Nantes : Communiqué des parents de Pierre Douillard, lycéen blessé au visage par un flashball
29 novembre 2007, 14:34
Tout mon soutien à Pierre et à ses parents.
Ce communiqué est très bien et il faut le diffuser.
Il faut protéger nos jeunes dans leurs revendications et leurs révoltes.
Pas en les étouffant, mais en les accompagnant et en leur donnant un minimum "d’éducation" militante .
J’espère que ce jeune homme ne restera pas aveugle. Vraiment, je le lui souhaite.
Je n’ai malheureusement aucune illusion sur ce qui arrivera aux policiers qui ont fait ça et j’espère pour eux qu’ils ont du mal à se regarder dans une glace.
La Louve
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.(...)"
Tout mon soutien à Pierre et à ses parents.
Ce communiqué est très bien et il faut le diffuser.
Il faut protéger nos jeunes dans leurs revendications et leurs révoltes.
Pas en les étouffant, mais en les accompagnant et en leur donnant un minimum "d’éducation" militante .
J’espère que ce jeune homme ne restera pas aveugle. Vraiment, je le lui souhaite.
Je n’ai malheureusement aucune illusion sur ce qui arrivera aux policiers qui ont fait ça et j’espère pour eux qu’ils ont du mal à se regarder dans une glace.
La Louve
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.(...)"
Victor Hugo (1802-1885)