Arrêtez-moi, je deviens terroriste, je lis du René Char (Fureur et Mystère, la Pléiade) : "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience."
Ne pourrions-nous pas imaginer une action d’auto-dénonciation collective comme terroristes, sur la base de la possession du livre "L’Insurrection" puisque le seul fait de l’avoir est en soi une preuve de terrorisme dans ce régime (dont nous tairons le nom véritable) où toute forme de pensée est tenue pour déviante ? Une action groupée, où chacun vient, le fameux livre à la main, l’éditeur va se réjouir...
Il faudrait aussi réfléchir à une liste d’auteurs "révolutionnaires", dissidents, critiques, modernes ou anciens, mais que leur passage à la postérité rend "inoffensifs" ou incriticables dans le "conscient collectif".
Concrètement, pour ne prendre que quelques exemples :
La Fontaine : je lis un auteur qui dénonce sans ménagement l’arbitraire et la cruauté du pouvoir. Je suis un terroriste.
Je lis Hugo, terroriste, exilé par Napoléon.
La liste est à rallonger ad libitum.
Il y a évidemment de quoi faire du côté des pays de l’Est, et je pense que "la Plaisanterie" de Kundera irait admirablement. On ne se moque pas du régime en place. Il y a aussi la Chine contemporaine, l’Amérique du Sud (version téléguidée par la CIA).
Bref, on peut donc très facilement, sans rien dire explicitement, mais en illustrant simplement, permettre aux gens de faire un parallèle entre la situation actuelle avec celle de pays, régimes, présents ou passés "officiellement" totalitaires ou liberticides. Les gens termineront eux-mêmes la pensée suggérée par l’action.
Bon le PC et la LCR se sont couchés devant le maître du monde (dixit Askolovitch), mais il reste des humains non lobotomisés.
Bonjour
Arrêtez-moi, je deviens terroriste, je lis du René Char (Fureur et Mystère, la Pléiade) : "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience."
Ne pourrions-nous pas imaginer une action d’auto-dénonciation collective comme terroristes, sur la base de la possession du livre "L’Insurrection" puisque le seul fait de l’avoir est en soi une preuve de terrorisme dans ce régime (dont nous tairons le nom véritable) où toute forme de pensée est tenue pour déviante ? Une action groupée, où chacun vient, le fameux livre à la main, l’éditeur va se réjouir...
Il faudrait aussi réfléchir à une liste d’auteurs "révolutionnaires", dissidents, critiques, modernes ou anciens, mais que leur passage à la postérité rend "inoffensifs" ou incriticables dans le "conscient collectif".
Concrètement, pour ne prendre que quelques exemples :
La Fontaine : je lis un auteur qui dénonce sans ménagement l’arbitraire et la cruauté du pouvoir. Je suis un terroriste.
Je lis Hugo, terroriste, exilé par Napoléon.
La liste est à rallonger ad libitum.
Il y a évidemment de quoi faire du côté des pays de l’Est, et je pense que "la Plaisanterie" de Kundera irait admirablement. On ne se moque pas du régime en place. Il y a aussi la Chine contemporaine, l’Amérique du Sud (version téléguidée par la CIA).
Bref, on peut donc très facilement, sans rien dire explicitement, mais en illustrant simplement, permettre aux gens de faire un parallèle entre la situation actuelle avec celle de pays, régimes, présents ou passés "officiellement" totalitaires ou liberticides. Les gens termineront eux-mêmes la pensée suggérée par l’action.
Bon le PC et la LCR se sont couchés devant le maître du monde (dixit Askolovitch), mais il reste des humains non lobotomisés.
A. B.