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interdiction de la musique dans les cafés ca se précise

24 janvier 2008, 11:14, par Boris B

Laurent a écrit :
Je m’excuse et je sens que je vais être traité de réac mais :

Il me semble que ça fait une paire d’années que les professionnels du spectacle vivants ont besoin d’une licence pour exercer leur activité.

Alors pourquoi les diffuseurs, producteurs ou n’importe quel organisateur doivent s’y plier et les bars non ?

Que l’article argumente sur le fait que les bars soutiennent les intermittents c’est un peu fort !

Chers musiciens, avez-vous eu bcp de cachets quand vous jouez ds les bars ?vous propose-t’on de signer un contrat de cession ? où ça se passe plutôt au black ?

Ne vous a-t-on jamais dit à l’issue d’un concert : « j’ai pas vendu assez, je peux pas te payer » ?

Qu’il y ait une vie culturelle et musicale ds les bars de Kimper ou d’ailleurs ok mais faut être juste objectif.

Qu’il y ait des aménagements pour l’obtention de la licence concernant les pb d’accoustique et d’insonorisation ok.

Detout efaçon, l’obtention de la licence 1 est également liée aux normes de sécu pour l’accueil du public et un bar es de toute façon un lieu qui accueille du public donc…

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réposne de Boris :

Les arguments de Laurent ci-dessus me paraissent plutôt "bien visé" (et pan dans le mille !),
cependant si la loi est juste et sans doute utile au départ
les difficultés réelles ou apparentes pour s’y plier ne risquent t-elle pas
de faire passer le goût de la culture à certains...

Encore une fois la tactique utilisée par le Pouvoir oblige peut-être tout simplement :

 de mettre le doigt où çà fait mal, en plantant le scalpel dans des problèmes biens réels
 de déstabiliser en opposant et divisant les concernés : les petits contre les grands, le milieu popu contre le milieu reconnu,
les dracs contre les bars, les assos contre les dracs...
 de fragiliser pour mieux dissoudre

Comme le dit l’ami Loïc sur la chaise d’à côté,
pourquoi ne pas se mettre en conformité après tout ?

On pourrait aussi envisager de faciliter les démarches pour chacun,
association ou patron de bar,
de résister et se fédérer par ses nécessités communes.