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Communique Mars - Gauche Républicaine - 4 mars 2007 : EN FINIR AVEC L’AMBIGUITE

5 mars 2007, 08:32

J’ai eu envie de penser :"les rats quittent le rafiot" habitué à être minoritaire, à défendre des idées que j’estime justes, vilipendées au départ avec des tonnes de préjugés, mais vérifiées par le réel, je viens de décider d’être encore plus unitaire .
Le Capitalisme poursuit sa route destructrice, les libéraux peinent à justifier ses accès de fièvre et la Gauche stagne risquant le naufrage parce qu’un anticommunisme mutilant l’a emporté sur l’unité qui peut peut-être pourtant encore nous permettre d’avancer. Après tout, cette petite crise autour des signatures et la faible mobilisation qu’elle entraîne autour de ses victimes ressemble cruellement à ces "primaires" qu’exigeait José BOVÉ entre autres pour vérifier sa popularité de futur homme d’État.
Que tous ceux qui pensaient qu’il suffisait de dire : "je ne suis pas d’accord..." pour faire de la politique, se rendent comptent que des dizaines de milliers d’antilibéraux qu’ils ne voient pas dans leurs réunions répondent présent et agissent parfois sous les moqueries(comme le "Maurice" de Monsieur ONFRAY). Que ces Antilibéraux qu’ils croisent sans les voir que sous la forme abstraite de "gens", "bruts de décoffrage" pour les uns , staliniens incultes et bornés pour d’autres, mes frères, soeurs et Camarades Communistes de coeur ou de carte et des deux, ou leurs amis qui nous aident sans réfléchir, sans illusions, à chaque fois qu’on les sollicite, ces Antilibéraux sont debout et marchent à l’Amitié et à l’Espoir avec nous et avec notre candidate Anti libérale et populaire.
Maintenant, je dis à tous ces camarades dispersés, arrêtez de manoeuvrer vers le récif, nous n’avons pas le choix, pour une fois reconnaissez ce manque de lucidité, cet aveuglement qui nous font déraper quand tout va mal, il y a une vie en dehors des sondages truqués et des médias soumis, c’est celle des galères, des "plans sociaux" et de l’exigence du changement immédiat sous peine de mort. Je leur dit que le courant PCF existe toujours même quand il "sommeille", qu’on le croit fini : ceux qui s’en réclament méritent le respect et l’ estime des militants de gauche et inversement. Faites le bilan sur les postures que vous avez dénoncées vis à vis du PCF d’avant 2002 et les pratiques sectaires et manoeuvrières qui nous ont menées à cet échec. Acceptez cette campagne plurielle que nous avions prévues ensemble autour des 125 propositions avec la candidate qui à défaut de "consensus" jamais trouvé pour personne, était majoritaire dans les collectifs. JdesP