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A propos de l’accueil des sans papiers à Rennes !

Publie le mercredi 25 mars 2009 par Open-Publishing
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j’ai trouvé par hasard cet article paru dans ouest france. Dès que j’ai des infos plus fraîches je vous les transmets

mardi 17 mars

Rennes : dialogue de sourds entre les sans papiers et la direction de la CGT

Voilà déjà une semaine que le collectif de soutien aux personnes sans papiers de Rennes a lancé une série d’occupations de lieux publics de la ville. Le but est d’héberger les étrangers qui n’ont pas de toit. Ce matin, après le centre social du Blosne, les bénévoles ont envahi les locaux de l’union départementale de la CGT, rue Saint-Louis à Rennes. Ils ont débarqué avec des duvets, des matelas et des sacs de provisions.Les premiers contacts avec des adhérents ont été plutôt amicaux. La direction départementale du syndicat a eu une réaction différente. Pendant plusieurs heures, deux responsables ont parlementé avec des membres du collectif. Le ton n’était pas à la franche camaraderie. Les réunions avec les salariés de plusieurs entreprises ont été annulées à l’initiative de la CGT, peu désireuse de débattre des conflits sociaux en présence de personnes étrangères à la Confédération.

En fait, la CGT s’est sentie piégée, à la veille du grand mouvement social de jeudi. L’arrivée des sans papiers a bousculé leur emploi du temps, chargé en temps de manifestations. "Pourquoi nous occuper comme si on était adversaire ?", s’est indigné un responsable syndical. "On s’attendait à une réaction plus solidaire, répond une bénévole du collectif. Vous êtes le syndicat le plus à gauche, le plus revendicatif et qui pèse le plus sur le dialogue social." Les arguments du collectif n’ont donc pas trouvé de véritables échos à la Maison du peuple, le siège de la CGT en Ille-et-Vilaine. Un garage, sans chauffage, qui sert de buvette lors de manifestations à la salle de la Cité toute proche, a été proposé en guise de logement provisoire. Les deux camps devaient se rencontrer dans la soirée pour décider de la suite de l’occupation.

Serge LE LUYER (journal ouest france)