Intéressant opinion d’un "supporter" de Clémentine Autain
4 février 2007, 04:23
Ce commentaire est impressionnant tant il sent l’amertume, de haine (je pèse mes mots) et l’insulte. Je me permets un petit résumé.
Les communistes :
* ont rejoint les collectifs pour se donner bonne image ;
* vouent un culte au Parti ;
* sont médiocres ;
* sont des staliniens attardés ;
* des traitres ;
* pactisent avec les nazis (point Godwin) ;
* ne réfléchissent pas mais agissent par réflexe conditionné ;
* vivent enchainés et veulent « plier dans leurs chaines » les hommes libres ;
* sont des ennemis du moi, de l’homme libre ;
* veulent broyer les individualités
J’ai procédé paragraphe par paragraphe. Là, ça n’est plus de l’attaque personnelle, ça n’est plus de l’anticommunisme, ça relève un tel niveau de haine qu’il faut effectivement songer à en parler à un spécialiste.
Cependant, je note quand même qu’il y a un fondement, donné dans le premier paragraphe : le PCF (et non pas ses militants, puisqu’ils ne sont pas des hommes libres mais enchainés par leur parti) présenterait la candidature de Marie-George Buffet par intérêt partisan. On nous le répète très souvent. Mais pourrait-on nous rappeler cet intérêt qui semble évident à tout le monde ?
L’argent ? Le remboursement à 5% se ferait quand même. La gloire du Parti ? Que je sache, la victoire collective des régionales de 2004 et celle du référendum de 2005 a aussi rejailli sur le Parti. Le pouvoir au Parti ? À vrai dire, que la victoire se fasse à travers le rassemblement ou seul ne change rien dans le fond à la question du pouvoir : simplement, on a plus de chances de l’obtenir par le rassemblement. Quel est donc cet intérêt mystérieux, si ça n’est ni l’argent, ni la gloire, ni le pouvoir ?
Oh, et : « Faut-il vous rappeler que l’essentiel de ces collectifs de luttes n’ont pas attendu ces élections ni votre bénédiction pour exister ? » Oui, je crains qu’il faille, plus que rappeler, argumenter le fait que les collectifs ont prééxisté au PCF. Parce que d’une, c’est historiquement faux. De deux, la création même de ces collectifs, au niveau national, puis au niveau local, a été poussée depuis le début par le PCF. Les moyens matériels qui leur ont permis d’exister ont été ceux du PCF. Leurs militants sont essentiellement des militants communistes. Où le collectif national s’est réuni ? Dans quelles villes les réunions nationales ont elles eu lieu ? Dans quels locaux les collectifs unitaires se sont-ils le plus souvent réunis ? Où ont-ils tiré leurs tracts ? Qui a donné du temps d’antenne à tous ces partenaires pendant le référendum de 2005 ? Qui a lancé le processus et insisté, jusqu’au bout, pour la constitution d’une liste collective en ile de france en 2004 ? Clémentine Autain ? José Bové ? La LCR ? Non, le PCF.
Mais la réalité est sans doute obscurcie par cette haine profonde que vous entretenez pour le PCF. Prenez du recul.
[Évidemment, je n’ai pas de doute sur le fait que je serai catalogué comme un stalinien qui ne pense pas en homme libre. Le fait que j’ai été, moi-même, à la LCR avant d’être au PCF et que l’idée de changer de parti ne me dérange pas plus que ça n’y changera rien : ma carte suffira.]
Ce commentaire est impressionnant tant il sent l’amertume, de haine (je pèse mes mots) et l’insulte. Je me permets un petit résumé.
Les communistes :
* ont rejoint les collectifs pour se donner bonne image ;
* vouent un culte au Parti ;
* sont médiocres ;
* sont des staliniens attardés ;
* des traitres ;
* pactisent avec les nazis (point Godwin) ;
* ne réfléchissent pas mais agissent par réflexe conditionné ;
* vivent enchainés et veulent « plier dans leurs chaines » les hommes libres ;
* sont des ennemis du moi, de l’homme libre ;
* veulent broyer les individualités
J’ai procédé paragraphe par paragraphe. Là, ça n’est plus de l’attaque personnelle, ça n’est plus de l’anticommunisme, ça relève un tel niveau de haine qu’il faut effectivement songer à en parler à un spécialiste.
Cependant, je note quand même qu’il y a un fondement, donné dans le premier paragraphe : le PCF (et non pas ses militants, puisqu’ils ne sont pas des hommes libres mais enchainés par leur parti) présenterait la candidature de Marie-George Buffet par intérêt partisan. On nous le répète très souvent. Mais pourrait-on nous rappeler cet intérêt qui semble évident à tout le monde ?
L’argent ? Le remboursement à 5% se ferait quand même. La gloire du Parti ? Que je sache, la victoire collective des régionales de 2004 et celle du référendum de 2005 a aussi rejailli sur le Parti. Le pouvoir au Parti ? À vrai dire, que la victoire se fasse à travers le rassemblement ou seul ne change rien dans le fond à la question du pouvoir : simplement, on a plus de chances de l’obtenir par le rassemblement. Quel est donc cet intérêt mystérieux, si ça n’est ni l’argent, ni la gloire, ni le pouvoir ?
Oh, et : « Faut-il vous rappeler que l’essentiel de ces collectifs de luttes n’ont pas attendu ces élections ni votre bénédiction pour exister ? » Oui, je crains qu’il faille, plus que rappeler, argumenter le fait que les collectifs ont prééxisté au PCF. Parce que d’une, c’est historiquement faux. De deux, la création même de ces collectifs, au niveau national, puis au niveau local, a été poussée depuis le début par le PCF. Les moyens matériels qui leur ont permis d’exister ont été ceux du PCF. Leurs militants sont essentiellement des militants communistes. Où le collectif national s’est réuni ? Dans quelles villes les réunions nationales ont elles eu lieu ? Dans quels locaux les collectifs unitaires se sont-ils le plus souvent réunis ? Où ont-ils tiré leurs tracts ? Qui a donné du temps d’antenne à tous ces partenaires pendant le référendum de 2005 ? Qui a lancé le processus et insisté, jusqu’au bout, pour la constitution d’une liste collective en ile de france en 2004 ? Clémentine Autain ? José Bové ? La LCR ? Non, le PCF.
Mais la réalité est sans doute obscurcie par cette haine profonde que vous entretenez pour le PCF. Prenez du recul.
[Évidemment, je n’ai pas de doute sur le fait que je serai catalogué comme un stalinien qui ne pense pas en homme libre. Le fait que j’ai été, moi-même, à la LCR avant d’être au PCF et que l’idée de changer de parti ne me dérange pas plus que ça n’y changera rien : ma carte suffira.]