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Mémorial aux soldats israéliens prisonniers : Lettre de l’Ujfp au Maire de Paris

Publie le dimanche 4 novembre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Paris, le 24 octobre 2007

Monsieur le Maire,

Vous avez cru devoir apporter votre soutien aux soldats israéliens prisonniers des forces de résistance palestiniennes et libanaises.

Ce faisant, vous oubliez que ces soldats ont été faits prisonniers au cours d’actions militaires contre l’occupation israélienne.

Vous oubliez aussi les Palestiniens et les Libanais qui croupissent dans les prisons israéliennes victimes des forces d’occupation. Parmi eux des représentants élus des Palestiniens (députés, ministres, élus municipaux) que l’armée israélienne a arrêtés au mépris du droit.

Votre compassion ne peut se restreindre aux seules forces d’occupation. Elle ne peut prendre tout son sens que si elle prend en compte les victimes de l’occupation avant de s’intéresser aux seuls soldats d’une armée qui participe à l’oppression d’un peuple.

Le soutien unilatéral que vous apportez ainsi à l’armée israélienne ressemble fort à de la complicité. Nous attendons donc de vous que, en tant que Maire de Paris et responsable politique, vous preniez une position claire sur la politique d’occupation et d’oppression que mène l’Etat d’Israël à l’encontre des Palestiniens.

Union Juive Française pour la Paix



Remarques personnelles :

il ne s’agissait pas de force de sécurité de l’intérieur d’Israël
 deux prisonniers sur les territoires Libanais annexés par Israël
 le 3°, lors d’une incursion contre les garde frontière de Gaza, force d’occupation

De plus, ce ne sont pas des civils, mais des militaires.


Gilad Shalit

6 juin 2006 : un navire Israélien bombarde une plage de gaza, faisant 8 morts, 30 blessés : tous civils !

Gilad Shalit a été appelé sous le drapeau en fin juillet 2005. Il s’est engagé dans les blindés (unité combattante). Lorsqu’il a été enlevé, il effectuait une "mission" à la frontière près de la bande de Gaza.

Gilad Shalit a été enlevé le 25 juin 2006 à la frontière sud d’Israël lors d’une incursion de palestiniens de Gaza , après que Osama Muamar et Mustafa Muamar aient été enlevés par la soldatesque Israelienne près de Rafah et emmenés en Israël.

A remarquer que les Palestiniens réclamaient la libération des prisonniers femmes et enfants en échange de Gilad Shalit : refus d’Ehud Olmert.

Cet enlèvement servira de prétexte à l’opération "pluie d’été" (on n’a pas connaissance que cela soit condamné par la Mairie de Paris).

Invasion de Gaza : Israël, état voyou !

Cette opération se solde par plus de 200 morts, la plupart civils, dont 46 enfants, 800 blessés, dont 230 enfants.


Ehud Goldwasser et Eldad Reguev

Eux aussi, volontaires pour une unité combattante, enlevés lors d’une "patrouille" à la "frontière" avec le Liban (territoires libanais annexés par Israël)

Ils ont servi de prétexte à la guerre contre le Liban

Lire
 La sale guerre de Tsahal au Liban

 Bombardement de la Palestine et du Liban : sanctions contre l’Etat d’Israël !
 Des Juifs contre l’offensive meurtrière d’Israël
 

Cette sale guerre a été approuvée bruyamment par La Paix Maintenant et par le CRIF

Liban-Palestine : lettre ouverte au CRIF et au Congrès juif européen

voici quelques infos sur leur situation actuelle http://fr.ambafrance-il.org/popup.asp?t=newsletter2&h=Newsletter2&ind=639


Il s’agit donc bien d’actions légitimes contre les forces d’occupation, Israël étant un Etat Occupant. Quelque soit l’endroit où les militaires se trouvent.

Combien de civils palestiniens dans les geoles d’Israël ?

10.000 environ, y compris des enfants de 12 ans. Parmi eux, une majorité de non-combattants.

Combien de députés, ministres palestiniens enlevés dans les territoires soit de la bande de Gaza, soit en Cisjordanie ? 70 !!!!

Au passage, Israël ne leur reconnait pas le statut de prisonniers de guerre, ni de prisonniers politiques, et pratique la torture dans ses geoles

Lire et diffuser l’Appel du Comité d’Action Israélien en faveur des prisonniers et détenus palestiniens

C’est loin d’être la seule marque de complicité des autorités françaises

lire Le bras exécutif des basses œuvres de l’occupation israélienne reçu à Paris ?

Messages

  • ujfp-titre.gif

    Lettre ouverte de l’UJFP au Maire du XVIe arrondissement de Paris

    le 23.10.2007

    Paris, le 22 octobre 2007

    Monsieur le Maire

    La Mairie du XVIe arrondissement de Paris a organisé les 16 et 17 octobre une collecte en faveur de l’armée israélienne.

    Nous ne comprenons pas cet appui à une armée étrangère qui opprime aujourd’hui les Palestiniens via une occupation destructrice. Un tel appui relève de la complicité active avec une armée d’occupation.

    Si vous considérez qu’une telle action est une façon de manifester votre sympathie envers les Juifs, sachez que cette sympathie nous apparaît comme une forme sournoise d’antisémitisme.

    C’est moins envers les Juifs que vous affirmez votre sympathie qu’à la politique d’un Etat qui vit de l’oppression sur le peuple dont il a occupé la terre. C’est pourquoi nous dénonçons cette collecte et ceux qui l’ont organisé au mépris d’un peuple qui subit une occupation destructrice.

    Pour le Bureau National de l’UJFP

    Rudolf Bkouche

    PS. Si vous tenez à aider les victimes, nous vous rappelons que les enfants palestiniens ont bien plus besoin de gilets pare-balle que ceux qui les prennent pour cibles.

    • il est temps de trouver des solutions pour l´ensemble de la region. "gauchistes" bises ; j-f dieux

    • La seule solution c’est le retrait total d’israel des térritoireS occupéS. La création d’un état Palestinien, entrainerait de jure l’obligation pour celui ci d’assurer la sécurité des frontieres de son voisin. israel le sait parfaitement, mais son objectif c’est l’expulsion, de tous les palestiniens et de construire ce que ces extrémiste appelle LE GRAND ISRAEL, concept identique à L ESPACE VITAL des nazis ; Les accords d’OSLO étaient la solution c’est pour cela que la droite et l’extrème droite ont fait assassinER RABIN.

      Avec les islamistes, Israel a les prétextes révés pour réaliser ses projets, et j’ai bien peur qu’il n’y parviennent.

      Voici ci dessous une partie d’un texte admirable d’un psychiatre israelien

      j’ai été exclu de l’école n° 4 place de Bethléem (à Saint-Gilles) en 1941, suite aux premières mesures antijuives nazies : j’organise une formation à l’aide psychologique d’instituteurs et mères d’élèves et d’enfants à Qalqilia, première ville palestinienne à être complètement entourée depuis 2003 par le mur et la barrière de sécurité israéliens ; pour moi, comme pour l’ONU d’ailleurs, il s’agit plus d’un mur de spoliation et d’apartheid que de sécurité ; - j’ai vécu dans la rue Coenraets l’arrestation en 1942 par une patrouille allemande de celui que nous appelions « Tarzan », jeune adulte admiré par les enfants juifs du quartier, il était gentil et surtout très fort ; paniqué, je voulais atteindre la sonnette, trop haute, du couple qui me cachait, j’ai fait pipi dans ma culotte :

      les enfants palestiniens souffrent de plus en plus d’énurésies nocturnes et diurnes, provoquées parfois rien que par le bruit d’explosion d’un moteur ; - j’ai reconnu mon regard apeuré quand j’étais séparé de ma mère pendant la guerre, dans les yeux d’un enfant palestinien collé à sa mère après que nous les avions aidés à passer le Mur à Abou Diss (à l’époque, le Mur ne mesurait que 2 mètres et quelques, à présent plus de 8 !).
      Je laisse, pour terminer cet article, ce cri d’indignation, la parole à Monsieur Shaul Harel, MD président de la Conférence, parole qui illustre clairement la non prise en considération d’une souffrance actuelle d’un peuple dont le seul tort est avant tout de refuser de payer, en perdant son sol, pour un crime commis contre un autre peuple il y a plus de soixante ans :
      « Nous faisons cette conférence pour nous rappeler qu’il nous est interdit de revivre la Shoah. Pourtant il y a bien peu longtemps, des enfants se sont cachés en Israël dans des refuges situés dans des régions bombardées, bien qu’aujourd’hui, pas comme avant, nous pouvons nous valoir de nos forces et ne pas rester impotents. »

      Marc Abramowicz est psychothérapeute et formateur.

      CAPJPO-EuroPalestine

      L. BOURSON