Les réfugiés politiques en danger au pays des droits de l’homme
La France qui s’est mobilisée pour Ingrid Betancourt sacrifierait-elle Marina Petrella pour une inique raison d’état ?
En tant que réfugié politique, je me dois de respecter les lois de la république du pays qui m’accorde l’asile et qui m’a permis non seulement d’échapper aux persécutions d’un pouvoir impopulaire qui s’est imposé à mon peuple, mais il me permet de rester en vie et de vivre dignement. Pour ces raisons, je me suis dicté une ligne de conduite, à savoir ne jamais m’immiscer dans les affaires internes du pays d’accueil et ne pas me permettre d’émettre la moindre critique contre les choix du peuple du pays hôte et surtout pas porter le moindre jugement sur l’action du président élu par le peuple français.
Quand on n’est pas chez soi, on doit respecter celui qui vous héberge et vous accorde l’hospitalité. Mes critiques, aussi acerbes soient-elles, je les réserves aux gouvernants de mon pays . Ce sont eux la cause de mon exil et de l’exil de milliers de mes compatriotes. Et si je me permets, aujourd’hui, d’élever la voix contre une décision qui relève de la seule souveraineté française c’est parce que cette décision me touche, moi aussi, et touche des milliers de réfugiés qui risquent de connaître un jour le même sort que celui qu’on veut réserver à Marina Petrella.
C’est pourquoi, j’invite toues les réfugiés politiques algériens et les ressortissants algériens qui ont été contraints de fuir l’Algérie pour les raisons sur lesquelles il est inutile de revenir tant elle sont de notoriété publique, de signer la pétition en faveur de Marina Petrella, réfugiée politique italienne depuis15 ans en France menacée d’extradition.
Extrader Marina Petrella (54 ans), mère de deux filles dont l’une est née en France, c’est fouler aux pieds l’asile politique et les accords de Genève de 1952. C’est pourquoi, nous devons nous élever, tous, contre l’extradition de Marina Petrella, en signant la pétition pour l’application de la clause humanitaire en sa faveur et participer à toutes les manifestations de soutiens à cette militante italienne qui a connu les affres de l’exil comme beaucoup d’entre nous.
Pour la soutenir moralement, écrivez à Marina à l’adresse suivante :
Marina Petrella - n° d’écrou 932940 - Maison d’arrêt de femmes de Fresnes - Allée des Thuyas - 94261 Fresnes
Hichem ABOUD
Journaliste -écrivain
réfugié politqiue depuis 11 ans en France
Les réfugiés politiques en danger au pays des droits de l’homme
La France qui s’est mobilisée pour Ingrid Betancourt sacrifierait-elle Marina Petrella pour une inique raison d’état ?
En tant que réfugié politique, je me dois de respecter les lois de la république du pays qui m’accorde l’asile et qui m’a permis non seulement d’échapper aux persécutions d’un pouvoir impopulaire qui s’est imposé à mon peuple, mais il me permet de rester en vie et de vivre dignement. Pour ces raisons, je me suis dicté une ligne de conduite, à savoir ne jamais m’immiscer dans les affaires internes du pays d’accueil et ne pas me permettre d’émettre la moindre critique contre les choix du peuple du pays hôte et surtout pas porter le moindre jugement sur l’action du président élu par le peuple français.
Quand on n’est pas chez soi, on doit respecter celui qui vous héberge et vous accorde l’hospitalité. Mes critiques, aussi acerbes soient-elles, je les réserves aux gouvernants de mon pays . Ce sont eux la cause de mon exil et de l’exil de milliers de mes compatriotes. Et si je me permets, aujourd’hui, d’élever la voix contre une décision qui relève de la seule souveraineté française c’est parce que cette décision me touche, moi aussi, et touche des milliers de réfugiés qui risquent de connaître un jour le même sort que celui qu’on veut réserver à Marina Petrella.
C’est pourquoi, j’invite toues les réfugiés politiques algériens et les ressortissants algériens qui ont été contraints de fuir l’Algérie pour les raisons sur lesquelles il est inutile de revenir tant elle sont de notoriété publique, de signer la pétition en faveur de Marina Petrella, réfugiée politique italienne depuis15 ans en France menacée d’extradition.
Extrader Marina Petrella (54 ans), mère de deux filles dont l’une est née en France, c’est fouler aux pieds l’asile politique et les accords de Genève de 1952. C’est pourquoi, nous devons nous élever, tous, contre l’extradition de Marina Petrella, en signant la pétition pour l’application de la clause humanitaire en sa faveur et participer à toutes les manifestations de soutiens à cette militante italienne qui a connu les affres de l’exil comme beaucoup d’entre nous.
Pour la soutenir moralement, écrivez à Marina à l’adresse suivante :
Marina Petrella - n° d’écrou 932940 - Maison d’arrêt de femmes de Fresnes - Allée des Thuyas - 94261 Fresnes
Hichem ABOUD
Journaliste -écrivain
réfugié politqiue depuis 11 ans en France
Paris, le 08 juillet 2008
www.agirpourlalgerie.com