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Textes adoptés lors de la réunion nationale des collectifs des 17 et 18 mars à Bobigny

19 mars 2007, 23:39

MOI MILITANT COMMUNISTE,qui avait mis un espoir immense dans une candidature unique antilibérale à la présidentielle, et qui n’a toujours pas digéré le comportement des autre composantes du collectif national, qui ont non seulement refusé de prendre en compte les décisions de la base c a d des collectifs locaux en faveurs de MGB,je me vois mal faire campagne aux législatives pour un candidat unitaire, qui aurait participé à la bordée de mensonges et d’injures lançait par les principaux acteurs de ce comité antilibéral, contre le PC.

Oui il faudra recomposer une gauche antilibérale, mais avec des partenaires loyaux, réellement décider à combattre cette société du fric, et non à assouvir leurs ambition personnelles.

Ci dessous un petit florilège des déclarations de ces messieurs dames qui ne portent pas particulièrement le PC dans leur cœur.

A remarquer tout spécialement cette perle

"A Si la logique majoritaire prévaut, ce sera l’éclatement de notre rassemblement » La décision majoritaire voila l’ennemi,il fallait y penser !

Les manœuvres du parti pour imposer Buffet comme candidate unique irritent la gauche de la gauche.
Par Matthieu ECOIFFIER
QUOTIDIEN : samedi 9 décembre 2006

Ecrasés, mais pas encore à terre. Face au rouleau compresseur de la direction du PCF pour imposer Marie-George Buffet comme candidate « unitaire », ce week-end, lors de la réunion nationale des collectifs locaux à l’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la résistance s’organise chez les antilibéraux. « C’est le retour des Néandertal. Un tel coup de force me fait penser aux chars de Budapest. On va tout faire pour se battre, mais c’est plié : ce sera Marie-George Buffet. Pour la direction du PC, le rassemblement doit se faire autour d’elle, quel que soit son périmètre, même sans nous. Dans ce cas, on va tenter de faire rebondir la dynamique hors PC » , prévient d’ores et déjà un membre du Collectif national. « L’enjeu du week-end pour le PCF est de nous sortir du cadre et de nous faire porter le chapeau de la division » , analyse une autre responsable. Des mails et des coups de fil s’échangeaient vendredi entre associatifs, syndicalistes, partisans de Bové, militants minoritaires de la LCR et des Verts, et la Gauche républicaine pour échafauder une riposte. Voire un plan B.

· . Plus clairement, Claire Villiers, membre de Convergence citoyenne, élue au conseil régional d’Ile-de-France sur la liste conduite par Buffet en 2004, met en garde : « Ce week-end, ils vont peut-être nous mener en bateau. Mais si Buffet est officiellement investie le 15 décembre lors du conseil national du PCF, on prendra des initiatives dans les dix jours. Il est hors de question de laisser la dynamique se déliter. » Objectif : empêcher le Parti communiste et sa candidate de faire une OPA sur le label antilibéral. Et continuer l’aventure, y compris avec les militants communistes unitaires, derrière une « candidature trait d’union » .Dans les rangs anti-Buffet, « la rage le dispute à la tristesse » , ajoute Claire Villiers pour qui « le noyau dur de l’appareil communiste a décidé de passer en force. C’est scandaleux » . Les dernières manoeuvres du PCF ont transformé la réunion de ce week-end en « mascarade unitaire » , dénonce un proche de José Bové, absent pour ne pas la cautionner. Dans le procès contre le PCF, il relève le « noyautage » des collectifs locaux. D’autres ajoutent la lettre envoyée mardi au Collectif national où Marie-George Buffet met la pression, indiquant que l’investiture est une affaire « urgente » . Et où, candidate autoproclamée, elle fait, en gage d’ouverture, des offres de services à ses partenaires pour constituer son staff (lire ci-dessous). « J’hallucine, ils sont allés voir les personnalités et les différentes sensibilités pour leur offrir des circonscriptions ou des permanents » , raconte un membre du Collectif national. Clémentine Autain, adjointe (apparentée PCF) à Paris et elle aussi candidate à la candidature, se serait vue proposer la circonscription d’Argenteuil (Val-d’Oise), où Robert Hue fut député, à condition de se muer en porte-parole de Buffet. Ambiance...
Le bras de fer concerne aussi le respect de la règle du « double consensus » au sein des collectifs locaux et entre les organisations politiques du rassemblement pour la désignation du candidat. Dans les collectifs qu’ils regroupent quatre ou deux cents militants , certains se sont prononcés sur un premier, deuxième et troisième choix. D’autres ont voté à la majorité simple ou se sont mis d’accord sur un nom. « Eclatement ». Pour le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, pas de doutes : « Marie-George Buffet est le choix le plus partagé par les militants des 800 collectifs, avec près de 60 %, elle obtient trois fois plus de suffrages que ses concurrents. » Bref, elle est la candidate naturelle du rassemblement. Et nier ce « fait politique » serait, selon lui, « un déni de démocratie » .
Le hic, c’est que la quasi-totalité des membres du Collectif national a expliqué jeudi que si Buffet était investie, ce sera sans eux. Et ils contestent la lecture des résultats : « Comment aboutir au consensus en partant de quelqu’un de majoritaire ? » demande Emmanuel Chanial, minoritaire de la LCR. « Si la logique majoritaire prévaut, ce sera l’éclatement de notre rassemblement » , a pronostiqué vendredi le syndicaliste Claude Debons, coordinateur des collectifs. Quant à Clémentine Autain, elle assure : « Pour être un point d’équilibre, il faut prendre un deuxième choix. C’est moi ou Yves Salesse. » Réplique d’Olivier Dartigolles : « Qu’on m’explique comment peut-il y avoir un consensus plus large autour de quelqu’un qui incarne 20 % ? » Les partisans de Bové, qui pourrait revenir dans le jeu, rejettent ce scénario « groupusculaire » : « Le candidat unitaire ne peut-être celui d’un parti, adoubé par quelques milliers de militants. La seule façon d’empêcher le noyautage des collectifs, c’est de s’en remettre aux gens qui viennent dans les meetings , explique un proche du leader paysan. Seule une votation citoyenne pourrait, dans un second temps, convaincre Buffet et Besancenot de se retirer. » De la science-fiction ?

Politiques

Marie-George Buffet mouchée par le syndicaliste Claude Debons
Par Pascal VIROT
QUOTIDIEN : samedi 9 décembre 2006

La « mise au point » est une sèche fin de non-recevoir. Mardi, Marie-George Buffet adressait une lettre au collectif antilibéral dans laquelle elle proposait notamment de confier au syndicaliste Claude Debons, la direction de sa future campagne élyséenne. Si, bien sûr, elle était désignée ce week-end pour porter les couleurs de la gauche de la gauche en 2007. La réponse de Claude Debons est sans appel. « Pour dissiper toute confusion » , il a indiqué vendredi dans un communiqué qu’il n’a pas « été sollicité personnellement » et qu’il n’a « donc pas donné (son) accord à cette "promotion" » . Le candidat n’étant pas investi, « les questions des fonctions des uns et des autres dans l’organisation de la campagne est prématurée » , ajoute-t-il. Et de conclure : « Toute supputation est donc nulle et non avenue. » Pan sur Marie-George

L.BOURSON