Il me semble qu’au tout début il y a la "mère de toutes les questions", la question de la démocratie :
– Qui décide des besoins industriels ?
– Qui décide quelles industries sont/seront utiles socialement ?
– Qui décide quelles industries sont/seront compatibles avec les contraintes environnementales et énergétiques ?
– Finalement, qui décide vers quel type de civilisation on va se diriger ? (pour l’instant ce sont essentiellement les capitalistes et leur recherche du profit qui impriment la direction)
A court terme il faut tout faire pour sauver l’emploi et faire reculer les capitalistes, mais je pense que nous (notre camp, quelque soit la forme) n’avons une chance de gagner que si nous avons un projet global novateur et crédible susceptible d’être repris et soutenu par une masse de travailleurs.
Un projet écosocialiste qui éclaire un peu l’avenir et permette, peut-être, d’échapper à la barbarie qu’on sent venir. Ou qui permette au moins des progrès après la phase barbare, si on ne peut l’éviter.
Digression : ce projet, je comptais sur le NPA pour commencer à l’élaborer, mais pour l’instant ça ne l’a pas fait ; il faut mutualiser nos analyses, nos visions divergentes et complémentaires, pas se tirer la bourre entre tendances, entre orgas, entre "sous-groupes qui ont tous tout compris", la situation et l’urgence ne nous permettent plus ce luxe...
Je cite à nouveau ce paragraphe tiré d’un congrès de la IVème internationale qui me semble dire l’essentiel :
Une réorganisation d’ensemble du mode de production et de consommation est nécessaire, fondée sur des critères extérieurs au marché capitaliste : les besoins réels de la population et la sauvegarde de l’environnement. En d’autres termes, une économie de transition au socialisme fondée sur le choix démocratique des priorités et des investissements par la population elle-même — et non par les « lois du marché » ou par un Politburo omniscient. Une économie planifiée, capable de surmonter durablement les tensions entre satisfaction des besoins sociaux et impératifs écologiques. Une transition conduisant à un mode de vie alternatif, à une civilisation nouvelle, au-delà du règne de l’argent, des habitudes de consommation artificiellement induites par la publicité, et de la production à l’infini de marchandises nuisibles à l’environnement.
Il me semble qu’au tout début il y a la "mère de toutes les questions", la question de la démocratie :
– Qui décide des besoins industriels ?
– Qui décide quelles industries sont/seront utiles socialement ?
– Qui décide quelles industries sont/seront compatibles avec les contraintes environnementales et énergétiques ?
– Finalement, qui décide vers quel type de civilisation on va se diriger ? (pour l’instant ce sont essentiellement les capitalistes et leur recherche du profit qui impriment la direction)
A court terme il faut tout faire pour sauver l’emploi et faire reculer les capitalistes, mais je pense que nous (notre camp, quelque soit la forme) n’avons une chance de gagner que si nous avons un projet global novateur et crédible susceptible d’être repris et soutenu par une masse de travailleurs.
Un projet écosocialiste qui éclaire un peu l’avenir et permette, peut-être, d’échapper à la barbarie qu’on sent venir. Ou qui permette au moins des progrès après la phase barbare, si on ne peut l’éviter.
Digression : ce projet, je comptais sur le NPA pour commencer à l’élaborer, mais pour l’instant ça ne l’a pas fait ; il faut mutualiser nos analyses, nos visions divergentes et complémentaires, pas se tirer la bourre entre tendances, entre orgas, entre "sous-groupes qui ont tous tout compris", la situation et l’urgence ne nous permettent plus ce luxe...
Je cite à nouveau ce paragraphe tiré d’un congrès de la IVème internationale qui me semble dire l’essentiel :
Chico