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Pour une nouvelle force à gauche !

22 mai 2008, 11:42, par MartinC

Je crois que nous sommes tous d’accord pour faire autrement et qu’un autre monde est possible..., mais voila, lequel ?

Ce qu’il nous faut mettre en place c’est un droit concret à vivre en donnant soi-même un sens à sa propre vie, que le choix soit individuel pour s’inscrire dans la continuation de la création du Monde.

Pour que ce choix n’enlève pas la liberté de "l’Autre", il convient de fonder la gestion de la société sur une autre forme de partage. Rappelons nous que le mot Economie signifie organisation du partage et n’en faisons plus une histoire de fric.

L’actuel handicap de tous les systèmes dits politiques existants c’est qu’ils ne sont précisément pas « politiques ». La politique signifie étymologiquement : l’art de s’occuper de toute la population. –

La politique qui exclut certains n’est plus de la politique. La politique qui exclut les riches, ce n’est plus de la politique. Je t’entend crier ! Pourquoi ? Réfléchis ! Ce n’est pas la richesse qu’il faut combattre, c’est la pauvreté. Bien entendu qu’il faut lutter contre la cohérence financière de ceux qui détournent le sens de l’argent, contre leur façon de faire, pas contre eux, même s’ils oppriment le Monde car çà n’arrangerait pas les choses.

Pareillement, lutter contre la pauvreté c’est aider les pauvres pour qu’ils commencent à vivre, pour qu’ils puissent donner un sens à leur vie, mais surtout pas à devenir oppresseurs une fois devenus riches. Je dirais donc lutter pour la richesse de chacun voilà la bonne voie.

Mais pour que la richesse soit bien réelle, il ne faut pas que la gestion mise en place dans le pays soit excluante, il faut qu’elle soit incluante. Il ne faut plus laisser faire le marché qui n’a pas de vocation à faire du social ; c’est à l’Etat d’organiser le social.

Il ne faut pas que la forme de gestion de l’Etat soit une cohérence financière, il faut que ce soit une cohérence Economique.

Le problème du communisme actuel réside dans l’absence de projet libérateur de chaque Etre Humain. Le communisme, ce n’est pas de tout partager mais de mettre en commun toutes les différences. Dire toutes « nos » différences au lieu de toutes « les » différences c’est déjà de l’ostracisme.

Passons donc le cap de la jalousie, de la lutte des classes, des riches contre les pauvres ; cela n’a plus de sens à notre époque où l’Offre est supérieure à la Demande friquée, c’est-à-dire où le progrès nous permet de faire tout ce qu’on veut pour satisfaire tout le monde. Il s’agit juste de bien s’organiser et de changer de comportement.

Le sens de la vie ne peut s’épanouir que si la Liberté et la Dignité individuelles sont réellement existantes, c’est-à-dire si les conditions concrètes de la Liberté et de la Dignité individuelles sont bien en place. Actuellement elles ne le sont pas parce que les moyens concrets de la Liberté et de la Dignité passent par la possession d’un minimum d’argent et qu’à beaucoup d’Etres Humains il est impossible d’en avoir. Le machiavélisme du système c’est qu’il ne leur interdit pas d’en avoir, il les en empêche à causes de principes scélérats.

Ne conservons pas ces principes scélérats les uns contre les autres. L’erreur fondamentale, c’est le concepteur en Economie Maillard qui le dit, c’est d’abord de ne pas changer de comportement ; ayant logiquement vécu nos égoïsme durant les siècles de Manque, étant passé de l’ère du Manque à l’ère de la pléthore, n’allons organiser à nouveau le Manque alors que la Demande existe.

Si à l’époque du Manque l’égoïsme (au sens philosophique du terme : se nourrir suffisamment pour s’exprimer), était acceptable, la culture du vieux réflexe égoïste de notre cerveau reptilien nous fait, à l’ère de la pléthore (les décennies 60/80 en France), basculer dans l’ère d’un choix fondamental : l’égocentrisme ou l’altruisme.

L’égocentrisme, c’est tout faire pour faire grossir ses capacités de consommer, sans vouloir du mal à autrui mais également en s’en désintéressant s’il ne participe pas à nos jouissances consuméristes…, au point qu’il peut bien souffrir ou crever, on en a rien à foutre…
L’altruisme, c’est tout faire pour que le droit de faire grossir ses capacités de consommer soit permis à chacun…, au point que personne ne puisse plus souffrir ni manquer de l’essentiel.
Le rôle de l’Etat est de garantir ECOLOGIQUEMENT les moyens concrets de ce droit.

Pour ce la il nous faut donc passer de la gestion financière de la chose publique à une gestion Economique.

Maillard explique comment on peut le faire…, si on veut le faire. Mais si l’on dit qu’on veut le faire, il faut laisser tomber nos vieux dogmes sur l‘économie et changer de comportement. Il faut accepter de mourir en économie pour renaître en Economie, faire mourir notre égocentrisme et notre esprit de lutte des classes pour faire vivre notre altruisme et notre esprit humaniste universel. S’il s’agit de lutte des classes, la seule lutte qui vaille, c’est la lutte de la classe humaine libérante contre la classe des démons objétisante.

Changer de comportement, renaître à la vie, adopter cette nouvelle façon de voir, vouloir une forme sensée des conditions de vie pour chacun, c’est çà faire de la Politique et de l’Economie au sens étymologique retrouvé de ces deux termes.

Concrètement Maillard explique comment l’argent peut tout arranger. Il suffit d’en faire tourner plus vite une toute petite partie de ce qui existe et de le faire avec le moteur de la Liberté et de la Dignité enfin dotées de chaque citoyen.
Ce la peut se faire dès que et si une majorité de députés décide de mettre en place sa cohérence Economique d’Inoppression Active qui consiste en un recyclage différent de l’actuel et de prestations sociales non discriminatoires où tout le monde participe.

Ce qui est particulièrement plaisant dans cette façon de voir c’est qu’elle correspond parfaitement à l’internationale libératrice que je pense inscrite dans le cœur des justes. Cà y est je suis déjà en train de chanter l’internationale ! et
Vive bellaciao, sa petite fleur.

MartinC