avoir pour le Parti Socialiste d’un côté et le NPA de l’autre , la sourde colère que ’éprouve pour e PCF..

Parce que lui, mes camarades, il était, à tort ou àraison,perçu comme une sacré bouclier de classe, et recevait, en toute logique, le prix de son attachement efficace à son camp..

Il n’ y a PLUS de bouclier, il faut s’en construire un.., à NOUS et pour NOUS.

C’est autrement plus compliqué, que de faire péter un bouchon de "roteuse" quand cinq notables roses font "basculer le SENAT" !

C’est autrement plus complexe que de simplement se répéter une évidence :
Ce n’est pas le 11 Octobre que"commence"un combat de classe "..puisque sa conduite repose sur les sociaux democrates de la CES avec une CGT , toujours "courroie de transmission"..mais là d’attentisme et de frein à ce qui dérangerait le calendrier 2012

"La fin de la Gauche : une histoire des 30 dernières années" s’intitule cet article..

Hélas..c’est le réactivation d’un concept périmé "LA GAUCHE"qui est en train de pourrir le climat politique !

Par antisarkosysme compréhensible et recherche du "moindre mal"..

Il nous faut, dialectiquement inscrire"la FIN d’un rapport suicidaire des masses à des partis auxquels on délégue le soin de faire"mieux"ou"moins pire.." que " laDROITE" alors que le Capitalisme ne laisse aucun autre choix que" Barbarie ou Révolution".

Le" réformisme", "la Gôôche", les "programmes" "les alliances" ou la solitude, un prolo candidat servant de cache-sexe à un élection dans laq uelle"nous ne sommes RIEN3-comme chante Pottier- et , bref le refus de faire"table rase" d’un passé qu’il faut cependant garder en "mémoire"...c’est l’IMPASSE..

Selon moi.

Cordialement

A.C

(1V)oir les références aux texte de Paul Mattick dans « La Bataille socialiste »

Notamment:La gestion ouvrière (1967)

http://www.marxists.org/francais/mattick/works/1967/mattick_1967.htm