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Siné Hebdo en rupture de stocks, malgré un tirage de 140.000 exemplaires

22 septembre 2008, 19:17

Siné Hebdo sur orbite

Lancement mieux que réussi pour Siné Hebdo : il n’a pas géré son réassort mais a trouvé son public. Bien des exemplaires de Charlie Hebdo sont restés sur les présentoirs.

Siné Hebdo sur orbiteEn province, difficile, comme l’indique le "posteur" FatigueMorale, car parfois impossible, mercredi soir 10 septembre 2008, de trouver le premier numéro lancé par Catherine Sinet et le dessinateur Siné. Toujours sur Le Post, Nalou reprenait les informations du site du Nouvel Obs’ selon lequel les 140 000 exemplaires étaient tous vendus dès la fin de matinée.

Sur BellaCiao, divers commentaires regrettaient de n’avoir pas pu se procurer le nouvel hebdo, et les avis étaient partagés sur les contenus . Ainsi Hurloucreve était content, tandis que Roberto Ferrario et d’autres étaient plus tièdes et regrettaient que Siné s’en soit pris au Parti Communiste (en fait, par omission, Siné considérant que le Parti Socialiste ne représente plus la vraie gauche mais s’abstenant de citer le PC parmi les représentants de sa "vraie" gauche).

Sur Paris Surface, terme de messageries de presse, on trouvait encore de rares exemplaires de Siné Hebdo à la fermeture des principaux kiosques. Pour mon compte, j’imagine que les régleurs (enfin, régler à partir de rien est abusif : on se fie aux messageries, et c’est au bout de trois numéros que le réglage de la distribution tente de corriger la répartition) ont plus ou moins calqué le routage sur celui de Charlie Hebdo. C’était très certainement timoré. Je me suis livré à un radio-trottoir de proximité sur les Grands Boulevards de Paris pour le tronçon de Strasbourg-Saint-Denis à Bonne-Nouvelle. L’un des kiosquiers me signalait qu’un confrère parisien, hors cette zone, avait été en rupture dès huit heures… du matin. En fait, j’ai trouvé à huit heures du soir un rescapé. Malheureusement, le lendemain matin, jeudi, toujours pas de Siné Hebdo. Ce n’est que vendredi (demain, donc) qu’un retirage sera réparti.

En revanche, ces kiosques qui avaient reçu une vingtaine ou une trentaine d’exemplaires alignaient encore une dizaine de Charlie chacun.
C’est significatif. Certains kiosquiers pensaient même que Charlie ne redresserait pas la barre. Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain, c’est qu’un phénomène de double vente (voire de triple vente, car le lectorat de Charlie et celui du Canard enchaîné se recoupait) risque de s’étioler au fil des semaines. Siné Hebdo a toutefois, s’il s’appuie sur un réseau de correspondants, de contacts, de bonnes chances non seulement de survivre mais de l’emporter.

Sur le fond, je digère. Péché de nouveau-né, ce numéro fort attendu a joué la carte du rameutage des signatures. L’ours (les mentions légales) m’ont fait retrouver Bruno Langlois, d’autres, et découvrir que Maud Sinet était de la partie. En revanche, j’ai eu le plaisir de retrouver de vieilles et moins vieilles connaissances dans le bandeau de la Une. Heureux de retrouver, sans surprise, Denis Robert, Rémi Malingrëy, ou Delfeil de Ton, très agréablement surpris des présences de Raoul Vaneigem ou de…

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