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voici le texte de loi visant à établir une journée nationale d’hommage aux victimes du régime communiste

Publie le mardi 3 février 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

N° 1400

ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 21 janvier 2009.

PROPOSITION DE LOI

visant à établir une journée nationale
d’hommage aux victimes des régimes communistes,

(Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales,
à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais
prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs députés.

Lionnel LUCA, Guy TEISSIER, Didier GONZALES, Philippe ARMAND MARTIN, Jean AUCLAIR, Jacques DOMERGUE, Daniel SPAGNOU, Xavier BRETON, Christian VANNESTE, Thierry MARIANI, Patrice MARTIN-LALANDE, Valérie BOYER, Michèle TABAROT, Patrick LABAUNE, Daniel MACH, Françoise HOSTALIER et Francis SAINT-LÉGER,

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 25 janvier 2006, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui rassemble des parlementaires de 46 états européens, condamnait dans une résolution les violations massives des droits de l’homme commises durant la période où les régimes communistes ont dominé l’Europe de l’Est, et rendait hommage aux victimes de ces crimes.

Le livre noir du communisme sous la direction de Stéphane Courtois a dressé un bilan sans appel des exactions commises durant la période qui s’étend de 1945 à 1989 dans tous les pays qui affirmaient être des « démocraties populaires ».

Pourtant l’opinion publique, dans ce qui fut l’Europe de l’Ouest, est très peu consciente des crimes commis au nom du communisme. Cela s’explique par la coupure de l’Europe en deux blocs ; car « le rideau de fer » de « Stettin à Trieste » pour reprendre l’expression de Winston Churchill a empêché les européens de l’Ouest de se rendre à l’Est librement et la domination soviétique a imposé une vérité officielle d’autant plus admise que la crainte d’une troisième guerre mondiale était vivace ; mais aussi par le fait que bon nombre de dirigeants communistes ont su « se reconvertir » au sein de nouveaux partis démocratiques et parfois même exercer quelque temps des responsabilités politiques dans les nouveaux régimes et ils ne risquaient pas de se mettre en accusation ; de même toute la société ayant dû « participer » en collaborant volontairement ou non, et non pas seulement subir la dictature, il était difficile d’envisager des commissions d’enquête et encore moins des tribunaux pour les juger.

Ainsi pour le moment, seule la Pologne a traduit le Général Jarulewski devant ses juges pour son rôle lors de la proclamation de « l’état de guerre ».

Cette période appartient désormais à l’Histoire ; il n’en demeure pas moins qu’il y a toujours une souffrance chez les peuples qui ont subi ces dictatures à ne pas voir reconnaître la réalité de ce qu’ils ont dû vivre ; bon nombre de familles cultivent la mémoire d’êtres chers martyrisés, exécutés ou disparus. Cette souffrance est d’autant plus exacerbée qu’il y a eu un sentiment d’abandon ressenti chez ceux qui espéraient que leurs frères européens de l’Ouest viendraient à leur secours et leur feraient bénéficier de la démocratie et de la prospérité.

Les représentants des nouvelles démocraties membres désormais de l’Union européenne ont souhaité faire reconnaître cette période douloureuse au Parlement européen lors d’un débat par l’adoption d’une résolution. Le refus exprimé par les représentants des démocraties occidentales a été douloureusement ressenti et risque de maintenir le clivage de la guerre froide, menaçant d’aggraver ainsi l’incompréhension entre les peuples d’Europe.

Cette réalité doit être clairement exprimée si l’on veut véritablement donner une signification à la réunification de l’Europe.

55 ans après la répression de la révolte ouvrière de Berlin, 52 ans après l’insurrection de Budapest, 47 ans après l’édification du « mur de la honte » à Berlin, 40 ans après l’écrasement du Printemps de Prague et plus de 30 ans après les premières révoltes ouvrières polonaises de Gdansk, il est temps de rendre hommage à ceux qui ont été les victimes et à ceux qui ont osé se révolter pour la liberté qu’ils n’auront retrouvée qu’avec la fin du mur de Berlin le 9 novembre 1989, comme l’ont déjà fait la République tchèque, la Lettonie, la Lituanie et l’Italie.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Une journée nationale d’hommage aux victimes des régimes communistes en Europe de 1945 à 1989 est instituée en France.

Article 2

Cette journée commémorative sera proposée aux pays membres de l’Union Européenne qui ne l’ont pas encore instituée.

Article 3

Le 9 novembre est la date retenue en mémoire de la fin du mur de Berlin le 9 novembre 1989, qui a symbolisé pendant 28 ans la division de l’Europe.
© Assemblée nationale

Messages

  •  !!! on en resterait sans voix ... et pourtant, comme on dit :"on n’a pas encore tout vu ni entendu" !!

    Les victimes de leur bêtise(dont ma pomme) obligé(e)s de subir le lavage de cerveau permanent auquel les religions monothéistes (toutes sans exception)participent activement,auront-elles (ils) droit à une petite attention ?

    saluons les initiatives des "Athées" ( propageant la "bonne nouvelle" sur des bus )en GB, Espagne,italie...(mais pas en France jusque là) !ça rafraîchit comme la diversité de la foule du 29 janvier dans TOUTES les villes de France(diversité sociale ..... mais pas de voiles ni de kippas ,ni de turbans,.....étonnant,non ?)

  • ah ben on va plus lire la lettre de Guy Mocquet alors ??? et il sera interdit de parler du rôle des communistes dans la résistance non plus ??

    et la commémoration des victimes du sarkozysmes on la fait quand ????

    ils sont descendus bien bas tellement ils sont mal devant le peuple français.

  • JOURNEE NATIONALE D’HOMMAGE AUX VICTIMES DU CAPITALISME.
    PROPOSITION DE LOI A SOUMETTRE A NOS ELUS.

    Article 1er

    Une journée nationale d’hommage aux victimes du capitalisme et des dictatures qu’il a installées dans le monde est instituée en France.

    Article 2

    Cette journée commémorative, en mémoire des combattants de la liberté emprisonnés, des syndicalistes assassinés, des hommes, femmes, enfants morts de faim ou victimes d’accidents du travail, des désespérés abandonnés à la rue, sera proposée aux pays membres de l’Union Européenne qui ne l’ont pas encore instituée.

    Article 3

    Le 9 novembre est la date retenue .Elle rappelle la démolition, le 9 novembre 1989 du mur de Berlin qui a symbolisé pendant 28 ans la division de l’Europe et a été reconstruit en Palestine occupée au mépris des résolutions de l’Organisation des nations Unies.

  • JOURNEE NATIONALE D’HOMMAGE AUX VICTIMES DU CAPITALISME.
    PROPOSITION DE LOI A SOUMETTRE A NOS ELUS.

    Article 1er

    Une journée nationale d’hommage aux victimes du capitalisme et des dictatures qu’il a installées dans le monde est instituée en France.

    Article 2

    Cette journée commémorative, en mémoire des combattants de la liberté emprisonnés, des syndicalistes assassinés, des hommes, femmes, enfants morts de faim ou victimes d’accidents du travail, des désespérés abandonnés à la rue, sera proposée aux pays membres de l’Union Européenne qui ne l’ont pas encore instituée.

    Article 3

    Le 9 novembre est la date retenue .Elle rappelle la démolition, le 9 novembre 1989 du mur de Berlin qui a symbolisé pendant 28 ans la division de l’Europe et a été reconstruit en Palestine occupée au mépris des résolutions de l’Organisation des nations Unies.

  • Ces députés doivent démissionner pour mensonges éhontés .Les communistes français n’ont aucune responsabilité dans les crimes du stalinisme,du maoïsme et autres kmers-rouges .Salir la mémoire des 70000 fusillés par les nazis est une "saloperie" digne de n’importe quel malfrat politicien comme Lucca et ses complices parlementaires .

    Soyons vigilants,ils risquent de nous mettre en taule parce que nous avons la carte du PCF.Ils sont prêts à ouvrir un Guantanamo à la Française comme du temps de Pétain dont ils sont les héritiers .L’historien Courtois,ancien communiste,va à la soupe bourgeoise sur des travaux bidons puisqu’il ne va même pas à Moscou pour vérifier ses dires sur des documents authentiques.

    Les crimes du Stalinisme sont à étudier par les russes,et déjà de premieres études ont eu lieu .La vérité historique doit faire place aux élucubrations des anti-communistes de tous poils.En ces temps de crise la grande bourgeoisie a besoin de boucs émissaires.Et les communistes sont en première ligne ...

    Soyons vigilants..Ils sont prêts à tout .

    Bernard SARTON,section d’Aubagne