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Appel des journalistes de l’audiovisuel public pour des débats contradictoires

16 février 2007, 14:36

Sarkozy est un homme parfait, qui sait tout sur tout et fait toujours tout bien ; C’est vrai qu’il y a quelque chose qu’il a superbement bien réussi : verrouiller les médias français
Entre les médias traditionnels et les nouveaux médias, le concours de malhonnêteté est lancé.
Il compte nombre d’amis intimes dans le club des propriétaires : Martin Bouygues (TF1, LCI), Bernard Arnault (la Tribune, Radio-Classique), Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris Match, le Journal du dimanche, plusieurs quotidiens régionaux)… Quand on dit "ami intime ", ce ne sont pas que des mots. En 2004, Sarkozy dénoue les problèmes d’héritage d’Arnaud Lagardère, et ce dernier désigne publiquement son bienfaiteur comme "un frère". Il l’a prouvé en licenciant Alain Genestar : le directeur de la rédaction de "Paris Match" avait publié en une la photo de Cécilia Sarkozy avec son amant, sans prévenir son patron.
Le Monde s’interroge sur l’indépendance de l’information en raison de cette mise à disposition d’images « made in UMP ».
Selon Arnaud Boutet, président de la société des journalistes de France 2, « la frontière entre propagande, publicité et journalisme peut être assez fine » tandis que Paul Nahon, directeur de l’information de France 3 reconnaît qu’« il est évident, que nous allons devoir régler ce problème avant que la campagne ne soit trop avancée ».
Il applique ce qu’il théorisait, en 1995 et sous pseudonyme, dans un feuilleton estival publié par le quotidien les Echos : "Privilégiez les journalistes les plus jeunes et les moins titrés, vous les formerez à votre main et vous bénéficierez d’un réseau qui vous sera acquis
Quelques remarques et relevés extraites de nos quotidients :
Mais, au fait, à votre avis, pourquoi les grands médias ne relèvent jamais les bourdes de Sarkozy ?
Royal sur le Québec ont fait la UNE chez Poivre d’Arvor. Par contre l’affaire de monsieur Sarkozy et les RG a été expédiée en 20 secondes par le même Poivre et ce après 30 minutes de JT.

L’arrivée d’Harry Roselmack à TF1, « j’étais au courant le premier ». « Nicolas Sarkozy, tout sourire, écrit Achilli, laisse entendre qu’il serait presque derrière cette nomination. » « Vous êtes intervenu auprès de Martin Bouygues parce que c’est votre copain ? », interroge un journaliste. « Martin Bouygues n’est pas un copain, c’est mon meilleur ami », rétorque Sarkozy.

« J’aime bien faire des interviews avec David Pujadas. Il n’est pas complaisant, mais il n’est pas agressif. Poivre, il n’y a évidemment rien à dire. Mais Chazal... », lâche-t-il devant quatre journalistes le 17 mai dans le salon personnel de son Airbus en route vers le Mali.

Le 19 mai, pendant le vol de retour vers la France, raconte Achilli, « Karim Rissouli, le reporter d’Europe 1, l’interroge avec insistance : “Vous comptez vous rendre dans les Territoires occupés ?” Le patron de l’UMP, irrité, se montre cassant : “Rappelez-moi votre prénom, déjà ?” »

Devant un horticulteur, il insiste : « C’est un beau métier, il faut en savoir des choses, c’est pas comme journaliste. » C’est dit en riant, mais dit quand même.

L’indépendance, c’est d’avoir de bonnes relations, apaisées, sans être forcément du même bord.” Sa nervosité surprend. Renseignements pris, il s’est comporté de manière identique avec les autres rédactions. Veut-il casser son image “d’ami des médias”, qui hérisse les électeurs ? La question s’est posée chez les journalistes. »

Le directeur de la rédaction de la Tribune – un journal qui appartient au milliardaire Bernard Arnault, proche de Sarkozy – a ainsi fait sauter un sondage qui avait le tort de placer la candidate socialiste en tête pour "résoudre les problèmes économiques et sociaux de la France".

le fameu "guet-apens" invoqué est récusé par les enquêteurs et 7 des 12 personnes arrêtées sont disculpées. France 3 traitera l’épilogue en grand, Jean-Pierre Pernaut, sur TF1, l’expédiera en huit secondes chrono, PPDA attendra… sept jours, l’occasion d’une autre descente, pour l’évoquer.

Nicolas Demorand, qui pilote depuis peu la tranche matinale : "Ah, ben, vous êtes aussi bon journaliste qu’on me l’a dit, alors ! – C’est-à-dire ? – Vous êtes le contraire de cette journaliste russe, courageuse, qui voyait tout Anna Politkovskaïa venait d’être assassinée]. Donc vous ne voyez rien…"

Recevant la rédaction du Parisien, le premier flic de France interpelle ainsi l’auteur d’articles sur ses déboires conjugaux : "Moi aussi, je sais des choses sur votre vie privée…" Il insiste : "Moi aussi, je pourrais en dire, des trucs…" Et il y a l’autre version, glaciale celle-là, expérimentée par notre confrère de l’Obs, Hervé Algalarrondo, sur qui Sarkozy a par deux fois pointé publiquement un index vengeur : "Je ne l’oublierai pas ! Je ne l’oublierai pas !" Quoi donc ? Le numéro titré "Sarko secret", qui lui avait déplu.

Il vient au "Grand Journal". Canal+ le voit débarquer "blême et fou de rage", selon un témoin, harponner Rodolphe Belmer, directeur général, et lui asséner un "coup de boule psychologique". Tout, à Canal+, l’énerve : "les Guignols", "7 Jours au Groland", "la Matinale", Ardisson…

"TF1 ne sera pas sarkozyste comme elle a été balladurienne en 1995, confie l’un de ses membres, cela nous a trop poursuivis." Autrement dit, ne faisons pas trop de zèle, c’est ainsi qu’on servira le mieux les intérêts du groupe, mais aussi ceux de Sarkozy.

Les vacances au Pyla sont des occasions de fréquenter en privé Jean-Claude Dassier (LCI), dont le fils est d’ailleurs le conseiller internet de l’UMP. Ou encore le voisin d’Arcachon, Nicolas Beytout, directeur du Figaro. Jean-Marie Colombani (le Monde) est aussi un ami, si l’on en croit son ancien adjoint Edwy Plenel, qui relate ainsi un rendez-vous à trois :
" Et comme la vie est bien faite, l’Agence France Presse est dirigée par Pierre Louette, ancien conseiller de Balladur, dont Sarkozy était lui-même ministre. Louette jure n’avoir pas eu un seul contact avec le ministre – ou ses proches – depuis son arrivée à l’Agence il y a trois ans, mais sa présence suffit à rassurer la Place-Beauvau. Toutes ces "relations" n’obligent mécaniquement pas les rédactions à faire du pro-Sarko, mais disons qu’elles ne leur facilitent pas leur travail, surtout quand Sarkozy lance à un journaliste : "Tiens, j’ai dîné avec ton patron, hier."

L’émission est organisée par les amis, les copains, les proches, les salariés de l’UMP La société A Prime (emission clef en mains économisant le déplacement de tous intervenants objectifs dans nos médias).

le 26 février cette émission qui consiste à un débat entre un candidat à la présidentielle et un panel de Français. Nous nous étonnons que le sujet des questions des participants ait été communiqués aux organisateurs à la mi-journée.

Début janvier, lors de ses voeux à la presse, le président de l’UDF avait transmis un message aux "grandes puissances médiatiques", sans citer nommément TF1 mais multipliant les allusions à la chaîne privée. "Vous n’êtes pas les patrons de la France", avait-il lancé./EP/LBR

Les adeptes Sarkozy ont fait fermer le forum libre http://www.cybermilitant.org parce qu’il critiquait trop ouvertement les pratiques anti-démocratiques de celui-ci.

Tous ces faits sont indéniables et vérifiables alors pourquoi voulez-vous que les journalistes soient objectifs ?? Eux aussi ont des enfants, des salaires et eux aussi obéissent à... leurs PATRONS qui sont... les amis de Sarko et la boucle est bouclée.

PARIS, 15 février (Reuters) - Alain Duhamel ne participera plus aux émissions de France Télévisions jusqu’à la fin de la campagne présidentielle en raison de sa prise de position en faveur de François Bayrou, annonce le groupe audiovisuel.

Tous ces faits sont indéniables et vérifiables alors pourquoi voulez-vous que les journalistes soient objectifs ?? Eux aussi ont des enfants, des salaires et eux aussi obéissent à... leurs PATRONS qui sont... les amis de Sarko et la boucle est bouclée.

la règle journalistique des 3 L : LECHER,LACHER,LYNCHER