Solidarité avec le Peuple basque en lutte ! Tous à Bilbao le 12/01/2013 !
12 janvier 2013, 10:13, par Eloi
Tous à Bilbo pour le retour des prisonnier(e)s politiques par Antton ETXEBERRI
12/01/2013
Quelque 606 prisonnier(e)s politiques basques : 447 dispersé(e)s dans 45 prisons espagnoles, 134 dans 32 prisons françaises, un au Portugal, un en Irlande du Nord, un en Écosse, un en Italie, quatre en Angleterre… Seulement sept au Pays Basque, dispersé(e)s dans trois prisons. Onze autres assigné(e)s à leur domicile avec des mesures très strictes en raison de leur grave maladie, parfois très loin du Pays Basque. Treize prisonnier(e)s souffrant de maladies graves et incurables, totalement incompatibles avec un maintien en détention. Encore 88 prisonnier(e)s maintenu(e)s en détention avec la doctrine 197/2006, qui permet au gouvernement espagnol de rallonger comme bon lui semble des peines de prison, alors même que la Cour européenne qualifie cette doctrine de violation des droits humains. À trois reprises un prisonnier s’est vu refuser par l’État français ses demandes de liberté alors qu’il remplit toutes les conditions pour être libéré. Également 126 prisonnier(e)s qui ont accompli les trois quarts de leurs peines et remplissent tous les critères légaux pour être libéré(e)s par l’État espagnol. Quinze prisonnier(e)s qui ont accompli les deux tiers de leurs peines et remplissent tous les critères légaux pour être libéré(e)s par l’État français. En tout, 224 prisonnier(e)s qui devraient être libres, selon les lois espagnoles et françaises. Quinze prisonnier(e)s isolé(e)s dans leurs prisons, séparé(e)s des autres prisonniers basques.
Tous ces chiffres sont révélateurs d’une situation insupportable pour les familles et leurs proches. Car derrière chacun de ces cas se cachent autant de situations personnelles, familiales et humaines, mais aussi des souffrances et des sacrifices. Les gouvernements français et espagnol ne peuvent pas continuer à ignorer la nouvelle situation politique au Pays Basque, sous peine de créer des frustrations légitimes. La politique de vengeance sordide des États qui ne peut qu’aboutir à une impasse doit être dénoncée haut et fort. Tous à Bilbo samedi pour le respect et le retour des prisonnier(e)s politiques au Pays Basque. Euskal presoak Euskal Herrirat !
Tous à Bilbo pour le retour des prisonnier(e)s politiques par Antton ETXEBERRI
12/01/2013
Quelque 606 prisonnier(e)s politiques basques : 447 dispersé(e)s dans 45 prisons espagnoles, 134 dans 32 prisons françaises, un au Portugal, un en Irlande du Nord, un en Écosse, un en Italie, quatre en Angleterre… Seulement sept au Pays Basque, dispersé(e)s dans trois prisons. Onze autres assigné(e)s à leur domicile avec des mesures très strictes en raison de leur grave maladie, parfois très loin du Pays Basque. Treize prisonnier(e)s souffrant de maladies graves et incurables, totalement incompatibles avec un maintien en détention. Encore 88 prisonnier(e)s maintenu(e)s en détention avec la doctrine 197/2006, qui permet au gouvernement espagnol de rallonger comme bon lui semble des peines de prison, alors même que la Cour européenne qualifie cette doctrine de violation des droits humains. À trois reprises un prisonnier s’est vu refuser par l’État français ses demandes de liberté alors qu’il remplit toutes les conditions pour être libéré. Également 126 prisonnier(e)s qui ont accompli les trois quarts de leurs peines et remplissent tous les critères légaux pour être libéré(e)s par l’État espagnol. Quinze prisonnier(e)s qui ont accompli les deux tiers de leurs peines et remplissent tous les critères légaux pour être libéré(e)s par l’État français. En tout, 224 prisonnier(e)s qui devraient être libres, selon les lois espagnoles et françaises. Quinze prisonnier(e)s isolé(e)s dans leurs prisons, séparé(e)s des autres prisonniers basques.
Tous ces chiffres sont révélateurs d’une situation insupportable pour les familles et leurs proches. Car derrière chacun de ces cas se cachent autant de situations personnelles, familiales et humaines, mais aussi des souffrances et des sacrifices. Les gouvernements français et espagnol ne peuvent pas continuer à ignorer la nouvelle situation politique au Pays Basque, sous peine de créer des frustrations légitimes. La politique de vengeance sordide des États qui ne peut qu’aboutir à une impasse doit être dénoncée haut et fort. Tous à Bilbo samedi pour le respect et le retour des prisonnier(e)s politiques au Pays Basque. Euskal presoak Euskal Herrirat !
http://www.lejpb.com/paperezkoa/201...