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Un feminisme contre un "çà" ET un feminisme contre un "surmoi"

17 avril 2016, 11:50, par CD

Entre sublimation répressive (surmoi trop sevère ) et désublimation répressive (çà trop débridé)

Marcuse à la suite de Freud

La sublimation repousse ce qui se rattache au sexe, au corps, à la sexualité, au charnel, à la séduction par un mécanisme de forte distanciation, de spiritualisation, de transcendance - Cela donne, par exemple, un modèle d’ « amour sans sexe » car la sexualite et frappee d’interdit, la seduction et le sexy aussi.

La désublimation c’est excatement l’inverse. La sexualité est libérée de tout tabou, de tout frein. La pulsion est donc libre et elle permet non seulement du « sexe sans amour » - ce qui n’est pas une catatrophe si consentement reciproque (qui montre la presence et la médiation d’une norme)- mais aussi et surtout du « sexe sans l’autre », sans son plaisir (réciproque), et même du « sexe sadique », du sexe qui fait jouir de la souffrance d’autrui.

La pulsion débridée permet le viol, la prostitution, le porno hard alors que la pulsion limitée, contenue, autorise l’erotisme, la masturation avec une objectification de complicité, consentie, souhaitée. L’inconvenient social de la pulion débridée ce n’est donc pas que toute l’énergie libidinale se concentre dans ou sur l’acte sexuel et sur les zones érogènes du corps, c’est qu’autrui risque de disparaître avec violence.

CD