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Pour le Pouvoir des travailleurs

18 avril 2012, 10:20, par AC

Comment laisser passer sans réagir quelques échanges ..?

Donc on en revient bien toujours à la question du POUVOIR..

OUI..
Question que les anarchistes espagnols résolurent, à leur façon...
Certains refusèrent de l’assumer quand l’unité du camp républicain imposait qu’ avec d’autres antifranquistes, on privilégiat la Victoire sur le fascisme à la collectivisation souvent improvisée et parfois grotesque..

Et ..d’autres, participèrent puis , croyant sauver leur peau, offrirent celle des communistes à Franco !

Comme si Casero et quatre ordures -du PSOE et de la CNT- allaient charmer elcaudillo en se conduisant comme de pauvres salopards...en l’assurant" que la lutte contre le COMMUNISME pouvait cimenter une union nationale de reconciliation et de paix.."

La guerre approche en Europe et les républicains espèrent que l’Angleterre et la France vont commencer à les appuyer.

En décembre a lieu l’offensive rebelle contre la Catalogne, la ligne de front républicaine s’est effondrée sur l’Ebre.

La mobilisation est totale en Catalogne, l’état de guerre est proclamée dans toute la république pour la première fois.

Les rebelles concentrent toutes leurs forces sur la Catalogne, bastion communiste, alors que ce sont les autres républicains qui dominent la région de Madrid à Valence.

Barcelone est prise le 26 janvier, 35.000 personnes sont massacrées les premières semaines.

Le 9 février toute la Catalogne est aux mains des rebelles. 500.000 personnes fuient vers la frontière française.

Le 10 février les rebelles contrôlent toute la frontière avec la France.

Dans les rangs républicains l’esprit de capitulation prédomine totalement, sauf chez Negrin et le PCE.

Des affrontements ont lieu à Catagena, qui profitent bien entendu aux fascistes.

Le 5 mars a lieu un putsch visant à exclure les communistes et Negrin et ouvrir des négociations avec les rebelles, formant un "conseil de défense national".

Le 6 mars les communistes sont arrêtés.

Le 7 est proposé à Franco une capitulation conditionnelle.

Celle-ci est refusée.

Les affrontements armés continuent dans tout Madrid.

Le putsch a été appuyé par les anarchistes, avec à leur tête Cipriano Mera.

Militant de la CNT bâtiment et vétéran de l’insurrection des Asturies de 1933, Mera deviendra le chef d’une milice anarchiste en 1936 puis lieutenant-colonel et enfin commandant du 4ème corps d’armée dans la région du centre après son rôle dans la bataille de Guadalajara en mars 1937.

Il fut l’un des partisans les plus actifs de l’introduction de la hiérarchie et de la discipline dans l’armée.

Il fit des déclarations fracassantes comme quoi la guerre finie il redeviendrait simple maçon.

Ce qu’il fit en effet en France après une période de prison à la chute de la république.

Pour ceux qui voudraient un résumé assez équilibré de Histoire dela Guerre d’eSPAGNE. ce petit texte est intéressant.

http://etoilerouge.chez-alice.fr/documents3/espagne.html

Je n’aurais pas réagi à cette parenthèse dans le débat sur l’article si je n’avaispassursauté en lisantla nième saloperie qui consiste à" refusiller" en permanence les communistes espagnols, le PCE, en faisantdes crimes staliniens la "marque de fabrique" de ceux qui jusuq’àu derniersouffle de l’ordure sous tuyauterie multiple, furent les combattants les plus -et fort justement- ciblés de la racaille fasciste :
Mais nous sommes le 18 avril.

J’apprenais il y a exactement 49 ans aujourd’hui que Julian GRIMAU venait d’être condamné à mort , il fut éxécuté le 20..

C’est dire que je n’ai que mépris pour ceux qui encore aujourd’hui persistent à rabâcher leur haine anti-PC (s)

Ce n’est pas parce que le PC espagnol a été particulierement pourri (en menant une guerre interne dans le mouvement populaire contre anars et communistes) que ça change quelque chose, que ça fait des anars espagnols un camp vierge d’erreurs.

(gras assumé A.C)

Le stalinisme à vomir est une chose..

Mais la guerre fratricide entre tels ou tels , ses aspects répugnant-(il y a eu des "paseos" ou furent exécutés aussi bien tel curé, petit boutiquier.... ..que tel militant de l’UGTou du PCE ,actes tout aussi condamnables que telle épuration de"poumistes" -ces trotskystes que Trotski désavoua et auxquels idemanada de ne pas se réclamer de lui ,
...... rien ne saurait conduire ad vitam, un carré de révisionnistes aveuglés par l’anti-pécéisme à écrire n’importe quoi et à s’inventer une Guerre d’Espagne ou, sans trop oser le dire, "on" finit par laisser comprendre que la haine de tout ce qui a eu un rapport avec l’.IC. l’emporte sur le souci ded’anayse objective, l’important étant de satisfaire son besoin de balancer son p’tit crachat sur les communistes espagnols !

Ceci à l’heure ou, -je suis de cette aventure- des jeunes, des progressistes travaillent -y compris en récupérant les os des fosses communes - à ce que l’ESPAGNE revienne sur ce "consensus" pathétique qui vit les camarades de Julian Grimau admettre, avec à leur tête ce pauvre Carillo- baiseur de pieds royaux,que le passé devait être enterré..alors que les descendants de NOS morts (anars, trotks et "staliniens pourris".-depuis des décennies, sous terre....)-étaient invités à la reconciliation, entre assassins et victimes...

C’est un anarchiste que j’aime bien, FERRE qui a chanté"FRANCO laMUERTE"

L’heure n’est plus au flamenco
Déshonoré Mister Franco
Nous vivons l’heure des couteaux
Nous sommes à l’heure de Grimau

A.C

 A la mémoire de Julian GRIMAU et de de ceux qui de l’EBRE aux camps nazis sont tombés .., comme le rappelle FERRAT..

Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui