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Deuxième jour de violence policière contre les "Indignés" à Marseille

11 décembre 2011, 23:27, par La Louve

C’est pas une question de "terrain" ni de la "ramener". Justement tu vois, nous on laisse les "pas-comme-nous" s’exprimer ;-)

Non. C’est une question de bonne foi.

J’ai écrit que ce communiqué était une bouffonnerie. Et toi tu dévies sur les autres qui foutent rien. Tu veux que je te donne tort sur ce constat ? Et bien non, je ne peux pas parce que c’est la réalité, à l’approche de 2012 le mouvement est TETANISE, il est MORT, hélas.

Je te dis juste c’est pas mon sujet de fond !

Que quand on se fait péter la gueule par les CRS on écrit pas que ce sont des "ACTES REGRETTABLES" !

Qu’écrire ça quand on se prétend indignés c’est vraiment lamentable.

Et je ne retire pas un mot de ça.

Tu trouves que la formulation est juste et appropriée, toi ? Tu ne vois pas le problème politique là dedans ?

Moi j’aurais mis plutôt "actes scandaleux" tu vois, par exemple. pas "actes regrettables" comme si les CRS s’étaient trompés d’argument, comme s’ils avaient fait une erreur. On ne vit pas dans le monde des Bisounours ! Les flics font leur boulot de flics qui est de péter la gueule aux manifestants qui contestent l’ordre et le pouvoir qu’ils sont payés (mal, souvent) pour protéger.

Donc ce ne sont pas des "actes regrettables" ! Ca c’est que dit un Claude Guéant. Du genre "un mort ? oupppsss, pardon aux familles tout ça, bavure policière".

Donc je me demande qui a écrit ce truc lamentable, je m’interroge, une fois n’est pas coutume, sur ces "mouvements" d’"indignés" qui refusent l’orga, qui refusent la politisation, qui refusent d’affronter la réalité capitaliste en face et qui refusent de donner aux choses leur nom EXACT.

LES MOTS ONT UN SENS, ils font partie du peu d’armes qui restent à notre disposition, donc on n’écrit pas des conneries pareilles. Et sur le rapport avec les flics, pardon mais c’est malheureusement pas la première fois que les "Indignés" écrivent des CONNERIES, oui.

Et plus ça va, moins ça me plaît. Et comme, hélas, on ne peut pas exprimer de point de vue de classe dans ces rassemblements, et bien...
Voilà.