L’ATTRACTION FORMIDABLE DE L’ASSIETTE AU BEURRE...
15 février 2007, 11:06
Bonjour,
La Société s’enfonce dans l’idéologie de droite : de plus en plus réactionnaire sur tous les plans. Au niveau de l’économie beaucoup acceptent sans broncher le fait que travailler plus pour gagner plus relève d’une certaine logique ; que certains (suivez mon regard) profitent un peu trop de notre "généreuse" politique sociale ; que les chômeurs doivent fournir un service en contrepartie de leurs indemnités ; que les fonctionnaires travaillent peu ; que les enseignants particulièrement devraient travailler plus longtemps, comme les cheminots et autres bénéficiaires d’avantages insupportables...
Au plan politique la thèse économique qui précède est accompagnée par un virage à droite des intellectuels juifs, dans la lignée des positions bushiennes d’Israël ; le positionnement de la masse des journalistes est aussi, pour diverses raisons, en phase d’accompagnement de la droitisation de la société. S’il fallait un signe explicite, il n’est que d’observer la position des "peoples" opportunistes...
La désagrégation de la poussière de candidats plus ou moins radicaux est aussi une des conséquences du virage libéral et donc réactionnaire de la société. Les égos se développent, c’est la recherche, dans l’air du temps, de la solution individuelle.
Sans outrance, le fascisme pointe son nez. Sur toutes les questions de société liées aux moeurs (homosexualité, homoparentalité, avortement, liberté de ton dans la chanson, dans les spectacles) le courant de pensée réactionnaire avance ses pions. Et, comme il est de bon ton dans les médias et chez ceux qui sont autorisés à les fréquenter, de manifester un anti-communisme proteiforme, les forces qui pourraient s’opposer au retour des ligues de vertus et des ennemis de la liberté s’affaiblissent et ne peuvent jouer leur rôle. Nous sommes à Hitler moins le quart. Le tout est d’en être conscient pour éviter ce qui vient.
Un premier pas peut être le vote Buffet, en attendant davantage.
Bonjour,
La Société s’enfonce dans l’idéologie de droite : de plus en plus réactionnaire sur tous les plans. Au niveau de l’économie beaucoup acceptent sans broncher le fait que travailler plus pour gagner plus relève d’une certaine logique ; que certains (suivez mon regard) profitent un peu trop de notre "généreuse" politique sociale ; que les chômeurs doivent fournir un service en contrepartie de leurs indemnités ; que les fonctionnaires travaillent peu ; que les enseignants particulièrement devraient travailler plus longtemps, comme les cheminots et autres bénéficiaires d’avantages insupportables...
Au plan politique la thèse économique qui précède est accompagnée par un virage à droite des intellectuels juifs, dans la lignée des positions bushiennes d’Israël ; le positionnement de la masse des journalistes est aussi, pour diverses raisons, en phase d’accompagnement de la droitisation de la société. S’il fallait un signe explicite, il n’est que d’observer la position des "peoples" opportunistes...
La désagrégation de la poussière de candidats plus ou moins radicaux est aussi une des conséquences du virage libéral et donc réactionnaire de la société. Les égos se développent, c’est la recherche, dans l’air du temps, de la solution individuelle.
Sans outrance, le fascisme pointe son nez. Sur toutes les questions de société liées aux moeurs (homosexualité, homoparentalité, avortement, liberté de ton dans la chanson, dans les spectacles) le courant de pensée réactionnaire avance ses pions. Et, comme il est de bon ton dans les médias et chez ceux qui sont autorisés à les fréquenter, de manifester un anti-communisme proteiforme, les forces qui pourraient s’opposer au retour des ligues de vertus et des ennemis de la liberté s’affaiblissent et ne peuvent jouer leur rôle. Nous sommes à Hitler moins le quart. Le tout est d’en être conscient pour éviter ce qui vient.
Un premier pas peut être le vote Buffet, en attendant davantage.
SPINOZA