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> Fatwa contre la République !

21 octobre 2006, 09:47

Que de haine ! Même si je ne suis pas d’accord avec ce qu’a écrit Redeker, il me paraît scandaleux qu’un ou des individus le menacent de mort, appellent à le harceler, signalent son domicile et le condamnent, de fait, à errer. Le rôle de la DST me semble bizarre.
Mais sur le fond, depuis quand la provocation, la philippique, la polémique devraient être interdites ? Ce n’est tout de même pas dans Bellaciao que l’on va prôner la pensée unique ?
QU’est-ce que ces libertaires en peau de lapin qui défendent bec et ongle une religion dite révélée ? Al Coran c’est La soumission. Voilà le programme ! Tout est dit.
Les hommes et les femmes doivent vivre à genoux. Tout comme dans les autres religions abrahamiques le judaïsme et le christianisme. Il faut toujours et encore relire Nietzsche, nom de Dieu !
Et puis demander à tous ceux qui sont persuadés de détenir la vérité pourquoi IWH Adonaï, Dieu ou Allah ont été incapables de révéléer aux prophètes la moindre connaissance scientifique.
Le summum est atteint avec Jésus, incarnation du Verbe de Dieu et Dieu lui-même fait homme qui ne moufte pas quand on lui enseigne que le soleil tourne autour de la terre. Qu’est-ce que c’est que ce dieu créateur qui ignore le fonctionnement de sa création ?
Alors, du calme. Il est grand temps de dénoncer ces religions qui constituent l’une des plus belles escroqueries intellectuelles de l’histoire de l’humanité et dont les conséquences sont de diviser les hommes, de les monter les uns contre les autres, de paralyser leur pensée pour peu que celle-ci s’oppose à celle inscrite dans leurs Ecritures dites sacrées. Tu parles !
Aucun des prophètes n’a écrit lui-même ce qu’on lui fait dire. Aucun. Ces textes sont le fait d’écrivains, disciples proches ou éloignés qui ont recueilli les propos, les ont arrangés à leur sauce, ont fait l’objet de colloques pour trier parmi les évangiles ceux que l’on devait garder ou quels hadiths, quelles sourates fallait-il conserver. Tout cela n’est que littérature, plus ou moins réussie, mais qui ramène le divin à une invention humaine. Il faut l’accepter.
Qu’au nom d’une idéologie, quelle qu’elle soit, l’on menace de mort un individu, est donc insupportable. Cela confirme bien que toutes les religions relèvent de l’instinct de mort et méprise la vie. On en voit les conséquences quotidiennement.
Il y a collusion entre les fondamentalistes de toutes les religions. Bush est partisan de la peine de mort, bombarde à tout va sans se poser de problème moral puisque Dieu fera le tri dans un au-delà plus qu’hypothétique. On peut multiplier les attentats, massacrer, s’entretuer, Allah triera les siens.
Non ! Nous n’assistons point à un choc entre les civilisations, mais à la confrontation entre ceux qui aiment la vie et ceux qui aspirent à la mort, entre ceux qui croient en l’homme et ceux qui croient en dieu, entre les matérialistes et les spiritualistes, entre ceux qui prétendent détenir la Vérité et ceux qui la cherchent.
Que la liberté de pensée demeure soit ! Qu’on m’impose une pensée, et c’est impensable. Que les gens pratiquent la religion de leur choix, c’est leur droit. Qu’ils m’imposent par leur tenue ou leur comportement leur religion, je ne le supporte pas. Les uniformes m’agassent et m’agressent à l’exception de ceux des services publiques. Mais les bonnes soeurs, les moines, les prêtres, les kippas, les loubavitchs, les PPDA (les petites p... d’Allah), les percés, les destroys, les hell’s angels et les militaires, ils me sortent par les trous de nez. Et les sportifs... et les porte-manteaux de marques, les hip hop et autres lascars... Tout ce qui s’apparente à une secte, à une troupe, à une communauté, tout ce qui uniformise, aliène l’individu, le transforme en élément d’un troupeau. Il faut être continuellement attentif à ce que l’on fait, à ce que l’on dit pour demeurer au-dessus des agenouillés, des armées, des masses, des troupes et des "troupiaux".
La liberté de pensée nécessite les grands espaces. Elle génère des peurs, des craintes de ceux qui n’osent sortir de la chaleur étouffante des hordes bêlantes. Elle exige la lecture des philosophes, l’observation attentive de ce qui nous entoure, le doute scientifique, la recherche constante de la vérité et la modestie quant à ce que l’on croit correspondre à la réalité.
Avoir le courage de se retrouver seul face à soi-même, accepter l’extrême solitude de l’humanité perdue sur une petite planète qui tourne autour d’un des milliards de milliards de milliards de soleils de l’univers. Le sentiment de notre infinie solitude éphémère constitue notre grandeur.
Alors, pitié pour ceux qui ne pensent pas comme les autres ou osent dénoncer ce qui mérite d’être dénoncé.