Accueil > ... > Forum 490535

Florange : un désaveu pour Arnaud Montebourg ?

1er décembre 2012, 19:27, par Paco NPA

Commentaires :

Déclaration du NPA

ArcelorMittal : Le gouvernement s’aplatit. Lamentable !
samedi 1 décembre 2012

Il est arrivé ce que nous craignons : le gouvernement Hollande-Ayrault s’est couché devant le milliardaire Mittal. On sait ce que valent les engagements de Mittal en matière d’investissements : Il a déjà fait le coup lors de la fermeture de Grandrange, 300 millions d’euros promis et jamais vus à Florange. Contrairement aux affirmations du gouvernement le maintien à l’arrêt du site des hauts fourneaux va entraîner des milliers de suppressions d’emplois dans toute la région. Le projet ULCOS pour une filière industrielle prétendument écologique, envisagé en contre partie, nécessiterait des investissements très importants pour lesquels il ne faudra pas compter sur Mittal.

La nationalisation provisoire envisagée par le gouvernement n’offrait certes pas de garantie pour le maintien de l’emploi, mais elle était perçue, espérée, par tous les salariés comme une claque pour Mittal. Mais le gouvernement n’a même pas eu cette petite audace.

Le NPA continue à défendre l’expropriation de Mittal qui est, plus que jamais, la seule voie sérieuse pour le maintien de l’activité et de l’emploi sur le site et dans la région. Seule la mobilisation des travailleurs de Florange peut aujourd’hui faire reculer Mittal et le gouvernement. Avec ArcelorMittal, PSA, les Chantiers de l’Atlantique, Petroplus, Sanofi, ce sont autant de luttes qui posent la question de la mise en cause du pouvoir patronal. La nécessaire mise en commun de ces combats devient urgente. Le NPA continuera de militer dans ce sens.

Montreuil, le 30 novembre 2012

Pour ce qui concerne le PCF, sur son site national, après avoir dénoncé le renoncement, Pierre Laurent conclut par :

"Je demande la mise en place immédiate d’un comité national pluraliste associant syndicats, élus locaux, parlementaires, état, industriels et banques pour continuer dans la transparence à construire les solutions industrielles d’avenir inexistantes après cet accord."