Bellaciao
Décembre Bleu
14 Décembre 2022
lettre 1 à la revue Silence
Bonjour,
Le samedi du rassemblement CRHA des Glières ce mois de Mai 2022, deux personnes ont remarqué les exemplaires « Atomes crochus » que j’avais sous le bras, que m’avaient fourni des amis d’ADN rencontrés l’après-midi. En leur donnant, on a discuté un peu et Herbert s’est présenté journaliste de la revue Silence. Dans la conversation j’ai parlé des vigies devant l’OMS, manifestation qui a durée 10ans devant cette tour de glace d’un « bleu-verre » tous les jours ouvrés de 8h à 18H. (www.independentwho.org). Comme le lendemain dimanche sur le plateau, il revint vers moi pour me demander d’autres précisions sur cette manifestation ; c’est surtout notre motivation qui l’interpellait. J’ai le temps maintenant et commence à écrire sur le sujet. Il fallait bien sûr pour ce faire une motivation certaine et un mélange détonnant de « caractères » de tous pays et milieux sociaux confondus avec leur propre histoire. Ces personnes ont réussi à mettre en commun leurs expériences et leur volonté pour le bien du même nom. J’ai pu avoir la chance de rencontrer au moins une centaine de personnes sur les plus de 450 qui sont restées devant l’OMS. Il y aurait beaucoup à dire sur la motivation de chaque personne qui ont participé. Certaines ont livrés spontanément des bribes de leur vie. D’autres ne se livraient pas mais cela me paraissait clair qu’elles avaient « une raison », un parcours qui les avait fait venir là et, sans doute pour moi, il y avaient un rapport avec une histoire de « résistance d’hier et d’aujourd’hui » comme cet événement du CRHA depuis 2008.
Cette vigie est issue de la rencontre entre russe(s) et breton(s).
Les initiateurs bretons d’abord, avaient déjà de la bouteille dans les luttes de chez eux ; ce sont des membres actifs de NDDL depuis le début et certains avaient fait les luttes et révoltes paysannes avec Bernard Lambert, puis au Larzac. Et sûrement d’autres luttes mais surtout, et c’est peut-être ce qui explique leur motivation ; ce sont les membres actifs qui ont participé aux deux luttes victorieuses contre les projets de centrales dans l’estuaire de Nantes : Le Pellerin et Le Carnet. D’autres vigies étaient aussi à Plogoff , Erdeven. C’est fort de leur expérience et toujours révoltés de l’injustice concernant la non reconnaissance des conséquences du nucléaire sur la santé qu’ils ont agit en nombre.
Herbert me demandant aussi avec quelle « tactique » se sont déroulées ces luttes sur le terrain de Le Pellerin et Le Carnet, j’ai répondu « le harcèlement » car je me souvenais que Paul et son groupe par exemple couvraient régulièrement les escaliers d’entrées des Mairies concernées avec des aliments marqués par le logo trèfle nucléaire. Et les élus devenaient « fous »…
D’autre part, Annick B. m’avait dit que lorsque l’agriculteur impacté devait recevoir le référent Edf chargé de négocier son terrain, un grand groupe de manifestants avec banderoles, cornes de brume et instruments de musique se cachaient d’abord à l’étage ; et lorsque la discussion de l’agriculteur s’engageait avec la personne d’EDF au Rdc, le groupe descendait en fanfare faisant fuir le pauvre démarcheur...
Voilà donc deux anecdotes. Pour « les bretons ».
Cette vigie est issue de la rencontre lors d’une conférence de Wladimir Tchertkoff organisée par les bretons chez eux. Un des organisateurs de la conférence ; Paul et sa dame Thérèse (ils disent souvent « dame » à chaque phrase…). Ils ont discuté ensuite ensemble sur le pourquoi de l’étouffement des conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl et de toutes les autres contaminations radioactives au plus haut niveau des instances onusiennes et surtout celle qui en a la charge et le devoir (sur le papier). L’OMS basée à Genève « garant de la santé mondiale ...) serait sous influence de la plus haute autorité « garante » elle des intérêts de l’industrie du nucléaire civil et militaire et donc des États nucléaires ; l’AIEA basée à Vienne en Autriche. Wladimir (voir son livre « Le Crime de Tchernobyl ») avec l’équipe de journalistes italo-suisses mené par Emanuella Andreoli ont produit plusieurs documentaires sur le sujet qui fâche les nucléocrates et l’OMS. Wladimir est né en Serbie d’une famille d’origine russe, il nous a dit que son nom signifierait peut-être « celui qui tient le diable par la queue ». En vigie j’avais discuté avec son frère Nicolaï prof de français à New-York. Comme j’avais lu récemment des petits livres de Tolstoï non recommandables pour les Etats ; « Aux travailleurs, Où est l’issue ?, l’esclavage moderne et « le grand crime », je demandais à Nicolaï si il avait un lien de parenté avec « l’ami de Tolstoï », il me répondit qu’ils sont les descendants d’un frère de l’ami de Tolstoï, et il insista sur le fait que l’ami de Tolstoï était « plus Tolstoïen que Tolstoï »… Il y a aussi des traductions d’écrits de Tolstoï mentionnées par Alain Refalo ; https://alainrefalo.blog/2022/04/06/eloge-de-lobjection-de-conscience-a-la-guerre-et-a-sa-preparation-hommage-a-leon-tolstoi/, engagé lui aussi dans l’action non violente et qui est aussi intervenu aux Glières en 2009 ; http://www.citoyens-resistants.fr/index.php
Il y a donc un lien entre l’auteur du « Crime de Tchernobyl » et l’auteur de « Le très grand crime » ;http://crasputas.canalblog.com/archives/2013/01/12/26128078.html
Comme le disait Lama Mo vigie devant l’OMS ; « Il n’y a pas de hasard »
Voir aussi l’article « Les sentinelles » sur https://www.agoravox.fr/auteur/elian-guesard
Il y a bien sûr d’autres personnes, d’autres groupes qui se connaissaient ;
Comité Bandajevski, enfants de Tchernobyl et enfants de Tchernobyl Belarus, ceux de Taverny et l’action non violente, Pr Fernex d’IPPNW et son équivalent en France mené par Abraham Béhar, la Criirad etc ; et tous les réseaux anti nucléaire internationaux et surtout les locaux Contratom Genève et SDN indispensables qui manifestaient d’ailleurs devant l’OMS les 26 Avril avant les vigies .
Des scientifiques anglais Pr Busby, Russes Yablokov, et Belarusse Pr Gocharova, Pr Nesterenko etc.
Et dès le 11 Mars 2011, une autre culture venait à nous...
Le mieux serait de demander précisément au premier intéressé. Le paysan breton Paul qui s’est inspiré des femmes de la place de Mai en Amérique latine qui défilaient régulièrement avec des pancartes, et il a envisagé avec Wladimir et d’autres volontaires de manifester devant le siège de l’OMS avec des pancartes interpellant l’énormité du mensonge et surtout du crime nucléaire.
Pour faire court et imagé ; cette manifestation est le produit de la rencontre entre l’ours et la blanche hermine, quelque soit leur grosseur, les deux mammifères ont la réputation de ne pas lâcher le morceau ; même à moitié assommés, la mâchoire serre encore...
Il y a de quoi écrire un "Décembre bleu" en complément de "Octobre rose" bien critiqué ici : https://www.terrestres.org/2022/10/19/octobre-rose-ou-la-non-politique-du-sein/
La téléthonisation, c’est à dire la dépolitisation de toutes les pathologies dues à la pollution industrielle dont le nucléaire et la chimie de synthèse tiennent une place majeure doit être dénoncée et combattue.
Meilleures Salutations
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Le 17 décembre un message reçu d’un autre couple de l’ADN :
Les raisons essentielles pour appeler à l’arrêt du nucléaire
Annie et Pierre Péguin, décembre 2022
le fonctionnement des centrales génère en permanence de nouveaux radioéléments très dangereux pour la santé.
Ces nouveaux atomes radioactifs sont métabolisés par les organismes vivants, se concentrent le long de la chaîne alimentaire et nous contaminent par ingestion, pouvant s’attaquer au métabolisme de nos cellules et à leur ADN. Les conséquences n’en sont pas immédiates ; mais n’y aurait-il pas un lien avec la prolifération des cancers, leucémies, maladies diverses qui ne seraient pas seulement dues aux pollutions et produits chimiques ? Même si les liens directs sont bien difficiles à établir - sauf pour le cancer de la thyroïde que les pronucléaires ont bien été obligés de reconnaître- les victimes au voisinage des centres atomiques, en Biélorussie suite à Tchernobyl, en Polynésie depuis ls campagnes d’explosions atomiques, l’attestent.
On sait maintenant que même les faibles doses de contamination ont des effets sur la santé, et plus grave encore sur la reproduction : les cellules sexuelles y sont particulièrement sensibles.
Quant aux usines nucléaires, telles que Marcoule, Cadarache, Pierrelatte, surtout la Hague et d’autres, elles contribuent à la dispersion dans l’eau et dans l’air de ces élèments.
Le fonctionnement de toute la chaîne nucléaire produit des quantités considérables de déchets d’extrème dangerosité, de durabilité infinie à l’échelle humaine et pour lesquels il n’existe pas de solution raisonnable.
L’enfouissement des déchets de haute activité et de vie longue que l’on s’apprête à enfouir à 500 mètres de profondeur, à Bure dans la Meuse, sans savoir de quelles façons on pourra prévenir du danger les populations du futur, est une monstrueuse faute. La pérennité des emballages de ces déchets ne peut pas être assurée pour des centaines de milliers d’années. La seule solution raisonnable est de les gérer en surface ou près de la surface du sol pour pouvoir les reconditionner au fur et à mesure de leur dégradation.
Et une fois les réacteurs mis à l’arrêt, comment démanteler les réacteurs, sans à nouveau en reporter la gestion sur nos successeurs, multipliant les déchets et les dangers ?
Nous risquons en permanence la catastrophe atomique qui dévasterait pour longtemps une grande région et toucherait une nombreuse population.
la prochaine sera-t-elle chez nous, compte-tenu du grand nombre de réacteurs qui vieillissent et donc se fragilisent ? Au moins à trois reprises, nous avons frolé la catastrophe (St Laurent des Eaux 1969 et 1980, Blayais décembre 99). Et en Ukraine la menace grandit autour de la centrale de Zaporijjia, faisant craindre le pire pour l’Europe.
Un simple missile sur l’une de nos centrales, ou un acte terroriste contre l’un de nos multiples transport de matières radioactives peuvent provoquer un grave accident.
Et sait-on que la sécurité de nos centrales repose en dernier ressort sur une technologie du passé ? Celle des groupes électrogènes lorsque qu’il faut de l’électricité pour refroidir le coeur du réacteur afin d’en éviter la fusion, et ils ne sont pas toujours fiables….
La maîtrise des réactions nucléaires ouvre la possibilité de fabriquer des bombes atomiques à uranium enrichi, à Hydrogène (la bombe H), ou encore au plutonium produit par les réacteurs en fonctionnement. Leur utilisation malheureusement possible dans le climat délétère actuel aurait d’horribles conséquences.
De plus les puissances nucléaires disposent de gros stocks d’ Uranium dit « appauvri », rebut de l’enrichissement du combustible, c’est un métal lourd dont les armées se servent en tête d’obus pour percer les blindages, largement utilisés par exemple en Irak par les USA . Il émet des rayons alfa, et les poussières disséminées et absorbées provoquent de gros dégâts chez les vétérans de l’armée et dans la population (en particulier naissances de monstres !).
Voilà pourquoi il est criminel à nos yeux de prétendre poursuivre la production d’électricité nucléaire.
il y a bien d’autres raisons qui ne touchent pas à notre sécurité ni à notre santé, mais qui contribuent à rendre incompréhensible l’obstination de nos dirigeants dans cette technologie d’un autre âge. D’ailleurs son importance décroit au niveau mondial ne produisant plus que 2 % de l’énergie totale consommée, soit moins de 10 % de la consommation mondiale d’électricité. Les énergies renouvelables s’imposent de plus en plus, domaine dans lequel la France est très en retard.
Tout d’abord il convient de dénoncer les mensonges qui nous sont assénés et relayés en permanence par les médias, les commentateurs bien en vue et recherchés. Rares sont les contradicteurs qui peuvent s’exprimer librement.
L’électricité nucléaire n’est pas une énergie décarbonée. Si on considère tous les matériaux, et tous les transports nécessaires au développement de la filière nucléaire, depuis l’extraction de l’uranium jusqu’au démantèlement des centrales et la gestion des déchets atomiques pour des temps infinis, on peut difficilement prétendre que l’électricité produite est une énergie décarbonée !
Énergie prétendue pas chère. L’État subventionne depuis le début la recherche, le développement et le fonctionnement de la production d’électricité nucléaire à coups de milliards. Ce sont nos impots qui en font une énergie apparemment bon marché. Actuellement le coût des énergies renouvelables est devenu bien moins cher, et les investissements mondiaux dans ces technologies d’avenir dépassent de loin ceux dans le nucléaire.
Le leurre de l’Indépendance énergétique n’est qu’un mensonge d’État. Nous sommes en fait dépendant de la Russie. En effet, Il n’y a plus d’extraction d’uranium en France, nous sommes dépendant des importations provenant du Niger, d’Ouzbékistan, et surtout du Kazakhstan contrôlé par le géant russe Rosatom pour près de la moitié de nos importations.
C’est encore à Rosatom qu’est confié le recyclage d’uranium issu du retraitement à la Hague. Les navires russes livrent donc à Dunkerque ou à Cherbourg l’uranium dont nous avons besoin. Apparemment les sanctions ne concernent pas les échanges avec la Russie dans le domaine atomique !
Et ce dont on se garde bien de parler,
Les délais face à l’urgence climatique, la prétention de gérer cette urgence par la construction de réacteurs se heurte à des délais bien trop importants : Là où des éoliennes ou des installations solaires peuvent être mises en route en peu d’années, l’exemple des EPR de Flamanville ou de Finlande montre qu’il faut au moins attendre une quinzaine d’années. Et encore à condition que soit retrouvé un savoir faire aujourd’hui perdu !
En fait, le nucléaire contribue au Réchauffement climatique. Le nucléaire est présenté comme un recours, ce qui paraît convaincre les jeunes générations ; mais en est-il vraiment un ? L’ouvrage d’Hervé Kempf “Le nucléaire n’est pas bon pour le climat” montre bien qu’il n’en est rien.
Non seulement il ne fournit pas une énergie vraiment décarbonée, mais en plus il contribue au réchauffement climatique, comme le font toutes les centrales thermiques. Le rendement des centrales étant à peine de 30 %, 70 % de l’énergie dégagée par la fission de l’uranium est dissipée en chaleur dans l’eau et dans l’air. Des estimations récentes en montrent l’importance significative par rapport aux autres causes.
Peut-on vraiment toujours compter sur nos voisins pour pallier aux défaillances du système de production électrique français ? La défaillance de notre mode de production d’électricité, unique au monde par la proportion considérable de la part du nucléaire, rend notre pays non seulement dépendant de la Russie pour nous alimenter en uranium, mais aussi dépendant des pays voisins pour nous alimenter en électricité particulièrement en heures de pointe. C’est en effet chez nous que les pointes sont les plus importantes à force de vouloir tout électrifier. Et cela continue (voiture électrique, 5 G par exemple).
Mais nos voisins ne pourront pas toujours pallier à nos besoins, et nous seront parmi les rares pays à devoir subir des restrictions.
Et n’est-il pas trop vulnérable ? La sécheresse de ce printemps et de cet été a démontré la vulnérabilité des réacteurs au dérèglement climatique : énormes consommateurs d’eau pour leur refroidissement, ils sont dépendants du régime fluvial. EDF a dû obtenir des dérogations pour poursuivre la production de plusieurs d’entre eux malgré la température trop élevée et/ou l’étiage insuffisant de l’eau des fleuves.
Qu’en sera-t-il des nouveaux EPR construits en bord de fleuves ?
Enfin quelle folie peut conduire ceux qui nous gouvernent à prétendre relancer la construction de réacteurs ; alors que la plupart de nos voisins européens abandonnent le nucléaire ? Ils ne s’en sortent pas plus mal, ne sont pas retournés à la caverne et à la bougie, et ce sont eux qui soutiennent notre système défaillant !
Par son État centralisé et fort , la France peut imposer le choix politique de son développement, assumer les coûts, en cacher les effets sanitaires et neutraliser l’opposition à cette technologie mortifère.
Mais n’est-il pas dément que pour assurer quelques décennies de production électrique, on fasse courir tant de risques à la population et qu’on génère de dangereux déchets pour toujours ?
Rappels :
sur la Polynésie :
https://bureburebure.info/essais-nucleaires-en-polynesie-francaise-dossiers-militaires-declassifies/
sur l’Algérie
Un exemple « de ceux qui font des mesures et qui ne remontent pas à la source ; le crime politique et sa volonté de puissance » est l’article de l’ACRO sur le sable du Sahara du 6 février 2021 https://www.acro.eu.org/wp-content/uploads/2021/02/CP-ACRO-vent-du-Sahara-v2.pdf
suite sur https://bellaciao.org/fr/IMG/pdf/arretonsLA_Machine_A.pdf
Il y avait un abrisbus devant la vigie avec ses panneaux publicitaires. Comme c’est bien connu que la pub tue. On se souvient peut-être qu’il y a quelques années, un spot publicitaire d’une marque de berline allemande avait fait long feu avec le slogan « il a la voiture, il aura la femme »... Hier et encore plus aujourd’hui, on peut retourner les propos infâmants . Rachel de Nancy s’était prêtée à ce retournement, et le slogan est :
« les hommes ont la voiture électro-nucléaire, ils auront toutes les femmes irradiées comme eux »
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Le 26 Décembre 2022
épidémiologie populaire
Il y a une convergence à faire avec toutes les autres personnes touchées par la pollution industrielle ; c’est une longue route.
Message reçu :
Bonsoir
Merci de votre soutien.
Notre questionnaire épidémiologique n’a pas été retenu par l’ARS en 2019, on pourrait s’en douter.
Notre institut va être mieux placé pour faire le job maintenant.
Merci encore. Bien à vous
Pour le collectif Stop aux Cancers de nos Enfants
Le 26 déc. 2022 à 16:24, Stop aux Cancers de nos enfants a écrit :
Objet : epidemiologie populaire
Corps du message :
Bonjour, je prends connaissance de votre lutte par un article paru sur Bastamag
https://basta.media/soit-on-regarde-les-enfants-mourir-soit-on-agit-l-expertise-citoyenne-contre-l-inaction-publique-cancers-pediatriques-Sainte-Pazanne-Marie-Thibaud
J’ai pu constaté aussi que les organismes de santé publique ne peuvent être indépendantes des Etats eux-mêmes complètement emmanchés avec les industriels.
On l’a vu avec les faucheurs pour les pesticides et avec les vigies devant l’OMS pour le nucléaire.
Des enquêtes épidémio populaire étaient déjà promulguées par des scientifiques clairs.
Il y a des exemples sur le lien ; http://elianguesard.l.e.f.unblog.fr/files/2013/04/enqueteepidemiopopulaire.pdf
http://elianguesard.l.e.f.unblog.fr/files/2013/04/anniethebaudmony.pdf
Comme les études épidémio sont complexes,û trop longues et coûteuses, j’avais soumis ce brouillon au Pr Fernex :
http://elianguesard.l.e.f.unblog.fr/files/2013/04/epidemio2015.pdf
Il m’avait répondu par mail (voir sur http://iwou.over-blog.com/2021/10/le-professeur-michel-fernex-est-parti-rejoindre-solange-fernex-l-insoumise.html)
Mail du 16 2 2009 :
« C’est intéressant.
L’étude des cancers autour des centrales atomiques allemandes a duré 4 ans avec une grosse équipe.
Ils ont analysé et localisé 5000 cancers ou leucémies)
Ils ont fait appel à de très bon statisticiens.
Ce travail vient confirmer les précédents en Allemagne, Amérique, Royaume uni.
Jean-François Viel a risqué une étude sur les cancers autour des usine ARFECA. Il a montré l’augmentation des leucémies de l’enfant puis il a perdu sa carrière et refuse de parler de rayonnements ionisants : Il a deux enfants.
Si on veut casser une carrière en France, le bon système c’est de faire une bonne étude sur cancer et rayonnements ionisants.
Il faut avoir des revenus personnels. Ce n’est jamais drôle mais triste.
Je n’ai plus de carrière à perdre, retraité, 80 ans. Alors j’ose parfois parler. »
Ceci est valable pour toutes les pollutions industrielles.
J’en ai déduit que l’on peut faire un premier questionnaire simple pour dégrossir le travail,
Bonne continuation
—
Cet e-mail a été envoyé via le formulaire de contact de Stop aux Cancers de nos enfants (https://stopauxcancersdenosenfants.fr)
source : http://iwou.over-blog.com/2022/12/decembre-bleu-l-lettre1.html
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Vos commentaires
# Le 31 décembre 2022 à 13:31, par Pedro
@ keg26
Il s’agit d’une guerre intermpérialistes, il n’y a pas à prendre parti. La LTF pour une fois a raison : il faut appeler les soldats des deux camps à fraterniser.
Karpov est un nationaliste ultrachauvin.
S’engager aux côtés des séparatistes du Donbass avec la bande à Soral et le PNF, ça demande réflexion. A moins peut être de penser que les mondialistes (Schwab, Attali et autres Soros) sont de nouveaux nazis contre lesquels il ne faut pas hésiter à s’allier vraiment à n’importe qui !