Foire à l’autogestion - 23-24 juin 2012 à Montreuil
1er juillet 2012, 23:01
Allons -y dans le débat de fond : l’anarchosyndicalisme se doit-il d’entrer en clandestinité quand le cadre légal de la représentativité syndicale change ?
C’est un des débats que la CNT devrait mener sans tarder pour se positionner quant à l’épineuse question des élections dans le public... surtout quand dans le privé la CNT se présente aux élections au sein de listes intersyndicales avec la CFDT (SIPM) avec la bénédiction générale. Je pense que les camarades lyonnais (Educ) ont une expérience intéressante à apporter au débat. Il est clair qu’aujourd’hui les régles du jeu syndical ont changé et une ligne claire doit être définie face à ces changements, quelle qu’elle soit.
La question des permanents syndicaux est bien sûr plus difficile à concilier avec les principes fondateurs de la CNT. Il me semble que seul le Nettoyage a recours à cette pratique, fort discutée en effet au sein de l’orga. Par ailleurs, je pense que les camarades du SUB auront sans doute beaucoup réfléchi à des questions proches dans le cadre du le projet de rénovation du 33 rue des Vignoles qui, me semble-t-il, nécessitait de recourir à un travail salarié pour la réalisation du projet. Sans que l’on soit face à un recours aux permanents, c’est un recours au salariat qui a du susciter une réflexion sur le sujet. Le SUB a toujours fourni des analyses pointues et argumentées sur ses prises de positions et je ne crois pas que cette option ait suscité un vif débat à la CNT. Depuis le projet a peut-être changé (ou été abandonné), je l’ignore.
Mais après tout, pourquoi parler d’orientations stratégiques et de débat de fond, quand il ne reste plus aujourd’hui que des conflits de personnes dans une organisation exsangue et amoindrie après les vagues successives de départs ? Ce qui est avant tout déprimant, c’est de voir des camarades se haïr (et en faire montre en public) en oubliant que nous (et j’emploie ce NOUS là où d’autres verront plusieurs nous non miscibles) avons d’autres ennemis à combattre plus urgemment (patronat, réacs et fafs... entre autres).
Franchement ils doivent se poiler en ce moment à la DCRI, voir une orga se torpiller toute seule comme une grande sans même avoir besoin de la noyauter c’est vraiment trop fort.
Allons -y dans le débat de fond : l’anarchosyndicalisme se doit-il d’entrer en clandestinité quand le cadre légal de la représentativité syndicale change ?
C’est un des débats que la CNT devrait mener sans tarder pour se positionner quant à l’épineuse question des élections dans le public... surtout quand dans le privé la CNT se présente aux élections au sein de listes intersyndicales avec la CFDT (SIPM) avec la bénédiction générale. Je pense que les camarades lyonnais (Educ) ont une expérience intéressante à apporter au débat. Il est clair qu’aujourd’hui les régles du jeu syndical ont changé et une ligne claire doit être définie face à ces changements, quelle qu’elle soit.
La question des permanents syndicaux est bien sûr plus difficile à concilier avec les principes fondateurs de la CNT. Il me semble que seul le Nettoyage a recours à cette pratique, fort discutée en effet au sein de l’orga. Par ailleurs, je pense que les camarades du SUB auront sans doute beaucoup réfléchi à des questions proches dans le cadre du le projet de rénovation du 33 rue des Vignoles qui, me semble-t-il, nécessitait de recourir à un travail salarié pour la réalisation du projet. Sans que l’on soit face à un recours aux permanents, c’est un recours au salariat qui a du susciter une réflexion sur le sujet. Le SUB a toujours fourni des analyses pointues et argumentées sur ses prises de positions et je ne crois pas que cette option ait suscité un vif débat à la CNT. Depuis le projet a peut-être changé (ou été abandonné), je l’ignore.
Mais après tout, pourquoi parler d’orientations stratégiques et de débat de fond, quand il ne reste plus aujourd’hui que des conflits de personnes dans une organisation exsangue et amoindrie après les vagues successives de départs ? Ce qui est avant tout déprimant, c’est de voir des camarades se haïr (et en faire montre en public) en oubliant que nous (et j’emploie ce NOUS là où d’autres verront plusieurs nous non miscibles) avons d’autres ennemis à combattre plus urgemment (patronat, réacs et fafs... entre autres).
Franchement ils doivent se poiler en ce moment à la DCRI, voir une orga se torpiller toute seule comme une grande sans même avoir besoin de la noyauter c’est vraiment trop fort.
Salutations pessimistes (et consternées)