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Trop de conneries ne tue (apparemment) toujours pas la connerie !

26 novembre 2008, 17:20, par Laurie

Je suis très déçue de voir ce genre d’article sur bellaciao. Je pense que la première chose à faire lorsque l’on ne connaît qu’1 % de l’affaire est de se taire, de ne pas polémiquer pour rien. Parce que là c’est tout, excepté du journalisme. Et c’est plus fort que moi, quand je vois des idioties pareilles il faut que j’y réponde.
« Mais lorsque l’on frappe une femme, on s’expose également à devenir un criminel. La preuve. Sinon on calme ses nerfs en massacrant les murs. »
« Les violences conjugales ont encore de beaux jours devant elles... ». Ah bon, Marie était une femme battue ? Bizarre, car lorsqu’une femme se fait battre quotidiennement, l’entourage le remarque, non ? Un bleu par ci, une côte brisée par là… Et puis quand les flics ont été interrogés les ex de Bertrand aucune d’elles n’a dit avoir reçue des gifles ou quoi que ce soit. Tu es en train de faire de la diffamation type gala, voici, ça ne vole guère plus haut.
Rectification importante : Bertrand et Marie sont deux passionnés qui vivent dans les extrêmes, un soir ils bourrés peut-être même drogués. Ils se disputent, ils ne contrôlent plus rien… L’alcool fait malheureusement beaucoup de ravage.
Ah si c’est seulement ça avait été deux lesbiennes dans le même cas : bourrées, droguées, jalouses, l’une meure sous les coups de l’autre. Auriez-vous fait un boucan pareil ? Auriez-vous cherchée à pourrir la vie de celle qui devrait vivre avec ce poids jusqu’à la fin de sa vie ? Non, je ne crois. On aurait pleuré sur le sort des deux. Mais là, voilà Bertrand est un homme, en plus il a une carrure assez impressionnante et Marie paraît si fragile. Ah quoi bon ?! Fions-nous aux apparences ! Voilà le journalisme d’aujourd’hui ! Aux vents la recherche du pourquoi, du comment ! Il faut parler de préférence de n’importe quoi n’importe comment, comme l’a récemment dénoncé Noir Déz’ sur son site.

« Pourtant, l’un se bat pour changer la société. L’autre prêche pour sa chapelle et sa tirelire » C’est marrant, ça me rappelle Les Justes d’Albert Camus, quand un des personnages s’en prend au poète et rétorque « seule la bombe est révolutionnaire ». Super demain je vais faire péter ma gendarmerie et on dira : « Ah !! Elle a essayé de changer le monde ! Gloire à elle ! ». Bertrand Cantat a apporté son soutien à GISTI, au peuple palestinien,...Et toujours en bougeant son cul. Quand on ne connaît pas le parcours d’un homme, on s’écrase. La poésie est révolutionnaire, elle mobilise, elle conscientise la classe opprimée bien plus qu’un balle tirée dans le corps d’un patron…

« Un jour, une jolie fée, émancipée et joyeuse comme l’air, a rencontré un beauf déguisé en chanteur engagé. Sa voix s’est tue. A jamais ». Rien que ça ?! Rappelons que Marie a eu quatre maris différents et un enfant avec chacun d’eux ! Rappelons qu’en arrivant à l’hôpital, les médecins l’ont immédiatement envoyé en toxicologie au lieu de la neurologie ! Ta « jolie fée » ne devait pas être si émancipée et joyeuse que ça ! Au passage, rappelons aussi que Bertrand avait tout lâché pour elle : sa femme enceinte (pour aller rejoindre Marie à Paris), carrière musicale entre parenthèses, il a également accepté d’être moins en contact avec la mère de ses enfants !
Et au lieu de faire des leçons de moral aux fans, commence-toi-même par te remettre en question !
Et ce n’est surtout pas à toi de dire si c’est un « beauf déguisé en chanteur engagé » puisque tu ne connais apparemment sur Bertrand et donc de ses chansons je suppose.

Que dire de plus si ce n’est qu’ils sont nombreux les gens qui ne connaissaient pas Bertrand et encore moins Marie avant le drame, et qui maintenant s’amusent à frapper un homme déjà à terre…

Une merdeuse de 18 ans fan de Noir désir, qui en a ras-le-bol des pseudos-féministes à 2 francs qui se trompent de combat !