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LES COMMUNISTES, LES PARTIS ET LES MOUVEMENTS

23 novembre 2007, 14:16

rebonjour,merci d’apprecier Badiou,apres 2O ans de purgatoire !!

commentaires rapides sur un sujet strategique en gras :

...Mais l’inverse n’existe pas : en tout état de cause, les mouvements ne se situent pas sur le plan de la conquête du pouvoir politique.
FAUX !!!

...En outre, il est quelquefois arrivé dans l’histoire du mouvement ouvrier que naissent des syndicats, proposant, dans leur programme, d’aller au delà de leur cadre partiel de défense des intérêts élémentaires des travailleurs, pour envahir celui du politique. C’est le cas du syndicalisme anarchiste et du syndicalisme révolutionnaire du début du siècle dernier
Nous avons eu dans les années vingt le syndicalisme anarchiste latino-américain qui organisait de véritables insurrections : nous avons aujourd’hui des groupements syndicaux se présentant aux élections avec des programmes politiques très radicaux

...Mais, par un étrange hasard, il n’y a plus de syndicats anarchistes ou leur nombre est limité, selon les pays, tandis que les syndicats sociaux-démocrates n’ont jamais cessé de fonctionner.
  ??? A DEMONTRER !!

quand il apparaît en tant que syndicat, c’est-à-dire défenseur rigoureux d’intérêts élémentaires, suppléant à l’absence (ou remédiant à la trahison) des organisations de masse.

Pourquoi la réalité produit-elle de façon naturelle cette « division du travail » entre les partis et les mouvements ?
 IL N’Y A RIEN DE NATUREL !!!il y a la repression infiniment plus grande envers des mouvements desobeissants que des partis institutionnalisés agregés aux appareils d’etat !!

Les mouvements poursuivent des objectifs partiels, c’est pourquoi les personnes qui y adhèrent sont plus nombreuses que celles qui militent dans les partis.
 LES MOUVEMENTS SONT SURTOUT INDEPENDANTS,plus coherents et plus combattifs car pas englués dans des tactiques politiciennes,ils sont francs et affichent leurs objectifs sans complexe !!!

La confiance de masse dans le « communisme » de la génération de l’après-guerre était due aussi à l’expérience de masse de la Résistance et des conquêtes partielles suivantes : des évènements ayant augmenté l’ estime de soi des classes sociales opprimées et qui en ont donc gardé l’espoir d’un changement radical même dans les années sombres du reflux, les années ’50.

Au contraire, les communistes, considérant le mouvement comme une excellente salle d’entraînement pour eux et pour les autres devraient pousser les camarades plus jeunes, même s’ils ne sont pas adhérents de notre parti, à vivre des expérience de direction. Nous ne devrions même jamais intervenir, le petit doigt en l’air, pour changer les virgule de documents que bien peu de gens liront, dans le but de leur donner une couleur la plus "communiste" possible. Au contraire, nous devrions nous attacher à ce que les documents soient clairs, compréhensibles à un niveau de masse, même si les contenus en sont partiels.
 OUI TRES JUSTE !!!

En effet, ils leur font entendre que le plan du politique n’est pas celui de la conquête du pouvoir avec toute la stratégie complexe qui en découle mais essentiellement une place sur la liste pour les prochaines élections, pour vivoter dans un organisme institutionnel, à faire on ne sait pas très bien quoi. De cette manière, se répand l’idée de la politique comme d’une "chose sale", opportuniste et essentiellement inutile. Et en effet, la politique entendue comme cela, l’est.

Une ligne politique mouvementiste,PLUTOT ELECTORALISTE ? a bien pour effet que le parti perde son contenu le plus profond et radical : celui d’être porteur d’un projet global de changement et d’une stratégie pour poursuivre cet objectif.

Par exemple, aujourd’hui la constitution d’une grande organisation de masse des immigrés est urgente : les communistes devraient s’engager dans ce sens avec tous les sujets disponibles.
 Cette ORGANISATION EXISTE elle n’a pas la forme “legitime” qu’en attendent les politiques,elle s’est donné sa forme propre autonome, pour son plus grand bien !!!

Ensuite, les communistes devraient se distinguer comme ceux qui, plus que d’autres, défendent le caractère basiste d’un mouvement, qui se battent pour la rotation, contre le leadership, pour la démocratie et la transparence, etc. Ce n’est pas de l’angélisme. Etant donné que nous sommes confiants dans le fait que peuvent émerger de la base et des personnes les positions les plus correctes, alors cette base doit être mise en condition de pouvoir s’exprimer sans pseudo garde-fou sans classes politiques qui en limitent les potentialités.
 TRES JUSTE MAIS POURQUOI C’EST LE CONTRAIRE en pratique !!!

Dans le parti, devraient se confronter les gens qui proviennent et sont militants de différents mouvements sociaux, et en cela réside, ou mieux devrait résider, la richesses des communistes. Parce que, au sein de cette organisation, les activistes dans un milieu partiel de mouvement trouvent un sens global, entrent dans un dessein plus large. Au parti, adhèreront ces militants de mouvement qui à un moment donné sentiront comme une lourde limite le côté partiel de leur engagement, sentiront que le mouvement est un excellent instrument pour obtenir un objectif partiel mais absolument insuffisant pour changer le monde.
 EFFECTIVEMENT MAIS OU EST CE PARTI ?

Les communistes doivent se distinguer dans les mouvements non comme ceux qui dispensent des prêches mais comme ceux qui font avancer jusqu’au fond et loyalement les instances des mouvements et aident à les construire et à les renforcer, de manière absolument désintéressée, les communistes luttent pour que les mouvements soient toujours cohérents avec les prémisses de leur constitution. Qu’y a-t-il au fond de cette approche ? L’idée que la présence des mouvements est non seulement utile à la lutte des opprimés mais qu’elle est nécessaire.
 ETRE COMMUNISTE CELA SE MERITE IL NE SUFFIT PAS DE PRENDRE UNE CARTE POUR L’ETRE,IL FAUT ETRE RECONNU et peut etre elu comme tel ?

Les communistes devraient donc lutter de manière infatigable pour que les syndicats portent en avant de manière radicale et conséquente les devoirs que les masses leur ont confié, c’est-à-dire la défense des intérêts élémentaires que les syndicats eux-mêmes, le plus souvent, ne respectent pas. C’est sur ce plan que nous devons mener notre polémique envers les directions des syndicats de masse.
 EXACT MAIS Y COMPRIS CONTRE LES DIRECTIONS DES PARTIS EXISTANTS ?

Les mouvements et les partis doivent être indépendants les uns des autres et les communistes doivent défendre cette autonomie avec force, cohérence et sincérité, même envers leur propre parti. Si l’autonomie n’est pas garantie, il arrivera dans les faits que les bases des mouvements seront utilisées comme des masses de manœuvre par des groupes politiques. En substance, la base des mouvements sera expropriée de la possibilité de décider par des structures qu’elle n’a jamais ni élues ni légitimées. De la même façon et pour les mêmes raisons, un parti ne peut pas être conditionné par un mouvement parce que la base de ce parti a le droit de décider et de ne pas être expropriée de ce droit par la direction d’un mouvement.
 TRES JUSTE apres un siecle de deboires !!!

 MERCI DE L’appliquer a l’avenir sur ce site et bravo pour ce grand pas en avant !!!
Vladimir