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4/11 TGI Lille : 34° procès ! La CGT-E Dalkia poursuivie par Dalkia et par une partie de la CGT

Publie le dimanche 2 novembre 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

de Patrice Bardet

Alors que le gouvernement Sarkozy à la solde du patronat tape à bras raccourcis sur les salariés, alors qu’ils entérinent les milliers de licenciements qui résultent de la spéculation, alors qu’ils donnent des centaines de milliards d’euros aux spéculateurs, alors qu’ils laminent nos droits (l’assemblée vient de voter que l’on pourra travailler... jusque 70 ans), alors qu’aucune réponse d’ampleur n’est initiée par notre direction confédérale ( on saucissonne les luttes, en attendant la prochaine manifestation commune avec…. La CES…) pour organiser la convergence vers la lutte commune des salariés....

Certaines parties de notre appareil s’évertue à casser les syndicats CGT de lutte

 voir, à propos de l’Union Locale CGT de Douai : Quand la CGT (laquelle ?) fait appel à la justice bourgeoise contre une UL CGT ; Les militants de la CGT-E étaient venus soutenir les militants de l’UL CGT de Douai
lire leur communiqué de soutien

 depuis 2004, par un harcèlement judiciaire contre le CGT-E ( ex-CGT)

La CGT-E Dalkia est poursuivie par le patronat de Dalkia…. Et par une partie de l’appareil CGT (voir les pièces jointes)

Ils sont convoqués mardi 4 novembre au TGI de Lille, avenue du Peuple Belge, en audience publique à 14 h, salle B

Pour un syndicalisme de Lutte de Classe ! Unité

Patrice


34° procès : La CGT-E Dalkia poursuivie Dalkia et par une partie de la CGT

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout le sujet, il faut rappeler que les camarades de CGT-E Dalkia étaient affiliés à la CGT jusque 2004.

Des désaccords profonds avec la fédération CGT Construction ont obligé les camarades à quitter la CGT

explications sur le site de la CGT-E Dalkia
"Chronique d’un départ annoncé ou pourquoi nous avons quitté la Confédération Générale du Travail CGT pour créer le Collectif général des Travailleurs Energie Dalkia France le CGT-E"

extrait

Comme nous le craignions depuis quelques temps, les désaccords avec certains dirigeants de la CGT se sont aggravés du fait de leur persistance à violer impunément les statuts et la démocratie syndicale.
(…)
Nous avons effectivement réitéré notre point de vue et notre attachement aux principes fondamentaux qui ont fait et façonné toute l’histoire de la CGT. Une CGT indépendante du patronat et du pouvoir politique, au service des travailleurs en activité, en retraite ou privés d’emploi. Une CGT de classe, anticapitaliste et antilibérale, oeuvrant pour une véritable transformation sociale. Une CGT solidaire et internationaliste, militant pour la paix et dénonçant toutes les guerres impérialistes. Une CGT qui œuvre pour la protection de la nature et de l’environnement.
C’est dans un tel contexte que notre affiliation à la Fédération de l’énergie, rendu nécessaire par l’évolution de nos métiers (Dalkia Energie) a été unilatéralement rejetée par les instances de la CGT, en violation de l’article 8 des statuts. Cette décision nous a été signifiée lors de la réunion du 11 octobre 2004, à laquelle ont participé des représentants de la Confédération, des Fédérations de l’énergie et de la Construction et notre coordination nationale. Cette décision fut accompagnée d’une injonction à nous soumettre à la volonté des apparatchiks qui nous demandaient de liquider notre coordination nationale et de placer nos syndicats régionaux sous une triple tutelle (Fédérations, Union départementale et Union locale).
(…)
Cher(e) camarade, les derniers conseils syndicaux et assemblées générales des militants et adhérents d’Atlantique, dans la droite ligne du congrès IDF qui s’est tenu le 23 septembre 2004 Paris et des commissions exécutives et assemblées générales des syndicats de l’Est et PACA/Languedoc-Roussillon ont adopté unanimement une résolution commune dans laquelle nous réaffirmons :
1. notre volonté de rester à la CGT par le canal de la Fédération de l’Energie,
2. notre décision de rompre tout lien organique avec la Fédération de la Construction non sans avoir dénoncé ses accointances avec la direction, son soutien inconditionnel à certains élus CGT de Dalkia qui « détournent » à leur profit personnel le budget de fonctionnement de leur CE, la liquidation des mandats des délégués syndicaux de tous les camarades et les méthodes antidémocratiques et autoritaristes de certains dirigeants fédéraux directement payés par des groupes comme Bouygues et consorts.
3. Notre volonté de maintenir la cohésion et l’unité de notre collectif syndical et prendrons nos responsabilités de nous organiser dans l’entreprise conformément aux principes fondamentaux du syndicalisme de lutte de classe, indépendant du patronat.
En effet, nous sommes arrivés aujourd’hui au terme de nos démarches pour conserver notre affiliation à la CGT. La fin de non recevoir que vient de nous infliger le Secrétaire général de la CGT, par le biais de l’animateur de l’espace vie syndical, nous place désormais devant nos responsabilités.
Nous actons ainsi notre désaffiliation de la CGT.

voir aussi, en plus détaillé
Réponse à la question d’Eugène relative à notre affiliation au syndicat SUD énergie


communiqué de CGT-E Dalkia

Et ça continue ! Dalkia conteste les mandats nationaux du CGT-E

Après tout ce n’est que le 34ème procès que la direction et ses fidèles soutiens de la CGT (Dalkia et Fédération de la Construction) intentent au CGT-E.

Au front les vassaux !

Décidément, en ces temps de crise aigue dont l’onde de choc n’épargnera ni les pauvres, ni la classe moyenne, la direction de Dalkia et ses élus supplétifs de la CGT, de FO et du SLEC, se sont une nouvelle fois unis pour contester les mandats nationaux du CGT-E devant le Tribunal d’Instance de Lille (audience du 14 octobre renvoyée au 4 novembre 2008 à 14h00 salle B).
En effet, alors que la nouvelle loi portant sur la « Rénovation de la démocratie sociale » supprime la représentativité automatique (irréfragable) aux syndicats CGT, FO, CFDT, CGC et CFTC, la direction envoie au front ses bataillons de vassaux de la CGT Dalkia Nord et de FO (national).

Un spectacle pitoyable

Pendant que l’avocate de Dalkia tentait d’imposer (en vain) à la Juge d’instance son propre calendrier, les gueux de service ont littéralement fait corps autour de la DRH nationale, toutes griffes dehors.

Pour une page de pub… et un billet d’avion

Rien de surprenant ! La CGT Dalkia n’a pas failli à son rôle de nervi dans lequel elle se complait depuis novembre 2005. Son délégué central (celui-là même qui profite de son poste de secrétaire du CE pour consacrer une grande partie du budget de fonctionnement au remboursement de ses frais kilométriques et de ses frais de bouche…) témoigne contre le CGT-E, sur la base d’un rapport d’huissier gracieusement mis à sa disposition par la société
La FD CGT de la Construction, pourtant étrangère à l’entreprise, n’en finit pas de vendre son âme au diable… pour une page de publicité dans l’Aplomb, son journal insipide que personne ne lit, pour la modique somme de 7000€ / page, payée par Dalkia. Quant au délégué FO, il est venu en avion, de Toulouse à Lille, pour apporter le soutien de son syndicat à la cause de la direction.

Les tangueurs

Ainsi donc, les faits ont la vertu de faire tomber les masques, et c’est dans le malheur et à l’étroit que se dévoilent l’ami et l’adversaire. Mais il y a cette morale des moyens (dispense partielle ou totale d’activité, voiture à disposition, remboursement de frais, coup de main électoral…) qui, en échange d’une complaisance ou d’un accompagnement syndical, pérennise l’aristocratie d’élus et mandatés, englués jusqu’au cou dans « le dialogue social », si cher aux gros actionnaires de l’entreprise. C’est ce statut putride que ces gens là hissent en étendard, à l’abri, pensent-ils, de toute turpitude économique et sociale.
Hier comme aujourd’hui, alors que la récession inquiète les salariés, alors que les pyromanes s’organisent pour protéger leurs propres intérêts en faisant payer aux travailleurs le prix de leur propre faillite, il est plus facile, et sans doute plus rentable, pour ces aristocrates tangueurs de « caillasser » le CGT-E que de s’émanciper de leurs maîtres.
Pour la direction, le but est d’empêcher, coûte que coûte, la renaissance du syndicalisme de lutte, indépendant d’elle., comme l’exige la situation de plus en plus dégradée de la majorité des salariés
L’imposture est d’autant plus douloureuse que le syndicalisme auquel se réfère cette aristocratie, défie ouvertement les salariés qui n’en finissent plus de comptabiliser les échecs et les reculs : salaires et carrières bloqués, pouvoir d’achat en berne, compétence et expérience dévalorisées, conditions de travail dégradées, heures supplémentaires non reconnues et non payées, convention collective contournée, etc.

A qui profite le crime ?

De visu…
A celles et ceux qui doutent de cette situation, le CGT-E les invite à venir assister à l’audience publique
du 4 novembre 2008 à 14h00 au Palais de Justice de Lille 14 heures.
Ils verront de visu… qui est qui

http://www.cgtedalkia.com/


voir aussi les blog et site (non exhaustif) de militants CGT qui apportent un soutien
 Où va la CGT
 Continuer la CGT

Messages

  • j’avais oublié d’autres soutiens CGT :
     le COLLECTIF UNITAIRE POUR UN FRONT SYNDICAL DE CLASSE
     USTM CGT Flandre, Douaisis, Dunkerquois (sauf erreur de ma part)

    (merci de compléter....)

  • CGT-E qu’est ce ? Je ne connait qu’une CGT dont le congrès choisit les
    camarades qui seront amener à prendre la responsabilité de faire vivre les orinentations voté lors de ce dit congrès. Que l’on soit en désaccord avec les déclarations de certains de ces camarades qui outrepassent le mandat qui
    leur a été confié c’est normal et je suis de ceux là,par contre cela se règle au sein de la CGT et il me semble qu’utiliser le sigle CGT en y ajoutant des E-M
    ou X est un abus. Mes chers camarades,si je puis vous appeler encore ansi,
    vous faites, par la division, le contraire de ce qu’il faut faire pour défendre les
    intèérèts des salariés. Vive le syndicat de masses,de classe anticapitaliste qu’est la CGT. JP

    • à JP,

      Avant de poser un jugement navrant, tu pourrais peut-être lire la "réponse à Eugène"

      extrait

      Depuis toujours, le syndicat Dalkia que nous avons animé avant notre désaffiliation forcée de la CGT a de tout temps affirmé son adhésion au syndicalisme de lutte de classe. Celle-ci figure dans ses statuts.

      (...)

      Ces positions l’ont exposé aux attaques nourries et répétées de la Fédération CGT de la Construction à laquelle il était affilé… jusqu’en janvier 2004, date à laquelle il a changé d’affiliation au profit de la Fédération CGT de l’énergie (FNME) conformément à l’article 8 des statuts de la CGT.

      Ce changement d’affiliation a été voté en assemblée générale et en présence de représentants des deux fédérations concernées. Ce vote est l’aboutissement d’un long processus de réflexion et d’étude sur l’évolution du champ professionnel auquel ont pris part la Confédération, les Fédérations de l’Energie et de la Construction et le syndicat Dalkia.

      Ce processus a été engagé à la demande de notre syndicat après l’entrée d’EDF dans le capital de Dalkia à hauteur de 34% (Dalkia France) et 65% (Dalkia Internationale), en 1999.

      En 2000, à notre initiative, les Fédérations de la Construction et de l’Energie publient un communiqué commun dans lequel elles revendiquent la construction d’un grand pôle public de l’Energie et d’un statut de l’énergéticien avec comme socle celui des Industries Electriques et Gazières (IEG).

      De 2001 à 2003 plusieurs actions ont été entreprises sur le terrain (luttes et activités culturelles et sociales) pour renforcer les convergences entre les travailleurs du public (EDF) et privé (Dalkia). C’est au cœur même de cette dynamique que notre Délégué national a été élu à la Commission exécutive de la FNME par le Congrès de Biarritz, en octobre 2003. Dans la foulée de cette élection, il a été désigné comme animateur du secteur filiales des IEG, par les syndicats concernés. D’autres camarades de Dalkia ont été, pour leur part, élus aux commissions exécutives des syndicats d’EDF de Nantes, Bordeaux, Limoges et Rouen et au secteur femmes/mixité de la FNME.

      En mars 2004, tous les syndicats de Dalkia modifient leurs statuts et règlent leurs premières cotisations à la FNME… mais en avril 2004, la FNME nous informe qu’elle n’encaissera plus nos cotisations, qu’elle restituera les sommes encaisséesà la fédération de la Construction s’oppose maintenant à cette affiliation, sans autre explication, ni motif.

      (...)

      S’en suivirent plusieurs rencontres formelles et informelles avec la Fédération de l’Energie qui durcit ses positions vis à vis de notre collectif syndical. De plus elle nie littéralement tout le travail accompli jusque-là. De son côté la Fédération de la Construction s’arroge des pouvoirs spéciaux pour « suspendre » certains de nos camarades de leurs mandats syndicaux (une sorte de mise à pied disciplinaire) et désigner, unilatéralement, leurs remplaçants.

      Face à ces attaques, nos militants se sont réunis en assemblée générale extraordinaire, en septembre 2004. Ils ont décidé, à l’unanimité moins 1 abstention, de rompre tout lien organique avec la Fédération de la Construction et réitérer leur volonté de rester à l’énergie. Ils ont demandé la convocation d’une réunion d’urgence avec la FNME.

      Le 11 octobre 2004, une réunion a eu lieu à Montreuil. Ont participé à cette rencontre, outre les représentants de notre syndicat, J.P. pour la Confédération, J. L. et M. M. pour le FNME, E. A. et P. C. pour la Construction.

      Au nom de la confédération et des deux fédérations, J. L. a rejeté définitivement notre affiliation et nous a fait injonction de dissoudre notre Coordination nationale et placer nos syndicats sous la triple tutelle des deux fédérations et des UD concernées. Elle nous a également informé que désormais la désignation des élus et mandatés se fera avec les instances de tutelle et que la seule base revendicative de la CGT doit être uniquement le document confédéral relatif aux nouveaux statuts des salariés et à la sécurité de l’emploi (déjà !).

      Nous avons bien évidemment rejeté ce coup de force violant aussi bien les statuts de la CGT que les règles minimums de la démocratie syndicale. Nous avons décidé de faire appel à l’arbitrage du secrétaire général de la CGT pour que nous puissions présenter notre dossier justifiant notre affiliation à l’énergie, conformément à l’article 8 des statuts de la CGT. Comme prévu, ce dernier, par le biais d’un de ses conseillers, s’est déclaré incompétent et nous « invite » à nous soumettre aux décisions (injonctions) du 11 octobre 2004...

      Après le lâchage de la FNME, la Fédération de Construction a repris le dossier en main et déclaré ouverte « la chasse aux sorcières ». La plupart de nos délégués les plus influents ont été définitivement destitués de leurs mandats désignatifs... Pire encore, les deux fédérations se sont alliées aux procédures engagées par la Direction auprès de plusieurs Tribunaux (Lille, Lyon, Tours et Paris) pour contester nos mandats désignatifs et notre existence en tant que syndicat constitué. Dans l’entreprise, nous subissons une campagne de ragots et de calomnies qui frôle l’offense. Etre traités de « voleurs » était l’insulte la moins virulente.

      Dès sa création, les militants du CGT-E ont très largement réaffirmé leur attachement aux principes fondateurs de la CGT, syndicat de lutte de conquêtes sociales. Ils se revendiquent comme des continuateurs de cette CGT là...

      A ma connaissance, la CGT, ce sont des syndicats qui se confédèrent, pas une assemblée de "petits soldats", ce que semblent attendre certains, prêts à fusiller ce qui dépasse pour de sombres histoires de gros sous : la CGT Dalkia est l’un des plus gros syndicats de la Construction et.... Le Patronat Dalkia... finance "généreusement" la fédération Construction. A 7.000 euros la page de publicité, excusez du peu !!!! Je comprends qu’à ce "tarif", il n’est plus besoin de cotisants !
      Mais est-ce notre CGT ???

    • Cher Camarade JP,

      Vois tu moi je n’hésite pas à t’appeler Camarade et j’y met même une majuscule, c’est dire notre conception de l’unité.

      Donc à te lire le seul problème serait que nous ayons conservé trois lettre d’un sigle qui si prestigieux qu’il soit ne reste qu’un sigle, non pas le syndicalisme.

      Je ne sais pas dans quel syndicat tu milites, mais je doute que ce soit au sein d’une instance fédérale, ou plutôt peut être que si, car seul les personnes abritées derrière quelques mandats régionaux ou fédéraux donnés ou plutôt cooptés, peuvent arguer de cette manière, déconnectée qu’ils sont de la réalité.

      Toi qui me semble être un fervent défenseur de la démocratie syndicale, de quel droit peux tu plus que moi, donner des leçons sur qui est en droit et qui n’est pas.

      Me connais tu, nous connais tu, connais tu nos combats, nos luttes en entreprise et en dehors, pour porter des jugements, pour dire que c’est nous qui divisons

      Tu ne connais qu’une CGT, Camarade, alors j’ai bien peur que tu ne connaisses pas grand-chose, car moi des CGT j’en connais plusieurs.

      Je connais celle ou j’ai adhéré qui était faite de valeurs de fraternité, d’internationalisme, de solidarité, de lutte de classe, de combat contre l’exploitation et la bourgeoisie, valeurs pour lesquelles encore bon nombre de Camarades que nous soutenons et qui nous soutiennent inconditionnellement, se battent.

      Je connais aussi celle faite de traîtres, d’aristocrates ouvriers, qui ne défendent qu’une chose, leurs privilèges, malheureusement elle est majoritaire.

      Prend garde Camarade, car à avoir des positions aussi sectaires que les tiennes, il arrivera que tu sois toi aussi jeté en pâture à ton patron.

      Vois tu l’a dessus aussi nous sommes différents, tous les deux car mes camarades et moi c’est déjà fait, et nous nous continuons à porter ces valeurs de lutte de classe et de masse, envers et contre tous.

      Tu ne connais pas le CGT-E Dalkia, ce n’est pas grave, car les travailleurs, les ouvriers, les prolétaires, eux nous connaissent, tout comme nos amis et Camarades qui luttent contre la dictature des appareils collabos de la CGT.

      Peut être devrais tu venir voir par et pour toi-même au TI de LILLE ce mardi 14 h et là tu verras la CGT compromise d’un coté de la barricade celui du patron et des militants de lutte de l’autre à savoir nous. Ne te trompe pas, si tu viens nous parler, tu seras du coté du CGT-E mais ta vision éclairée du syndicalisme de lutte fera que tu reconnaîtras tes amis et cernera tes ennemis.

      Je pense qu’un jour nous aurons l’occasion de comparer toi et moi nos médailles syndicales. Tu sais les sanctions du patron, celles qui font (contrairement à ce que Thibault dit,) la valeur d’un militant de lutte de classe.

      Enfin j’ai deux ou trois questions à te poser, toi Camarade le semble t il champion du respect des décisions de congrès.

      D’après toi, que doit faire la direction Confédérale, (comme la direction fédérale de la FNME CGT d’ailleurs j’en était membre élu au congrès de Biarritz en 2003 – moi j’en ai démissionné -) dans une CGT digne de ce nom, celle dont moi je rêvais et dont toi tu continue de le faire.

      Ne devait elle pas démissionner ou au moins ne pas se représenter après tant d’échecs pour les travailleurs et la classe ouvrière, (la aussi je ne partage pas ton terme salarié inventé par le patron, je préfère celui d’ouvrier, ou de travailleur) après tant de régressions sociales ?

      Ma seconde question, que fais tu des nombreux militants positionnés sur des valeurs de lutte mais qui ne sont pas à la CGT…sont ils indignes eux aussi de porter les valeurs que les directions de CGT ne porte plus ? Que fais tu des 95 pour cent des travailleurs qui ne sont pas syndiqués nulle part, que fais tu des collectif de lutte d’entreprise, de grève, de sans papiers (lâchement abandonnés – tu sais par qui).

      La dernière : tu dis que les désaccords se règlent à l’intérieur de la CGT, alors que penses tu des secrétaires fédéraux qui jettent la tête des militants à la vindicte du patron, c’est mon cas et celui de tous mes camarades. Que pense tu d’une FD qui dissout unilatéralement une coordination et des syndicats (20 membres fédéraux d’un coté 500 adhérents de l’autre), confirmés par des AG, que dis tu des procès intentés par la CGT à des alliés de classe (si tu n’ose pas nous appeler camarades) ?

      Au fait tu ne connais pas le CGT-E, mais moi qui signe cette réponse de mon nom, je ne te connais pas non plus derrière les seules lettres JP.

      Je termine par une phrase à propos de l’opportunisme. A méditer…

      en 1920, Lénine en grand visionnaire de l’avenir, écrivait ceci : "l’opportunisme dans les milieux dirigeants de la classe ouvrière, c’est le socialisme non prolétarien, le socialisme bourgeois. Il est pratiquement démontré que les militants ouvriers appartenant aux tendances opportunistes défendent mieux la bourgeoisie que les bourgeois eux-mêmes. Sans leur concours la bourgeoisie ne pourrait tenir."

      Dans tous les cas reçois mes salutations militantes syndicales de classe et révolutionnaires.

      Bruno SINAGOGA
      modeste militant syndical de lutte de classe et de masse, co-fondateur du Collectif Général des Travailleurs - Energie Dalkia France le CGT-E

  • les patrons doivent se fendre en deux de rire. pitoyable, affligeant. j’ai pas de mots pour qualifier cette affaire. Je n’ai pas de mot aussi envers les dirigeants CGT pour faire cesser CE BORDEEEEL !!!!!! Je sais , je ne sais pas de quoi je parle , mais c’est quand même unique dans les anales du syndicalisme et a fortiori CGT. cOMME D4AUTRES ORGANISATIONS , la CGT est dirigée par des gens plus compétents pour passer entre les gouttes monter des petites combines , causer dans les bureaux passer leuir temps en négo plutot que d’aller au charbon avec courage. Nos pères ne sont plus la pour voir ça..... tant mieux je crois que ça les tuerait.

    a l’heure ou on va s’en prendre plien la gueule , et ou des milliers de salariés vont etre foutus dehors , les cégétistes vont s’écharper au tribunal ???
    LA HONTE

    • ceci bien vrai ............a se chipoter sans arrêt ,c’est cautionner les patrons,qui doivent bien se marrer !!!!!!!!!.au lieu de se serrer les coudes,""c’est diviser pour mieux régner""bien dommage ..........nos anciens doivent se retourner dans leurs tombes !!!!!!!!!!!!!!!

    • ben non, ce n’est pas unique.

      La CFDT le fait depuis très longtemps envers ses "moutons noirs", sans tentative de résistance interne.

      Dernièrement, ils ont dissout leur syndicat métallo du Douaisis (900 syndiqués, le plus gros du Nord). Pas un pêt dans le landerneau CFDT

      A la CGT, où le fédéralisme veut encore dire quelque chose, des militants se battent contre cette dérive.

      Mais effectivement, les seuls qui s’en réjouissent, ce sont les patrons.

      La Voix du Nord ( journal des patrons) en fait ses gros titres. Mieux encore, ces articles sont gratuits (les autres sont payantsà