Retour à Aragon : pour moi l’un des trois "grands", avec Hugo et Neruda (même si j’en aime plein d’autres).
Les poêtes (mis en musique par Jean Ferrat)
Je ne sais ce qui me possède Et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l’aide Ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m’habite et qui m’obsède
Celui qui chante se torture Quels cris en moi quel animal Je tue ou quelle créature Au nom du bien au nom du mal Seuls le savent ceux qui se turent
Machado dort à Collioure Trois pas suffirent hors d’Espagne Que le ciel pour lui se fît lourd Il s’assit dans cette campagne Et ferma les yeux pour toujours
Au-dessus des eaux et des plaines Au-dessus des toits des collines Un plain-chant monte à gorge pleine Est-ce vers l’étoile Hölderlin Est-ce vers l’étoile Verlaine
Marlowe il te faut la taverne Non pour Faust mais pour y mourir Entre les tueurs qui te cernent De leurs poignards et de leurs rires A la lueur d’une lanterne
Etoiles poussières de flammes En août qui tombez sur le sol Tout le ciel cette nuit proclame L’hécatombe des rossignols Mais que sait l’univers du drame
La souffrance enfante les songes Comme une ruche ses abeilles L’homme crie où son fer le ronge Et sa plaie engendre un soleil Plus beau que les anciens mensonges
Je ne sais ce qui me possède Et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l’aide Ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m’habite et qui m’obsède
Pour toi Anna,
Retour à Aragon : pour moi l’un des trois "grands", avec Hugo et Neruda (même si j’en aime plein d’autres).
Les poêtes (mis en musique par Jean Ferrat)
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Celui qui chante se torture
Quels cris en moi quel animal
Je tue ou quelle créature
Au nom du bien au nom du mal
Seuls le savent ceux qui se turent
Machado dort à Collioure
Trois pas suffirent hors d’Espagne
Que le ciel pour lui se fît lourd
Il s’assit dans cette campagne
Et ferma les yeux pour toujours
Au-dessus des eaux et des plaines
Au-dessus des toits des collines
Un plain-chant monte à gorge pleine
Est-ce vers l’étoile Hölderlin
Est-ce vers l’étoile Verlaine
Marlowe il te faut la taverne
Non pour Faust mais pour y mourir
Entre les tueurs qui te cernent
De leurs poignards et de leurs rires
A la lueur d’une lanterne
Etoiles poussières de flammes
En août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
L’hécatombe des rossignols
Mais que sait l’univers du drame
La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges
Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède
Franci (de Quincy)