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Dieudonné fait acclamer le négationniste Robert Faurisson au Zénith

29 décembre 2008, 21:49, par Edouard VII, Prince de la Gale

Inspiré par Le Pen qui avec ses dérapages "dufour-crématoire" s’est quand même retrouvé au 2 eme tour des élections présidentielles d’un des pays les plus démocratiques de la planète, Dieudonnné sait qu’en usant de provocations outrancières, il fera l’objet de nombreuses mentions dans les médias.
De ce côté, c’est réussi.

Le problème de Dieudonné, c’est qu’il comprend que la communauté juive a des privilèges, des avantages que les autres communautés n’ont pas et plus particulièrment en ce qui concerne les lois dites mémorielles.

Celui qui nie le genocide des juifs par l’Allemagne nazie risque un procès. Mais celui qui nie le génocide des Tutsi, celui des Arméniens, qui nie l’esclavage, celui là ne risque rien. Le premier est un délit pour la loi, les autres n’en sont pas.

Pire, en pendant à la loi Gayssot, la loi sur la négation du génocide des arméniens a été votée par l’Assemblée Nationale, mais le Sénat ne mettant pas cette loi à l’ordre du jour, voila plus de deux ans que les naifs d’arméniens se font manipulés, et attendent, et comme, ils ne sont que des arméniens, ils attendront longtemps. Ceci n’aurait jamais été accepté par la communauté juive de France. Dieudonné, sensible à la loi sur l’esclavage, loi Taubira, sait que les antillais ne sont pas mieux lotis que les arméniens, eux memes pas mieux lotis que les noirs. Cette injustice, il veut la dénoncer.

Donc, il en veut au législateur français qui donne à une communauté, la juive, ce qu’il ne veut pas donner aux autres.
Ceci est compréhensible, et soit le legislateur français se doit d’abolir la loi Gayssot, soit il se doit d’étendre la loi Gayssot à d’autres lois mémorielles.

Le problème, c’est que Dieudonné ne s’en est pas tenu à cette analyse. Il n’a pas maintenu son discours a ce stade.

Il est allé, là, où il ne faut pas. Faurisson est plus qu’un négationiste, il est un falsificateur de l’histoire, et Dieudonné en est devenu le complice. Et, là, il ne rend pas service à sa cause, antillaise ou noire, elle-même, éprise de justice.

Il se rend complice d’une action malhonnete. Lorsque la justice devra statuer, nous ne pourrons que le condamner avec son ami, falsificateur de l’histoire.