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Laissez-les grandir ici ! Les enfants sans paps ! (vidéo)

Publie le mardi 6 mars 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

"La situation des enfants de sans papiers me rappelle les boucs émissaires de 1940". (Laurent Bouhnik).

Une des phrases fortes prononcées à la Cinémathèque* par un des 352 professionnels du cinéma qui ont soutenu la réalisation de "Laissez-les grandir ici !", court-métrage écrit et réalisé avec les enfants de sans papiers défendus par RESF et projeté depuis le 7 mars dans 400 salles.

Une mobilisation citoyenne qui comme le rappelait Christophe Ruggia "a débuté en 1986 avec les lois Pasqua" et, poursuivait Mariana Otero, que "Jospin avait promis d’abroger, ce qu’il n’a pas fait" ; une mobilisation qui s’est poursuivie en 1997 avec le premier soutien des cinéastes aux sans papiers.

Comme l’affirmera Pascal Thomas, "est-il normal que des enfants aient peur d’aller à l’école ?". "Une situation qui me rapelle le Chili de Pinochet" dira encore Patricio Guzman. Costa-Gavras affirmant pour sa part, "il faut dire que l’on ne veut pas de cette société faite de rafles quotidiennes pour entretenir la terreur".

352 cinéastes, le plus long générique pour un film, dont nombre d’entre eux, Josianne Balasko, Laurent Cantet, Nicolas Philibert ont rappelé qu’ils sont engagés auprès de RESF, ou d’autres associations, pour soutenir les sans papiers, cinéastes qui accompagnent des familles dans les préfectures, parrainent des enfants !

*Plusieurs membres du conseil de campagne de Marie-George Buffet, dont Jean-François Téaldi et Jacques-Philippe Michel, étaient présents à l’avant-première du film projeté à la cinémathèque lundi 5 mars, afin de soutenir cette initiative.

Pétition nationale "Laissez-les grandir ici !" :

"Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d’hommes et de femmes sans-papiers menacés d’expulsion.

Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.
A titre individuel ou au sein d’associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.

La décision de faire un film collectif s’est vite imposée à nous.

Pour réaliser ce film, nous nous sommes adressés au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants, qui nous ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu’on appelle « sans-papiers ».
Avec l’accord de leurs parents, nous avons travaillé avec eux en ateliers d’écriture. Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. LEUR film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.

Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l’arbitraire, qui fait toujours d’eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d’être expulsés. Passion d’apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.
Ces enfants doivent vivre parmi nous.

Il est aujourd’hui urgent d’affirmer :
"Laissez les grandir ici !"

Pour signer la pétition nationale "laissez-les grandir ici !" : www.educationsansfrontieres.org

Il est aujourd’hui urgent d’affirmer : "Laissez les grandir ici !"

Messages

  • tout d’abord un grand bravo pour cet initiative et pour cet article qui est malheureusement toujours à l’heure du jour mais tut par les médias ! c’est clair que c’est scandaleux de vivre dans ces condition s de peur, c’est vraiment indigne de notre pays qui se veut etre une démocratie et un modele de solidarité mais aussi de fraternité ! c’est vraiment aussi honteux que trop peu de personne se battent pour défendre leurs droits et que la majorité se lave de mains et ne pense qu’a leurs propres intérets ! le chomage n’est pas du aux immigrés et aux sans papiers mais à un manque de croissance et surtout un manque d’investissement des entreprises ! et puis pourquoi refuser à des immigrés fuyant des situations trés précaires et dangereuses de bénéficier d’un droit d’asil et de pouvoir s’intégrer à notre société ! surtout que ces gens qui fuient la misère font tout pour s’integrer et s’en sortir ici pour éviter de retourner chez eux ! le problème se situe plus au niveau des générations futures ou le sentiment d’intégration est inexistant ! c’est de la qu’il faut intervenir afin que chacun se sente vraiment français et surtout fier de l’etre ! a ce stade la javoue que je ne peux me sentier fier detre francais quand je vois toute l’hypocrisie qu’il existe, le manque de solidarité et l’égoisme important dela majorité de la population mais surtout des politiques au pouvoir qui semble peu se soucier du sort des couches populaires et qui stigmatise les cités comme les zones principales de problème ! avant de tout nettoyer au karcher, faudrait peut etre songer aux causes de leurs frustrations et faire tout pour que les immigrés se sentent intégrés ( cela commence peut etre par leur accorder leurs papiers par exemple bien sur...aprés pourquoi pas par le votepour au moins les municipales et pourquioi pas les présidentielles ! cela les concerne tout autant que nous et puis le droit de vote est le principal facteur d’integratioin et de considération ! cela signifie quand même que l’on considere ces personnes comme des etres avec des droits et non pas comme des immigrés san,s papiers qui ne se préoccupentpas de l’évolution de la france et qui veulent juste profiter du systeme !
    marre de toutes ces stigmatisations et de tous les propos que l’on peut entendre par rapport aux sans papiers de nos chers politiciens de droite...ce n’est pas en les renvoyant chez eux que l’on va résoudre les problèmes de nos sociétés ! surtout comment peut on dans un pays démocratique renvoyer des gens chez eux quand on sait dans quelles conditions ils ont quitté leur pays ???

  • En attendant la droite n’a plus le vent en poupe puisqu’il demande aux vedette de les assistés, comme ce pauvre MACIAS, qui pour couvrir ces imports, demande à SARKOZY de l’aider. Enrico MACIAS si tu avais un peut d’amour propre et de l’orgueil, tu laisserai tomber SARKOZY et tu parrainerai des enfants sans papiers.

  • Lorsque dans la basse cour un danger survient les poussins vont se réfugier sous les ailes de leur mère, alors, ouvrons très grand nos ailes et protègeons ces enfants. Ils sont tous nos enfants

    Varenne L

  • La chasse aux enfants par le gouvernement Sarkozy est insupportable !!!

    Il est temps que ces actes qui rapellent une période sombre de notre Histoire soient stoppés.

    Notre République ne peut le tolérer plus longtemps !