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ADRESSE AUX PARLEMENTAIRES REUNIS A VERSAILLES

4 février 2008, 22:19

Tant mieux pour toi mon pote
T’as bien de la veine . Mais s’il n’y avait que les Landes en France ça se saurait...

Lis donc ce petit article de Reuters pour te donner un aperçu de la forfaiture et on en reparle...
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Le Congrès a entériné à Versailles la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité.

La révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne a été entérinée lundi 4 février par le Congrès réuni à Versailles.
L’adoption définitive du texte requerrait la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, à savoir 445 voix sur 741.

Or la révision a été approuvée par 560 voix contre 181. Sur les 907 parlementaires inscrits (un poste de sénateur vacant), 893 ont participé au vote.

152 parlementaires se sont donc abstenus, dont une majorité de socialistes.

Abstention des socialistes

Les députés avaient adopté cette modification le 16 janvier dernier par 304 voix contre 77, l’UMP et le Nouveau centre ayant voté pour, et le PCF contre. Les socialistes s’étaient majoritairement abstenus. Mais une partie du groupe PS avait voté contre pour contester la décision du président Nicolas Sarkozy de passer par la voie parlementaire pour ratifier le nouveau traité.

Le Sénat l’a lui adoptée le 30 janvier, et dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale, avec 210 voix pour, 48 contre et 62 abstentions. Tout en reconnaissant que "les avancées du traité sont importantes", le groupe socialiste au Sénat n’avait pas voté la révision constitutionnelle. Les communistes avaient, eux, voté contre.

La révision constitutionnelle est la première étape vers la ratification par la France du traité signé par les Vingt-sept à Lisbonne le 13 décembre dernier.

La France prend la présidence de l’UE le 1er juillet

Le traité de Lisbonne lui-même sera ratifié par l’Assemblée nationale et le Sénat dans les jours qui suivront, à savoir le 7 février, avant la suspension le 9 février des travaux du Parlement pour les élections municipales.

Nicolas Sarkozy souhaite que la France, qui prendra le 1er juillet la présidence tournante de l’Union européenne, soit l’un des premiers Etats-membres à ratifier ce traité, qui doit sortir l’UE de l’impasse créée par les "non" français et néerlandais au traité constitutionnel.
Elle devrait être le quatrième pays de l’UE à le ratifier, après la Hongrie, la Slovénie et Malte.