Injures et discours de haine raciste, sexiste, homophobe enregistrés
8 juin 2020, 10:48, par Christian DELARUE
Tout ce texte ne porte aucune analyse des dessins. Il accuse sans s’appuyer sur une démonstration . Il n’analyse pas. Il est vide.
Je suis sur un groupe Facebook anti-LGBTQI-phobie mais dans ce groupe on ne crie pas à la haine homophobe à propos d’un dessin satirique avec SIMPLEMENT présence des symboles de type boucle d’oreille et un blouson de cuir noir . Pour faire condamner il importe d’aller plus loin, de montrer objectivement une détestation claire des homosexuels par des propos de violence ciblées ou des photos d’homosexuels éborgnés, des menaces diverses contre eux. Rien à voir avec un dessin satirique à la Charlie hebdo. Pour moi, c’est possiblement une caricature relevant de la liberté d’expression - que personnellement je ne ferais certainement pas car le jeu est dangereux mais - qui ne vaut pas condamnation pénale. Nul n’est véritablement injurié en tant qu’homosexuel ICI. Si le leader de la CFDT avait été homosexuel alors là il y aurait souci. Parler de banane et de singe contre n’importe qui çà passe (depuis longtemps), le faire contre une femme noire - Mme Taubira - çà ne passe pas. Du coup, il apparait, selon moi, très insuffisant de montrer de faux stéréotypes (blouson, etc) pour incriminer.
Ajoutons un point : On peut comprendre cpdt le message du camarade Martinez au sens ou il indique que la caricature c’est bon pour Charlie hebdo (jusqu’à un certain point car il y a des bornes mais y compris pour les juristes spécialisés il y a un flou : lire "Envoyez les racistes en prison de G Calvès" LGDJ) pas pour les syndicats car çà fausse les débats !
Mais il me semble - ce droit est compliqué - que la jurisprudence tient compte du contexte (débat politique par exemple) : ici c’est une joute entre un leader syndical modéré et un syndicat perçu comme radical. Un avocat pourrait défendre l’idée que ce syndicat joue depuis longtemps sur un "registre communicationnel de dérision". Bref c’est du Charlie hebdo syndical soit une espèce atypique (et largement marginale) d’expression syndicale. Les syndicalistes authentiques comme les patrons ou les ministres ont autre chose à faire que de passer du temps là-dessus.
Tout ce texte ne porte aucune analyse des dessins. Il accuse sans s’appuyer sur une démonstration . Il n’analyse pas. Il est vide.
Je suis sur un groupe Facebook anti-LGBTQI-phobie mais dans ce groupe on ne crie pas à la haine homophobe à propos d’un dessin satirique avec SIMPLEMENT présence des symboles de type boucle d’oreille et un blouson de cuir noir . Pour faire condamner il importe d’aller plus loin, de montrer objectivement une détestation claire des homosexuels par des propos de violence ciblées ou des photos d’homosexuels éborgnés, des menaces diverses contre eux. Rien à voir avec un dessin satirique à la Charlie hebdo. Pour moi, c’est possiblement une caricature relevant de la liberté d’expression - que personnellement je ne ferais certainement pas car le jeu est dangereux mais - qui ne vaut pas condamnation pénale. Nul n’est véritablement injurié en tant qu’homosexuel ICI. Si le leader de la CFDT avait été homosexuel alors là il y aurait souci. Parler de banane et de singe contre n’importe qui çà passe (depuis longtemps), le faire contre une femme noire - Mme Taubira - çà ne passe pas. Du coup, il apparait, selon moi, très insuffisant de montrer de faux stéréotypes (blouson, etc) pour incriminer.
Ajoutons un point : On peut comprendre cpdt le message du camarade Martinez au sens ou il indique que la caricature c’est bon pour Charlie hebdo (jusqu’à un certain point car il y a des bornes mais y compris pour les juristes spécialisés il y a un flou : lire "Envoyez les racistes en prison de G Calvès" LGDJ) pas pour les syndicats car çà fausse les débats !
Mais il me semble - ce droit est compliqué - que la jurisprudence tient compte du contexte (débat politique par exemple) : ici c’est une joute entre un leader syndical modéré et un syndicat perçu comme radical. Un avocat pourrait défendre l’idée que ce syndicat joue depuis longtemps sur un "registre communicationnel de dérision". Bref c’est du Charlie hebdo syndical soit une espèce atypique (et largement marginale) d’expression syndicale. Les syndicalistes authentiques comme les patrons ou les ministres ont autre chose à faire que de passer du temps là-dessus.